La lecture à portée de main
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Publié par | le-foot-st-etienne |
Publié le | 12 juillet 2012 |
Nombre de lectures | 45 |
Langue | Français |
Extrait
Le premier, Bernard Gardon (photo ci-contre), est gérant d'Europ Sport Management, le dernier né des services proposés par l'UNFP, le syndicat des joueurs professionnels français. Le second, Pierre Canton, en est un des chargés de mission. Les deux ont en commun un passé à l'AS Saint-Etienne. Avant de se reconvertir dans le syndicalisme, Bernard Gardon (61 ans) avait fait partie de la dernière équipe stéphanoise championne de France en 1981 (après l'avoir été avec Nantes en 1973 et Monaco en 1978), deux fois malheureux finaliste de la Coupe de France avec les Verts (1981 et 1982), il gère donc les dossiers transferts pour l'UNFP et refuse toute interview... même lorsqu'il s'agit de revenir sur ses années stéphanoises : "Cela n'a aucun intérêt et ça n'intéresse pas les gens. Merci, au revoir." Aussi sec que lorsqu'il était défenseur central aux côtés de Christian Lopez ou Patrick Battiston. Le second, Pierre Canton (48 ans), originaire des Pyrénées Atlantiques (Anglet), a été formé à Saint-Etienne entre 1980 et 1984 avant de passer à l'OL une saison et de terminer sa carrière à Sochaux puis à Annecy. Conseiller au sein de la structure créée par l'UNFP, il nous renvoie vers... Bernard Gardon lorsqu'on souhaite en savoir un peu plus, notamment sur la situation de Stéphane Ruffier dont il gérait le dossier avant que le gardien passe chez Patrick Glanz. "Si M. Gardon ne parle pas, je ne parle pas. Mais vous savez, nous ne sommes pas des agents comme les autres. On intervient dans le cadre de l'UNFP avec une forte idée de service auprès des joueurs. On a tous les deux un passé à Saint-Etienne mais rien de plus... Merci, au revoir." La communication ne fait donc pas partie de la mission des deux anciens Verts qui n'ont tout de même pas le profil classique de l'agent de joueurs toujours à la recherche du contrat le plus avantageux. Créée justement pour ne pas que les joueurs se retrouvent entre les mains d'agents plus ou moins véreux et uniquement motivés par l'appât du gain, Europ Sports Management a une certaine éthique qui lui impose de ne pas faire n'importe quoi, n'importe quand uniquement en raison de l'intérêt financier... au risque de s'attirer les foudres de son homologue l'UCPF (syndicat des clubs)... ou de son propre président, Sylvain Kastendeuch. Tiens un autre ancien Vert.