Dodo, la PME qui investit 6,5 millions
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Dodo, la PME qui investit 6,5 millions Fmeil ort de son succès, le leader du textile du sommeil n'entend pas ralentir. Productivité, réactivité, qualité et innovation résonnent comme des leitmotivs du binôme que forment Marc Cerf et Didier Hannaux, les dirigeants de l'entreprise de Saint-Avold (Moselle). Propriétaires depuis décembre 2009 de Dodo, qu'ils dirigeaient déjà depuis trente ans aux côtés de Jacques Hanau, fils du fondateur, tous deux pratiquent sans relâche une stratégie offensive couronnée de succès. Mais depuis le rachat, ce tandem réveille l'univers de la literie, y imposant une technicité jusqu'alors inédite. Chez Dodo, couettes et oreillers bien de chez nous font valoir leurs atouts sur l'économie et l'emploi du bassin lorrain. Les deux hommes s'étendent même sur le Mans, relocalisent dans le Nord et rachètent dans le Sud. Histoires d'hommes... et d'amour Créé en 1937 par Ernst Hanau et sa femme, la PME se specialise dans la fabrication de couvertures piquées, d'édredons américains, d'oreillers et de plumons (ancêtres de la couette). Quelques décennies plus tard, leur fils Jacques Hanau, alors aux commandes de l'entreprise, implante dès 1970 les premières couettes dans les rayons de la grande distribution les rayons de la grande distribution française. Pour maintenir son leadership, il modernise l'usine et procède à des investissements réguliers dans l'outil de production. En 1980, Dodo s'équipe ainsi des premières piqueuses industrielles multi-aiguilles.

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Publié le 01 octobre 2011
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Langue Français

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Dodo, la PME qui investit 6,5 millions
Fmeil ort de son succès, le leader du textile du sommeil n'entend pas ralentir. Productivité, réactivité, qualité et innovation résonnent comme des leitmotivs du binôme que forment Marc Cerf et Didier Hannaux, les dirigeants de l'entreprise de Saint-Avold (Moselle). Propriétaires depuis décembre 2009 de Dodo, qu'ils dirigeaient déjà depuis trente ans aux côtés de Jacques Hanau, fils du fondateur, tous deux pratiquent sans relâche une stratégie offensive couronnée de succès. Mais depuis le rachat, ce tandem réveille l'univers de la literie, y imposant une technicité jusqu'alors inédite. Chez Dodo, couettes et oreillers bien de chez nous font valoir leurs atouts sur l'économie et l'emploi du bassin lorrain. Les deux hommes s'étendent même sur le Mans, relocalisent dans le Nord et rachètent dans le Sud.
Histoires d'hommes... et d'amour
Créé en 1937 par Ernst Hanau et sa femme, la PME se specialise dans la fabrication de couvertures piquées, d'édredons américains, d'oreillers et de plumons (ancêtres de la couette). Quelques décennies plus tard, leur fils Jacques Hanau, alors aux commandes de l'entreprise, implante dès 1970 les premières couettes dans les rayons de la grande distribution les rayons de la grande distribution française. Pour maintenir son leadership, il modernise l'usine et procède à des investissements réguliers dans l'outil de production. En 1980, Dodo s'équipe ainsi des premières piqueuses industrielles multi-aiguilles. En 1977, Marc Cerf devient l'adjoint de Jacques Hanau, rejoints cinq ans plus tard par Didier Hannaux, marié depuis à la fille de Jacques. Pendant vingt ans, ce trio contribue à la notoriété de la marque. C'est donc naturellement que Marc Cerf et Didier Hannaux prennent les rênes en 2000 lorsque Jacques Hanau vend l'entreprise au fonds d'investissement Syntexa Capital Syntexa Capital. «En 2009, lorsque Syntexa Capital souhaite se retirer, nous avions, Marc et moi, la volonté de racheter l'entreprise. Mais nous ne vous dirons pas à quel prix !nevous dirons pas à quel prix ! », indique Didier Hannaux. Entre investissements et innovations, la marque a garanti son développement, avec une croissance à 2 chiffres. Pour les deux hommes, de bonnes raisons d'aimer faire Dodo.
Les deux compères ne cachent pas leur fierté d'avoir fait carrière sous la couette. «C'est un challenge perpétuel. Le monde du textile a beaucoup évolué, si bien qu'un jeune qui entre chez Dodo aujourd'hui peut y faire carrière. Nous devons ce fait aux bouleversements historiques qui ont frappé le textile français et auxquels nous avons résisté », explique Marc Cerf. Sans doute puisent-
ils leur force sous la couette ! «Nous n'oserions pas dormir sous la concurrence ! Nous sommes d'ailleurs les premiers testeurs. Nous avons d'ailleurs passé six mois à dormir sur le surconfort avant de lancer le produit sur le marché», ironise Didier Hannaux. Au bureau, les deux dirigeants ont appris à se partager les tâches. «Il y en a un qui fait la sieste, l'autre qui écoute de la musique, nous avons chacun nos habitudes de travail», plaisante Marc Cerf. «Plus sérieusement, nous sommes très complémentaires, nous nous tenons informés pour être à même de répondre aux clients et aux four nisses franseurs d'une même voix. Nos fonctions sont différentes, notre binôme fonctionne bien et nous rend plus forts». Présents depuis plus d'une génération au sein de l'entreprise, instigateurs d'une politique de rachat d'entreprises françaises du secteur, Marc Cerf et Didier Hannaux écrivent une belle histoire. «Nos collaborateurs nous perçoivent comme des entrepreneurs qui croient à l'entreprise, à l'emploi et la fabrication en France. Nous espérons qu'ils nous fassent confiance dans notre détermination à poursuivre cette démarche à poursuivre cette démarche», explique Didier Hannaux.
Au pays des rêves
Chiffre d'affaires 2010 :82 millions d'euros.15.000 couettes et25.000 oreillers produits par jour.
600Actionnariat : salariés. 80% à Mac Cerf et Didier Hannaux,20% au CIC. : Abeil, Concurrence Matelsom
Comme on fait son lit...
Engagée voila six ans, la politique de croissance externe permet à Dodo d'occuper tous les segments du marché. La reprise, en 2004, de l'entreprise Drouault, la plus ancienne société française encore en activité au Mans (150 salariés), ouvre au groupe le créneau des couettes et oreillers haut de gamme. En 2011, plus de 2,5 millions d'euros ont été investis pour agrandir ce site de production, passant de 12.000 à 14.000 mm2 et installer une nouvelle chaîne ultramoderne de lavage et de triage du duvet. Le groupe a également repris les textiles Lasson, spécialistes de la protection de literie basés à la Fontaine-au-Pire Nord), la marque d'articles en duvet Topiol à Paris et les articles synthétiques Delerue à Saint-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône). L'usine de Saint-Avold demeure la plus importante. En trois ans, Dodo a investi 4 millions d'euros sur son site de production de 40.000 m2 qui emploie 320 personnes. Ces récents investissements permettent à la société d'augmenter ses capacités de production de 20%. Elle gagne aussi en réactivité, élément vital pour un fournisseur de la grande distribution. Les commandes sont livrées en 24 heures. «L'investissement est le seul choix permettant de suivre les évolutions technologiques et de rester compétitif face à des produits fabriqués à bas coûts», souligne Didier Hannaux. «Cela coûte plus cher en France mais on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs /», complète Marc Cerf.
À traravers les investiissements de Dodo, les deux entrepreneurs affichent clairement leur volonté de miser sur la fabrication française. D'ailleurs, en 2008, Dodo relocalise avant l'heure. «Nous avons rapatrié de Slovaquie une entité des textiles Lasson». Sur ce terrain, le binôme parle d'une même voix. «Cela impacte nos ventes parce que le consommateur y accorde de l'importance. Produire en
Chine n'est pas la solution. La France ne peut pas se contenter de devenir un pays de services. Garder les emplois en France reste une évidence pour l'avenir. D'ailleurs, certains distributeurs mettent en avant les produits fabriqués en France». Ce n'est qu'un début.
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