Déséquilibre ou déséquilibrée ?

Description

Déséquilibre ou déséquilibrée ? Le déséquilibre est un état plutôt fréquent dans la vie d'un homme ou d'une femme adulte. Etre en situation de déséquilibreEtre en situation de déséquilibre Le monde est instable, notre environnement également, il est donc assez logique de se trouver en situation de déséquilibre, au moins de façon momentanée. Comme le funambule qui traverse en situation précaire son fil, pour mieux se retrouver ensuite à l'abri, il est important de suivre un apprentissage permettant de résister à l'attraction du vide et du danger. On ne peut évidemment éviter de se mettre parfois en danger ou passer systématiquement à côté des prises de risque. Se retrouver à frôler l'abîme a parfois du bon, permet d'apprendre sur soi et ce que l'on est capable de faire ou non. Ces moments de crise, ou de plaisir permettent aussi de savoir si l'on est fait pour vivre ainsi, ou au contraire si cela fait ressortir le bonheur que l'on ressent à se sentir en sécurité. Sans doute n'est-ce pas une coïncidence si l'usage a mis en en avant les besoins déterminés par Maslow sous la forme d'une pyramide. Or, quoi de plus périlleux en apparence que de se retrouver tout là-haut une fois la majorité de ses besoins satisfaits ? Mais peut-être qu'en atteignant ce stade, l'équilibre va évidemment de soi. Les enseignements de Maslow Petit rappel sur cette pyramide qui hiérarchise les besoins : Niveau 1 : A la base, les besoins physiologiques, directement liés à la survie de l'homme.

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• Publié par: Feminin-psycho
• Publié le: 12 janvier 2013
• Nombre de lectures: 11
• Langue: Français

Extrait

Déséquilibre ou déséquilibrée ?

Le déséquilibre est un état plutôt fréquent dans la vie d'un homme ou d'une femme adulte.

Etre en situation de déséquilibre

Le monde est instable, notre environnement également, il est donc assez logique de se trouver en situation de déséquilibre, au moins de façon momentanée. Comme le funambule qui traverse en situation précaire son fil, pour mieux se retrouver ensuite à l'abri, il est important de suivre un apprentissage permettant de résister à l'attraction du vide et du danger.

On ne peut évidemment éviter de se mettre parfois en danger ou passer systématiquement à côté des prises de risque. Se retrouver à frôler l'abîme a parfois du bon, permet d'apprendre sur soi et ce que l'on est capable de faire ou non. Ces moments de crise, ou de plaisir permettent aussi de savoir si l'on est fait pour vivre ainsi, ou au contraire si cela fait ressortir le bonheur que l'on ressent à se sentir en sécurité.

Sans doute n'est-ce pas une coïncidence si l'usage a mis en en avant les besoins déterminés par Maslow sous la forme d'une pyramide. Or, quoi de plus périlleux en apparence que de se retrouver tout là-haut une fois la majorité de ses besoins satisfaits ? Mais peut-être qu'en atteignant ce stade, l'équilibre va évidemment de soi.

Les enseignements de Maslow

Petit rappel sur cette pyramide qui hiérarchise les besoins :

Niveau 1 : A la base, les besoins physiologiques, directement liés à la survie de l'homme.

Niveau 2 : Le besoin de sécurité, et de protection.

Niveau 3 : Le besoin d'appartenance, à une tribu, à un groupe, à une société.

Niveau 4 : Le besoin d'estime, lié au précédent, mais en termes de reconnaissance de sa propre personnalité.

Niveau 5 : Le besoin d'accomplissement, d'épanouissement.

Cette pyramide des besoins date déjà des années 40 et a subi de nombreuses critiques, notamment sur la relation hiérarchique des besoins, car les étapes ne sont pas forcément consécutives, mais elle n'en reste pas moins une approche intéressante, bien que très synthétique.

En matière de psychologie, il est clair que lorsque l'on atteint une certaine plénitude et que les soucis matériels s'éloignent, il est plus simple de se concentrer sur ses véritables besoins psychiques et sociaux. Du moins en théorie, car l'apprentissage de l'équilibre se fait aussi par la prise de conscience de ses faiblesses et de ses forces, et par une véritable réflexion sur soi. Il est normal de se sentir mal lors d'une épreuve, telle que la perte d'un être cher par exemple. Dans un cas comme celui-ci, il faut du temps pour revenir à un nouvel équilibre, le réinventer, imaginer d'autres solutions au fil du temps pour se sentir à nouveau dans la vie. D'autres circonstances font que l'on a parfois l'impression de perdre ses repères, mais cet état est passager et personne n'est épargné. La plupart des drames ou des grands changements provoquent cette sensation de déséquilibre, qui n'empêche ni la survie, ni l'avènement d'une autre étape de sa vie.

Déséquilibrée ?

Si l'équilibre est un mot qui décrit un état, celui de déséquilibrée est une résultante. Le verbe signifie tout simplement faire perdre l'équilibre, le nom quant à lui a pris une toute autre orientation : le déséquilibre mental, voire la folie. Le mot déséquilibrée est en effet totalement imprégné de psychologie, voire de psychiatrie. La recherche de l'équilibre est associée au bien-être et au désir de bonheur, logique pour tout être humain, et la notion inverse entraîne donc un état mental et psychologique perturbé. Autant dire que les deux significations sont pour le moins assez éloignées. Pourtant tout comme une alimentation déséquilibrée peut rendre malade, la perte prolongée de l'état d'équilibre peut rendre dépressif, rarement fou heureusement.

« L'équilibre se trouve entre un flingue et des roses. » (Oxmo Puccino)

Il est assez rare de qualifier une personne de « déséquilibrée ». Le terme est très fort en français et l'on évite de l'utiliser, sauf à véritablement vouloir signifier effectivement qu'il y a problème mental, perte de contrôle ou addiction. Cela signifie aussi qu'il faut se faire soigner, et que le problème est devenu médical, car le déséquilibre s'est transformé en état, il ne s'agit pas simplement d'un passage délicat à traverser et dont l'on peut se sortir seule. Le déséquilibre psychologique peut résulter d'un état de stress chronique qui finit par altérer le bon fonctionnement quotidien, il peut être à l'origine ou le symptôme d'une maladie.

La solution lorsque cette sensation s'installe durablement est clairement dans une consultation médicale. Le généraliste peut apporter son savoir et proposer un traitement, car il suffit parfois d'un simple antidépresseur pour venir à bout d'un malaise même prolongé, ou d'un traitement hormonal pour venir à bout d'un malaise général persistant, car ce type de carence a une influence sur le moral.

Lorsque cela ne suffit pas, il convient alors de passer à l'entretien avec un spécialiste, psychiatre ou psychologue. Les maladies psychosomatiques sont nombreuses, mais pas toujours graves. Il est important d'agir cependant, car il est facile de tomber dans d'autres problèmes en particulier le risque de céder à des addictions, qu'elles soient médicamenteuses, ou autres telles que l'alcool... des risques bien réels.

Une véritable quête

Pour certains, atteindre l'équilibre est un exercice auquel ils excellent. Pour d'autres, le chemin est long et compliqué, il semble que le but ne sera jamais atteint. Mais l'important est de suivre le chemin qui mène à un meilleur confort de vie, d'un point de vue psychologique et moral. Il ne s'agit pas de compétition où certains gagnent et d'autres perdent. Quant au véritable déséquilibre, maladif, il reste très rare. Contrairement aux périodes de déséquilibre qui, elles, affectent tout un chacun à certains moments de la L'équilibre serait-elle la panacée des seniors ? Après tout, l'expérience doit bien jouer un rôle dans ce parcours vers l'équilibre. Oui et Non. Il est certain que l'on apprend de sa vie, de ses erreurs, des relations avec les autres. On progresse surtout dans la connaissance de soi et de ses désirs profonds. Il est donc plus facile de parvenir à aller vers une position qui va mieux convenir, l'expérience aidant à relativiser.

Pourtant, les enfants aussi ont l'air parfois de s'en sortir plutôt pas mal en termes d'équilibre psychologique. La grande différence est que cette énorme confiance en la vie est fortement dépendante de la sécurité et de l'amour qu'apportent les parents à l'enfant qui grandit. D'où l'importance de l'éducation et des liens affectifs que tissent les parents avec leur enfant, un socle solide pour son avenir en termes d'équilibre.