"FINIR DANS LE CHAUDRON, JE NE PENSE QU À ÇA !"
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"FINIR DANS LE CHAUDRON, JE NE PENSE QU'À ÇA !"

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Description

"FINIR DANS LE CHAUDRON, JE NE PENSE QU'À ÇA !" Après votre blessure au dos, serez-vous à Geoffroy-Guichard le 29 mai prochain ? J'ai été touché, mais je ne suis pas mort. Tout va bien donc ma présence à Sainté ce jour-là est complètement d'actualité. A moi d'ici là de faire en sorte d'être bon pour être titulaire.

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Publié le 07 mai 2011
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Langue Français

Extrait

"FINIR DANS LE CHAUDRON, JE NE PENSE QU'À ÇA !"

Après votre blessure au dos, serez-vous à Geoffroy-Guichard le 29 mai prochain ? J'ai été touché, mais je ne suis pas mort. Tout va bien donc ma présence à Sainté ce jour-là est complètement d'actualité. A moi d'ici là de faire en sorte d'être bon pour être titulaire. Audelà des enjeux collectifs du PSG, qui sont de finir le plus haut possible, c'est ma grande motivation. Je ne pense qu'à ça (rires) !

Un sacré clin d'oeil du destin en tout cas ! Ah, oui, terminer là où tout a commencé serait une façon merveilleuse de boucler la boucle. A Geoffroy-Guichard, tout a commencé pour moi et tout s'y terminera... C'est une image très forte et franchement je ne pouvais pas espérer une fin aussi symbolique et belle.

Au-delà de la symbolique, il y aura aussi un enjeu certainement fort pour l'Europe ? J'espère qu'il y aura un enjeu fort, cela permettra de minimiser le côté jubilé que les médias vont certainement mettre en avant. Je ne voudrais pas en faire trop non plus, juste remercier quelques amis que j'ai conservés à St-Etienne.

Vous le Lyonnais êtes souvent revenu en terrain ennemi... (il coupe) Il n'y a pas d'ennemi qui compte ! Il n'y a que des adversaires, mais sûrement pas d'ennemis, et surtout pas à St-Etienne en ce qui me concerne. J'ai vécu une super expérience de cinq ans au centre de formation et avec les pros à l'ASSE, puis j'ai enchaîné onze ans et demi à Lyon et je n'ai conservé de toutes ces années que des amitiés que je conserve aujourd'hui alors que je suis au PSG.

N'empêche, si vous battez les Verts et que vous les privez d'Europe, ce qui est encore possible, il sera difficile de faire la fête... Je porte le maillot du PSG donc je vais tout faire pour gagner. L'idéal serait qu'un nul satisfasse tout le monde, mais je vous préviens tout de suite je ne suis jamais entré sur un terrain pour faire un nul, toujours pour gagner, et le fait que ce soit mon dernier match qui se déroule dans le Chaudron ne changera rien à l'histoire. Le seul truc qui va changer ce jour-là pour vraiment faire la fête, c'est que je n'aurai pas le bon maillot (rires) ! Je sais où je vais mettre les pieds, le Chaudron, je connais.

Depuis votre départ en 1997, n'avez-vous jamais eu l'opportunité de revenir à St-Etienne comme joueur ? Je n'aurais pas été contre, mais mes ambitions m'ont amené ailleurs. Même si ma vie sera certainement construite sur Paris, avec d'abord un rôle de consultant, je ne ferme pas la porte à un retour dans le cadre de ma reconversion peut-être... Je suis ouvert. Je garde de tels bons souvenirs de mon passage au centre de formation... J'ai eu l'immense privilège d'effectuer mon apprentissage dans ce club si populaire et médiatique. Fran-chement, je ne pouvais pas rêver mieux que de côtoyer des éducateurs comme Jeannot Dees. Dans le même esprit, je me réjouis de voir un Lionel Potillon dans l'organigramme du club car il est complètement, avec d'autres, dans l'esprit vert.

Que pensez-vous de la saison des joueurs de Galtier ? Je suis heureux qu'ils aillent mieux et que les supporteurs aient enfin retrouvé le sourirecette saison. Je regarde aussi avec beaucoup de respect le parcours de Jérémie Janot qui va, je le sais, battre le record de Curkovic... Je le connais bien et il est la preuve vivante qu'il faut toujours croire en son destin, qu'il ne faut pas se laisser enfermer dans les préjugés. Quand on a la volonté, quand on travaille, on peut y arriver même en se trimballant son petit mètre soixante quinze ! C'est une leçon pour tout le monde. Il est le symbole d'un club qui a connu pas mal de changements ces dernières années, mais qui reste marqué par les plus fidèles comme Janot. J'ai été fier de porter ce maillot.

"MÊME SI MA VIE SERA CONSTRUITE SUR PARIS, AVEC D'ABORD UN RÔLE DE CONSULTANT, JE NE FERME PAS LA PORTE À UN RETOUR À SAINTÉ..."

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