Fahid BEN KHALFALLAH: "il faut arrêter de se cacher !"
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Fahid BEN KHALFALLAH: "il faut arrêter de se cacher !"

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Description

Fahid BEN KHALFALLAH: "il faut arrêter de se cacher !" Fahid, vous sortez d'un début de saison encore décevant, est-ce aussi surprenant que ça finalement quand on voit les performances de Bordeaux depuis deux ans ? Fahid Ben Khalfallah : Plus que de comparer avec ce qui a été fait avant, c'est ce qu'il faut faire maintenant qui compte. tout le monde parle du passé, et c'est vrai, que depuis les six derniers mois de l'époque Laurent Blanc on peut dire que les Girondins sont dans une certaine forme de continuité. Mais ça ne fait pas avancer les choses. Vous avez eu une réunion entre vous avant le match de Montpellier, qu'en estil ressorti ? F.B.K. : Cela a permis à tout le mondede s'exprimer, deprendre conscience de nos difficultés. Certains ont vidé leur sac et ça fait toujours du bien de dire la vérité. Mais désormais on a assez parlé, il faut agir et montrer de la hargne sur le terrain. La vérité, elle est là, pas ailleurs. De Blanc à Gillot, en passant par Tigana, les changements de coachs ne semblant pas changer la trajectoire des résultats, où est la solution ? F.B.K. : elle est entre nos mains, nous les joueurs. Il faut se remettre en question une bonne fois pour toutes et arrêter de tout le temps faire référence au passé. A nous d'ouvrir un nouveau chapitre. Cela fait un an et demi que ça dure, ça suffit ! Alors que vous veniez à Bordeaux, champion de France en titre, pour jouer le haut du tableau, on imagine que vous devez être déçu ! F.B.K.

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Publié le 05 octobre 2011
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Langue Français

Extrait

Fahid BEN KHALFALLAH: "il faut arrêter de se cacher !"

Fahid, vous sortez d'un début de saison encore décevant, est-ce aussi surprenant que ça finalement quand on voit les performances de Bordeaux depuis deux ans ? Fahid Ben Khalfallah : Plus que de comparer avec ce qui a été fait avant, c'est ce qu'il faut faire maintenant qui compte. tout le monde parle du passé, et c'est vrai, que depuis les six derniers mois de l'époque Laurent Blanc on peut dire que les Girondins sont dans une certaine forme de continuité. Mais ça ne fait pas avancer les choses.

Vous avez eu une réunion entre vous avant le match de Montpellier, qu'en estil ressorti ? F.B.K. : Cela a permis à tout le mondede s'exprimer, deprendre conscience de nos difficultés. Certains ont vidé leur sac et ça fait toujours du bien de dire la vérité. Mais désormais on a assez parlé, il faut agir et montrer de la hargne sur le terrain. La vérité, elle est là, pas ailleurs.

De Blanc à Gillot, en passant par Tigana, les changements de coachs ne semblant pas changer la trajectoire des résultats, où est la solution ?

F.B.K. : elle est entre nos mains, nous les joueurs. Il faut se remettre en question une bonne fois pour toutes et arrêter de tout le temps faire référence au passé. A nous d'ouvrir un nouveau chapitre. Cela fait un an et demi que ça dure, ça suffit !

Alors que vous veniez à Bordeaux, champion de France en titre, pour jouer le haut du tableau, on imagine que vous devez être déçu !

F.B.K. : Quand on signe dans un club comme les Girondins, on s'attend toujours à jouer le haut du tableau. Je ne m'attendais pas à ça. Il est évident qu'aujourd'hui et depuis longtemps le titre n'est plus d'actualité. Il nous faut sortir de la zone rouge, prendre le plus de points possibles. Nous n'avons plus le choix. et on fera le point en décembre pour voir où on en est. De toute façon, vu ce qu'on montre trop souvent, on ne peut pas espérer un meilleur classement.

A titre personnel, quelles vision avez-vous de vos prestations ?

F.B.K. : J'ai vécu une saison très difficile l'an dernier. Mis à part quelques matchs, je ne suis pas satisfait de ce que j'ai fait. Ce que je montre depuis que je suis ici n'est pas suffisant. Je ne suis pas du genre à me chercher des excuses, ni à me cacher. Je constate simplement que je n'aurais peut-être pas du essayer de me fondre dans le moule. J'ai voulu entrer dans un style de jeu qui ne me correspondait pas. Je suis fait pour dribbler, pour tenter des choses quitte à avoir du déchet, je dois revenir à ce que je sais faire de mieux. Au moins, même si ça ne marche pas mieux, je n'aurais pas de regrets.

Comment qualifieriez-vous votre coach, Francis Gillot, est-il vraiment différent de Tigana ?

F.B.K. : C'est un bosseur qui fonctionne bien avec son staff pour mettre en place son projet de jeu. Il ne parle pas beaucoup mais en même temps on peut facilement lui parler. J'aurais du mal à le comparer à tigana, l'entraîneur qui m'a fait venir ici. Avec lui, tout s'est bien passé pour moi-même si je sais que ce ne fut pas le cas avec tous les joueurs. J'étais déçu qu'il démissionne car je pense qu'il n'était pas responsable de nos mauvais résultats. La preuve. tout ça montre qu'il faut arrêter de se cacher derrière les coachs.

Un mot pour conclure sur Mickaël Landreau, qui sera entendu en commission de discipline fin octobre pour une action au cours de laquelle il vous a blessé lors du dernier Bordeaux-Lille. Vous continuez à le défendre ?

F.B.K. : Bien sûr. on se connaît depuis longtemps avec Micka et on s'apprécie. Après le match, on s'est parlé, depuis on s'envoie des textos. Il n'y a aucun problème car je sais que son geste n'était pas intentionnel. Il est sorti comme font tous les gardiens, avec les genoux en avant pour se protéger pas par méchanceté. Le seul truc c'est que je suis arrivé avant lui sur le ballon. Mais sa carrière parle pour lui, ce n'est pas un violent. Donc je trouverai anormal qu'il soit suspendu pour ça, d'autant qu'il n'a pas reçu de carton rouge.

on a assez parlé, il faut agir et montrer de la hargne sur le terrain

J'ai voulu entrer dans un style de jeu qui ne me correspondait pas.

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