Destructrices tornades
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Description

Destructrices tornades Une tornade -mot issu de deux I termes espagnols, tronada I (orage)ettomffiir(toumer)-est B I un tourbillon (vortex) de vents ascendants extrêmement violents qui naît sous la base d'un énorme nuage typique de l'orage, un cumulonimbus, et s'étend jusqu'à la surface terrestre. Elle se forme dans une atmosphère particulièrement instable et résulte de la rencontre d'un courant ascendant d'air chaud et humide de basse altitude avec un courant d'air froid et sec de la troposphère (partie de l'atmosphère terrestre située entre la surface de notre planète et une altitude de 8 à 15 kilomètres). Les deux masses d'air ne se mélangent pas mais s'enroulent l'une autour de l'autre en créant des vents très violents. Lors de variations de la force et de la direction des vents à différentes altitudes, phénomène appelé « cisaillements du vent », la perturbation orageuse subit un très fort mouvement de rotation. Par un mécanisme qui n'est pas encore totalement élucidé, la rotation descend vers le bas, formant le tuba, colonne nuageuse tourbillonnante ayant souvent l'aspect d'un cône renversé en forme d'entonnoir ou d'une trompe d'éléphant. Lorsque le tuba, fréquemment sinueux et dont l'axe peut être vertical ou incliné, touche le sol, on est en présence d'une tornade. L'air s'y engouffre à très grande vitesse (350 km/h voire même jusqu'à 500 km/h) dans un mouvement tourbillonnant, aspiré parla dépression régnant au coeur de la colonne.

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Publié le 25 octobre 2011
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Langue Français

Extrait

Destructrices tornades

Une tornade -mot issu de deux I termes espagnols, tronada I (orage)ettomffiir(toumer)-est B I un tourbillon (vortex) de vents ascendants extrêmement violents qui naît sous la base d'un énorme nuage typique de l'orage, un cumulonimbus, et s'étend jusqu'à la surface terrestre. Elle se forme dans une atmosphère particulièrement instable et résulte de la rencontre d'un courant ascendant d'air chaud et humide de basse altitude avec un courant d'air froid et sec de la troposphère (partie de l'atmosphère terrestre située entre la surface de notre planète et une altitude de 8 à 15 kilomètres). Les deux masses d'air ne se mélangent pas mais s'enroulent l'une autour de l'autre en créant des vents très violents. Lors de variations de la force et de la direction des vents à différentes altitudes, phénomène appelé « cisaillements du vent », la perturbation orageuse subit un très fort mouvement de rotation. Par un mécanisme qui n'est pas encore totalement élucidé, la rotation descend vers le bas, formant le tuba, colonne nuageuse tourbillonnante ayant souvent l'aspect d'un cône renversé en forme d'entonnoir ou d'une trompe d'éléphant. Lorsque le tuba, fréquemment sinueux et dont l'axe peut être vertical ou incliné, touche le sol, on est en présence d'une tornade. L'air s'y engouffre à très grande vitesse (350 km/h voire même jusqu'à 500 km/h) dans un mouvement tourbillonnant, aspiré parla dépression régnant au coeur de la colonne.

Après son passage on ne peut que constater ses ravages

La tornade ne reste pas collée au sol. Elle se relève après chaque contact pour se reposer un peu plus loin, comme si elle progressait par sauts. Lorsqu'elle touche la Terre apparaît au bas du tuba le buisson, nuage fait de poussières et débris littéralement aspirés dans un bruit assourdissant, comme le ferait un puissant aspirateur géant. Ces éléments, mêlés aux gouttelettes d'eau présentes au sein du tuba, rendent la tornade visible lui donnant une teinte blanc sale, grise, bleu plus ou moins foncé, ou rouge comme dans l'ouest de l'Oklahoma à cause de la couleur de l'argile de cette région.

Tournoyant comme une toupie -dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère sud, dans l'autre sens dans l'hémisphère nord- une tornade se meut latéralement du sud-ouest vers le nord-est a une vitesse liée à celle du cumulonimbus dont elle dépend, de 50 à 100 km/h. Le phénomène dure peu de temps, de quelques minutes à plusieurs heures. Après avoir atteint son intensité maximale elle rétrécit, s'incline à l'horizontale, s'amincit jusqu'à prendre l'apparence d'une corde et finit par mourir. Dune largeur d'une dizaine de mètres à environ un kilomètre, la longueur du sillon dévastateur d'une tornade varie de quelques milliers de mètres à une centaine de kilomètres. Cette perturbation atmosphérique, généralement précédée d'un grondement sourd, de pluies soudaines et intenses, souvent aussi de grêle, est toujours accompagnée dorages violents. Elle est aussi fréquemment suivie de fortes averses. Les tornades sont le plus souvent observées entre le début du printemps et le début de l'automne, avec un pic en mai et juin. Elles se manifestent surtout entre 15 et 19 heures, avec un maximum entre 17 et 19 heures.

Le saviez-vous ?

En France, ao 28 septembre 2010, la hase de données tes tomates comptait 515 cas validés, farmi eux. rteyï relèvent te la catégorie F5 (celui rju M juin 196? à Palloel, Pas-de-Calais, et celui du 19 août 1845 à Montville. Seine-Maritime), et 13 te la catégorie H [le dernier a été enregistré ie3 août 2008 à Hautnwnt. Nord).

L'échelle de Fujita

Au début des années 1970, le Dr Théodore Fujita (chercheur à l'université de Chicago, États-Unis) a mis au point une échelle permettant de mesurer l'intensité des tornades en fonction des dégâts observés. Composée de six degrés (0 à 5), elle prend en compte la vitesse des vents et les dommages causés.

Qu'est qu'une trombe ?

Une trombe, ou trombe marine, est une tornade qui se développe audessus de surfaces aquatiques, mers ou lacs. Accompagné de vents allant de 65 à 115 km/h, ce phénomène est assez fréquent en automne où les eaux chaudes sont surmontées d'une couche d'air plus froid. C'est l'eau aspirée par le tuba, des millions de litres, qui donne à la trombe sa couleur blanche.

Il est encore impossible de les prévoir

Après son passage on ne peut que constater ses ravages résultant à la fois des vents violents et de la pression dans le coeur du vortex. Elle peut atteindre et même dépasser les 100 hectopascals, soit une baisse d'un dixième de la pression en surface, ce qui correspond à la pression qui règne au niveau de la mer. C'est cette chute qui provoque l'explosion de maisons et bâtiments. Arbres arrachés, toitures envolées, trains, bateaux et camions soulevés et déplacés, voitures emportées sur des centaines de mètres, débris de toutes sortes transformés en véritables missiles pouvant parcourirdes distances considérables, jusqu'à 300 kilomètres, les tornades génèrent des dégâts considérables.

Malgré des outils de plus en plus sophistiqués, il est encore impossible de les prévoir, comme il est impossible de prédire sur quelles parties du territoire elles vont s'abattre. Les alertes étant tardives, environ une demi-heure avant qu'elles ne se déclenchent, on comprend mieux pourquoi elles tuent des centaines de personnes chaque année. Pour s'en protéger, il est indispensable d'éviter les bâtiments dotés de vastes toitures (stades ou granges), de se tenir loin des portes, fenêtres et murs extérieurs, de se réfugier dans un sous-sol, sous une table solide, sous un escalier ou dans un placard, et de ne jamais rester dans sa voiture. Si l'on est à l'extérieur, se déplacer dans la d i -rection perpendiculaire à la trajectoire de la tornade, s'allonger dans un fossé ou ravin, ou encore s'accrocher fermement à !a base d'un arbuste ou taillis.

Séquence montrant la naissance d'une tornade : en haut nuage en rotation, au milieu formation de l'entonnoir et en bas la tornade touchant ie sol grès de Dimmitt, Texas. Il s'agit de l'une des tornades violentes les mieux documentées par le projet Vortex.

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