Fabien Barcella : " Le club n'est pas à sa place"

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• Publié par: le-journal-du-rugby
• Publié le: 22 novembre 2011
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• Langue: Français

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Fabien Barcella : " Le club n'est pas à sa place"

Après une longue parenthèse néo-zélandaise avec l'équipe de France, Fabien Barcella est de retour à Biarritz pour relancer la machine du BO.

Etes-vous content d'être de retour en France ? Ça fait du bien d'être revenu au pays. On a pu retrouver le club et les copains avec plaisir.

Comment avez-vous vécu le fait de retrouver le BO à une place aussi basse au classement ? On est dans une situation un peu délicate. On a suivi depuis la Nouvelle-Zélande les résultats chaotiques de notre club. Ça faisait mal au coeur. On aurait aimé que cela se passe autrement. Malheureusement, le club est dans une situation difficile. Maintenant, il faut redresser la barre et ça passera par le travail.

En étant en Nouvelle-Zélande, n'étaitce pas dur de devoir gérer la Coupe du monde pendant que votre club, Biarritz, était en difficulté ? On arrive à dissocier les choses. On était évidemment au courant des résultats du club. Forcément, on le vivait mal. C'est difficile de voir de loin les mauvais résultats de son équipe.

Surtout que cela faisait un moment que vous n'avez pas défendu les couleurs du BO...

(Sourire) Mon dernier match officiel était une finale de Coupe d'Europe face à Toulouse en 2010. Une éternité ! Etre présent en Coupe d'Europe avec mon club était quelque chose qui me tenait à coeur. Ça faisait longtemps que je n'avais pas joué avec eux.

Aujourd'hui, espérez-vous rattraper le temps perdu ? La Coupe du monde est arrivée après beaucoup de travail. Je ne m'y attendais pas du tout même si je m'étais donné un maximum de chances pour y être. Ça m'a fait du bien de participer à la Coupe du monde sur un plan mental. Maintenant, place au club ! La déception de la Coupe du monde est-elle derrière vous ? Il faut savoir tourner la page. Je ne garde que le positif de cette aventure. Même si c'est toujours difficile de digérer une finale perdue de Coupe du monde. On a vécu une aventure extraordinaire. On s'est tous donné à fond. Après, il est normal de se dire qu'à deux points près, on changeait nos destins.

"C'est à nous de faire renaître le plaisir dans ce groupe"

Sans parler de l'arbitrage, comment avez-vous vécu les dernières minutes du match ? On savait que l'arbitrage risquait de ne pas nous être favorable. Ceci dit, c'est difficile à expliquer. Notre sentiment était partagé. On attendait ce petit détail qui aurait fait basculer le destin du match, mais il n'est jamais venu. Tous les sentiments se mêlent sur l'action. Après sur le coup, en Nouvelle-Zélande, on n'a pas pu se rendre compte de l'ampleur de l'évènement en France. On était dans notre bulle. On a tous été surpris à notre retour de voir tout le monde qui nous attendait. C'était incroyable à vivre. On a réussi un beau truc, mais en même temps, on est sûrement passé à côté de quelque chose de grand.

Qu'attendez-vous de cette saison avec Biarritz ? Il faut remonter le plus vite possible et retrouver une spirale positive de victoires. On n'est pas à notre place en étant dernier. On le sait. On a retrouvé nos coéquipiers abattus en revenant. Maintenant, c'est à nous de faire renaître le plaisir dans ce groupe.