Et si nous mettions à fêter aussi nos chefs d'entreprise !

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• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 30 novembre 2012
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• Langue: Français

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Et si nous mettions à fêter aussi nos chefs d'entreprise !

En cette période de fêtes et de cadeaux de fin d'année, reconnaissons qu'il ne fait pas encore partie de notre culture de célébrer nos entreprises ou d'offrir des cadeaux à leurs dirigeants. C'est pourtant grâce à eux que les gens qui y travaillent, mangent tous les jours, assurent leur bien vivre matériel, et remplissent leur rôles social.

Laurent Guyot & Co [e-mail] Que se passerait-il si nous prenions le temps de les apprécier?

Pas de cadeau pour l'entrepreneur ?Certains se servent toute l'année de leur véhicule sans se préoccuper de son entretien et c'est au moment où il tombe en panne par manque de considération ou de soins, qu'ils se rendent vraiment compte de sa valeur. C'est au moment où les entreprises ferment ou se délocalisent, que l'on prend conscience de leur prix. On le voit bien en écoutant le message des médecins descendus dans la rue, leur fonction est vitale et pourtant ce dont ils souffrent le plus c'est d'un manque de reconnaissance voire d'une « stigmatisation »

Dépasser le rôle de victimeNotre chère culture française est profondément imprégnée de cette idée d'être victime de l'autorité. Cela se sent dans l'éducation, où l'enseignant est souvent perçu comme une personne qui cherche à vous nuire, alors que son rôle initial reste de vous préparer à réussir votre vie. Cela se sent aussi à propos du docteur faisant de l'argent sur votre dos, remplissant votre ordonnance de médicaments en même temps qu'il vide les caisses de la Sécurité Sociale, alors qu'il est là pour assurer votre bonne santé. L'entrepreneur lui est souvent perçu comme ne pensant qu'à son enrichissement personnel, alors qu'il prend des risques et s'engage à partager les fruits de son travail avec ses employés.

À l'inverse, élèves, patients et employés méritent la même reconnaissance, car sans eux... D'un coté comme de l'autre, être pris pour un vilain, un profiteur, installe un climat malsain qui empêche de recevoir les bienfaits de tous, et parce que cela met tout le monde dans un état de stress et de méfiance, cela nuit à la santé générale : tout le monde se méfie, les barrières se dressent et les conflits bloquent la bonne dynamique économique.

Sans perdre l'occasion de condamner certains abus réels, il serait souhaitable de changer de

perception.

Débuter la spirale vertueuse de l'appréciationprésent à l'esprit la chance que nous Garder avons de pouvoir bénéficier de compétences médicales, d'éducation ou d'emplois, donne une autre dimension à notre destinée. Car en se mettant en état de méfiance et d'appréhension, physiologiquement et psychologiquement nous entrons dans un état interne limitant de notre potentiel. À l'échelle individuelle et collective cela limite donc nos perspectives de résultats.

Participer à une sélection naturelle bienfaitrice.

Après tout, nous jouissons d'une certaine liberté dans notre pays où si notre médecin ou notre employeur ne vous conviennent pas, rien ne nous interdit d'en changer ; quitte à créer notre propre entreprise ! Ne perdons plus de temps à critiquer, sélectionnons et construisons ce que nous souhaitons.

Se responsabiliser et participer à une évolution générale !ne pas passer en revue Pourquoi les différentes entreprises voire relations avec lesquelles nous interagissons ? Et garder à l'esprit ce triple filtre : « Les apprécions-nous ? Devons-nous en changer pour mieux ? Ou créer notre propre service ? »  Pourquoi ne pas prendre l'appréciation comme nouveau standard ? Cela permet une sélection naturelle par la qualité de service, assainissant et dynamisant notre société.

Auteur de Devenez ce que vous êtes, ESF Editeur, Informations et contacts sur www.trouversavoie.com