FOYER MBAMOIS N°1: journal de l Association des Elèves et Etudiants Mbamois de Maroua (AEMA)
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FOYER MBAMOIS N°1: journal de l'Association des Elèves et Etudiants Mbamois de Maroua (AEMA)

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Description

Journal de l’Association des Élèves et Étudiants Mbamois de Maroua (AEMA) N°01/ 2013 Tél.: 76516156 / Récépissé de déclaration d’association N° 48/RDA/K22/SAAJP Le Président de la Grande Famille Mbamoise de Maroua bat le tam-tam: Les Jeunes Mbamois doivent répondre à l’appel du tam-tam de l’effort… L’ AEMA, 4 ans déjà! Et ça continue... La jeune fille mbamoise et la question du célibat Les billets d’aide ou les coupons de la discorde L’Étudiant de l’UMa: vie et vivres alimentaires P A G E 2 PAGE 2 Équipe de la rédaction Directeur de publication: Jean Claude BIABAK Rédacteur en chef et Infographie : Gilbert BABENA Sommaire Conseiller technique de la rédaction: Joseph ENOAH Éditorial Secrétaire de la rédaction: Gabriel KABIAGNEN ELOK Page 2 Rédaction: Entretien avec M. Joseph ENOAH Harlette Stéphanie NWATCHOK Page 3 Hyacinte Hervé O. BABONGEN Les billets d’aide ou les coupons de Charlie BELING la discorde Page 5 Nadeige KEBEYENG L’AEMA, 4 ans déjà! Et ça continue...

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Publié le 28 août 2013
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Journal de l’Association des Élèves et Étudiants Mbamois de Maroua (AEMA) N°01/ 2013 Tél.: 76516156 /Récépissé de déclaration d’association N° 48/RDA/K22/SAAJP  
Le Président de la Grande Famille Mbamoise de Maroua bat le tam-tam:
Les Jeunes Mbamois doivent répondre à l’appel du tam-tam de l’effort…
L’ AEMA, 4 ans déjà! Et ça continue...
La jeune fille mbamoise et la question du célibat
Les billets d’aide ou les coupons de la discorde L’Étudiantde l’UMa: vie et vivres alimentaires
PAGE 2
Équipe de la rédaction
Directeur de publication:Jean Claude BIABAK Rédacteur en chef et Infographie :Gilbert BABENA Conseiller technique de la rédaction:Joseph ENOAH Secrétaire de la rédaction:Gabriel KABIAGNEN ELOK Rédaction:  Harlette Stéphanie NWATCHOK  Hyacinte Hervé O. BABONGEN  Charlie BELING  Nadeige KEBEYENG  Patrick Raoul MOUSSENI OMONG  Marceline KENEMBENI BOUSSOUGUE  NOUSSAÏBA ADAMOU Comité de relecture:Gilbert BABENA & NOUSSAÏBA ADAMOU
i l Éditor a FOYER MBAMOIS,  
le nouveau bébé de l’AEMA Sles fes leeutno cca semmiuq nafnel  .tnemetdes rèAps  éocuohc-sesnniaa dont lr deuleu contractions soigneusement contrôlées par ses membres, l’AEMA vient d’accoucher d’un nou-veau bébé du nom deFOYER MBAMOIS (FM).  LeFMest le journal d’information de l’Association des Élèves et Étudiants Mbamois de Maroua. Il vient combler le désir des per-sonnes qui ont voulu lire l’actualité, se lire et lire le Mbam à travers la plume des jeunes de cette association. C’est aujourd’hui un rêve qui se réalisera chaque année.  Esquissons une sémiotique rapide de ce titre intriguant. En fait, le foyer représente un espace aménagé pour y faire du feu. Dans l’univers culturel africain, il est le symbole de la solidarité, le lieu où la vie prend tout son sens et la sagesse toute sa force. Le terme « Mbamois », quant à lui, est l’adjectif qui fait référence au Mbam (Mbam et Kim; Mbam Inoubou). La prononciation euphonique de cet adjectif augure une sémantique élogieuse: le Mbam, c’est la force, le travail, la solidarité, etc. Il ne fait plus de doute que le journalFOYER MBAMOISportera les valeurs dégagées de cet-te analyse.  Ce tout premier numéro donne la paro-le au père de la Grande Famille Mbamoise et analyse le social sur les plans sanitaire, rela-tionnel et éducationnel. Deux pages entières sont accordées à la littérature. En faisant si-gner ces deux pages par une fille du Djérem
Sommaire Éditorial Page 2  Entretien avec M. Joseph ENOAH Page 3  Les billets dlaai ddies ocou rldees   coupons de Page 5  L’AEMA, 4 ans déjà! Et ça continue... Page 5  La banane, un iPgmaéngoed ir6cap tnemas oirf  é  Plat d’escargotPsa gpeo u7 rep 6  rsonnes  La jeune fille mbamoibsae te t la ques-tion du céli Page 8  « Ça peut servir »: ro ari-té initié p apr ljAetE dMeA  s olid Page 9  Allô! Allô! Quel temps fait-il à Ma-roua? Page 9 Étudiant de l’UMa: vie et vivres ali-mentaires Page 10  Découverte: les vers inédits de Che-rubin Judaime Page 11
(NOUSSAÏBA ADAMOU), nous avons voulu montrer notre ouverture au monde. Autre argument qui corrobore cette position: le poète à l’honneur est d’une identité culturel-le autre que celle dont nous faisons l’apolo-gie ici. Longue vie àFOYER MBAMOIS!!! Bonne lecture à vous!!! Gilbert BABENA
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ENTRETIEN Le Président de la « Grande Famille » MBAMOISE de Maroua parle à
sa jeunesse...
La Famille Mbamoise de l’Extrême-Nord (FAMEN) est l’instance associative qui assure principalement le rassemblement des peuples mbamois et le rayonnement de la culture du Mbam. Communément appelée « La Grande Famille », elle a prin-cipalement pour tâche de fédérer les efforts qui sont déployés au niveau des petites familles mbamoises. Foyer Mbamois a donné la parole à monsieur Joseph ENAOH, Président de la FAMEN. FpOoYuErRl ’hMoBnAneMuOrIqSu(eF vMo)u:es condaous sommrt eosilnmséà ê steà-- oirr cr,abM n ,mrid el eieurmonsprés le cr i eMà t  eesirdate peattnc s en accus faiteon senidt red liilolèm eik de trese tenotr mundentretien. nous entraider. C’est cette solidarité qui fait qu’on se sente   arrivent les mauvais jours. Je quandencadrés et entourés Joseph ENOAH (JE) : également vous direC’est moi dois qui devrais vous remercier. En qu’il y avait le souci de réalité vous me faites une grande faire connaître la culture surprise puisque je n’étais pas Mbamoise ici, à Ma-informé que vous mettiez sur pied roua. un journal. Mais bon, puisqu’il s’agit d’une surprise agréable, jeFM :Nous sommes au ne peux que vous en féliciter et courant de l’existence moi je vous dis merci de m’avoir des petites familles mba-sollicité pour meubler vos toutes moises au sein de la premières colonnes. grande famille. Ne pen- sez-vous pas qu’elles  peuvent participer à la FM :Avant de commencer, mon- division du Grand Mbam sieur, on aimerait vous connaître. ou alors… ? Autrement dit, qui êtes vous ? Vos origines, votre parcours scolaire et votre vie professionnelle.JE :Oui, si on fait une  degré de l’existence à la fois de la gran-JE :Je suis monsieur ENOAH Josep etites familles, on peut être tenté de gassina. Je suis marié, père de huit tes familles sont incompatibles avec la de mon parcours scolaire, j’ai fait euvent participer soit à la fragiliser soit suis sorti avec un Baccalauréat D. Mes études universitai- à la combattre. Cependant, je crois qu’il faut passer à une res, je les ai faites dans le domaine du droit. Depuis 1987, lecture au second degré pour comprendre que les petites j’étais cadre à la CNPS où je suis entré comme contrôleur familles agissent plutôt en vue de dynamiser la grande par voix de concours. Par la suite, j’ai cumulé cette fonc- famille. Elles font un travail complémentaire afin de pro-tion avec celle d’huissier de la CNPS. Je précise que j’ai mouvoir la solidarité et la fraternité dans le Mbam. Je puis assumé seul cette deuxième fonction pendant une dizaine vous dire qu’il vaut mieux voir les choses de cette façon. Je d’années sur le plan national. Malheureusement pendant peux aussi vous retourner la question puisque votre asso-mon séjour ici à Maroua nous avons eu un petit incident ciation est une grande famille en miniature… Imaginons qui se gère aujourd’hui devant les juridictions. En atten- que la grande famille interdise les petites familles, cela dant, j’accorde mes prestations à une ONG de la place en engendrait une incompréhension totale et contribuerait à l’occurrence le CDD. briser les objectifs de départ. Les petites familles sont aus-si le lieu par excellence de se sentir sanaga, banen, bafia ou  FM :et d’être liés par la langue. Cette différence par-nous parler de la grande famille mba-Pouvez-vous   yambassa moise de Maroua. L’objectif visé et les activités que vous ticipe de l’enrichissement du Mbam. menez ?  FM :L’association que vous dirigez suit au quotidien les JE :Je suppose que vous voulez qu’on vous dise comment de L’AEMA ? activités est née la FAMEN (Famille Mbamoise de l’Extrême-Nord), qu’on remonte à sa naissance, à ce que les pères fonda-JE :Je répondrai par l’affirmative en prenant le bureau de teurs avaient en idées. S’agissant de sa création, j’avoue l’AEMA à témoin. Les activités de cette association nous que je ne peux, à l’état actuel, vous donner les dates exac- intéresse au plus haut niveau. En matière de culture, nous tes. Par contre, au regard des documents que je parcours considérons qu’elle est le bras séculier de la grande famil-et de l’esprit qui s’est transmis de génération en généra- le. Avant l’arrivée de l’Université de Maroua, la culture tion, je puis avouer que l’esprit qui a animé nos aînés a été était animée par les parents qui ont regagné, pour beau-l’esprit de solidarité et d’entraide. Comprenez qu’à plus coup, le grand sud pour des raisons diverses.
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ENTRETIEN Dieu merci ! les jeunes sont arrivés et ont redonné vie à la pour féliciter l’AEMA qui pense souvent à inviter à sa table culture mbamoise. Pour ces raisons, nous nous devons de les familles mbamoises d’ailleurs à l’instar de celle de Ga-leur prêter une oreille attentive en leur assurant un suivi roua, de Mora et de Kousséri. Vivement que celle de de proximité. Ngaoundéré y soit conviée !   FM :L’implication de l’AEMA dans la promotion de laFM :relève se prépare bien dans le Grand la  Président, culture mbamoise à Maroua vous semble-t-elle crédible ? Mbam ? Votre analyse personnelle.  JE :Cette question suscite un tout petit peu l’amusement JE :Si ce n’était pas le cas on aurait cherché à changer le dans la mesure où elle pourrait être reformulée en ces ter-cours des choses il y a longtemps. Même si aucune œuvre mes : les Mbamois veulent-ils continuer à vivre ou pas ? ― humaine n’est parfaite, les efforts remarquables de l’AEMA Il va de soi que cette charge revient à la jeunesse. Si cette restent à encourager. Il me souvient qu’elle a remporté des dernière ne prépare pas la relève alors elle condamne sa prix lors des terre natale à l’extinc-concours organi- tion. Or, nous savons, sés au niveau deJE: "Si la jeunesse veut réussir il faudraitvous et moi, que le la région pour nequ’elle garde en esprit que la voix idoineMbam a sa place dans pas parler simple- notre pays. De manière ment de la ville deest le travail. Cela est valable pour la jeu-concrète, le Mbam se Maroua. Elle doitnesse camerounaise en général et la jeu-fraie un chemin sur le néanmoins savoir en particulier." isenesse mbam plan politique, économi-qu’il ne faut pasoque et culturel. En re-dormir sur ses gardant tous ces jeunes lauriers. C’est mbamois qui se battent, pour cette raison que nous formulons le vœu qu’elle amé- on peut conclure que la relève se prépare tant au niveau liore le travail qu’elle fournit déjà. des collectivités locales mbamoises qu’au niveau national.   FM :Pensez-vous que la promotion de la culture mbamoi-FM :Pour finir, quels conseils pouvez-vous donner à la se peut impulser le vaste chantier de développement de jeunesse camerounaise en général et à celle mbamoise en nos localités ? particulier ?   JE :Le développement va de pair avec l’aspect culturel. ÀJE :J’ai une valeur qui me tient beaucoup à cœur. J’aime à cet effet, il faut considérer que la réalisation première du la répéter partout où parole m’est donnée. Je fais confiance Mbamois commence dans sa culture. Le référent identitai- au travail !(Avec insistance). La réussite et le développe-re se doit donc de dicter l’action du Mbamois dans sa mar- ment n’ont de secret que le travail. C’est cette conviction che pour le développement. Dans le concert des nations, qui fait que vous ne me trouverez jamais en train de jouer les expériences ont montré que la culture est le socle du aux jeux de hasard. Si la jeunesse veut réussir il faudrait développement. Les jeunes semblent avoir compris cela qu’elle garde en esprit que la voix idoine est le travail. Cela dans la mesure où, j’espère ne rien trahir dans ces colon- est valable pour la jeunesse camerounaise en général et la nes, le thème retenu pour votre conférence(27 juinen particulier. À chaque fois qu’on metjeunesse mbamoise 2013) porte sur la question de la relève et donc du déve- de la volonté dans le travail, on y récolte toujours des loppement du Mbam. fruits.   FM :Parlez-nous maintenant de vos rapports avec d’au-FM :Merci monsieur le Président et bonne chance pour tres associations mbamoises du Septentrion et même d’ail- tous vos projets. leurs…  JE :C’est moi qui vous remercie une fois de plus. L’idée de JE : promouvoirJe suis à mon aise lorsque je parle des relations qui la culture mbamoise par un journal atteste de unissent la grande famille mbamoise et les associations votre dynamisme. Je vous encourage ! sœurs du Septentrion. La distance kilométrique qui nous sépare d’avec les associations du grand sud a renforcé le Propos recueillis parGabriel KABIAGNEN ELOK  rapprochement avec les familles mbamoises présentent dans le Septentrion. En guise d’illustration, l’évêque de Bafia est venu rendre visite à la communauté mbamoiseAmouràr iroelu oevl énde iebs uà' dt poisti s i»  àeo.nlolu  ev: « D és entitne emanié hu du Septentrion sous la demande des associations mbamoi-(PDRi e2u0,1l2e prochain, l'humanité, la patrie) e ses. Le regroupement des familles mbamoises des trois régions septentrionales (Adamaoua, Nord, Extrême-Nord)   Vive l’amour  a eu lieu à Garoua. L’implication des médias à cet évène-l’amour, car la vie est très brèveVivons ment témoigne de ce qu’il a été un succès. C’est une preuveitV! L  eet e !iVet va commmps senle fone Ce. itured snossq eriaf otreue nr gr cœuCsevè esnl  tadspa ndler eu ldeomaq rul euiv ae est vie. palpable de l’union. Je profite également de cette tribune  É Yannick Luc TIKW
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CHRONIQU Les billets d’aide ou les coupons de la discorde Ils sont devenus très fréquents dans notre société, dans nos cérémonies et même dans nos prévisions qu’il semble impossible d’organiser un événement sans eux. Nous parlons justement des billets dits d’aide. L’appréhension que l’on a de cette routine sociétale diffère d’un camp à l’autre. erçus à l’origine comme un coup de pouce pour des retombées de ces billets d’aide. Entre dépense sys-Pl  du pécule reçu et spéculations sur la gestion tématique’organisation des événements, les billets d’aide ont fait du chemin avant de devenir très controversés. des récoltes de billets, les logiques d’intérêt sont sou-En effet, la signification attribuée à ces coupons vent tout autre. Les uns souhaitent vider les caisses de papier reste très dépendante du camp dans lequel quand ils ne se voient pas reconduits aux postes de l’on se trouve. Si pour les initiateurs d’un événement responsabilité qu’ils occupent au sein de l’organisation cela semble logique dans la mesure où les billets d’aide ou de l’association qui les chapote. Les autres mem-sont un signe de solidarité reconnu dans notre contex- bres par contre voudraient se montrer parcimonieux te (africain), pour les récepteurs, la signification est quant à la qualité de la dépense.. tout autre. Le sourire aux lèvres, la courtoisie de mar- Conscient de ceci que les débats relatifs aux que ou encore l’accoutrement de classe qu’arborent billets d’aide seraient très houleux si on met les de-ceux qui distillent les billets d’aide pour faire bonne mandeurs et les donateurs en situation de face à face, impression chez ceux à qui ils sont destinés, trouvent cet espace est certainement idoine pour suggérer des comme monnaie de change des avis très divers. Pour façons d’aborder la question. Les demandeurs gagne-les uns c’est très souvent : « Je ne les veux pas ! » ; raient à être plus entreprenants afin de tendre vers « Tout le temps ? » ; « Je n’ai pas/plus d’argent ! » ; une autonomie. Ils écarteraient ainsi toute tentative « Vous aussi, vous serez comme nous et l’on vous de- stratégique de manipulation, initiée par une élite, à des mandera autant ! » ; « Cessez de demander toujours ! ». fins politiques à l’approche des échéances électorales Les répliques des autres sont souvent spontanées et comme c’est très souvent le cas. Quant aux donateurs, c’est sous un air de complicité qu’on vous dira : il faut retenir que le statut de parent, d’aîné ou d’élite « L’événement c’est pour quand ? Je vous appellerai. » ; qui leur est reconnu d’office ne souffrira d’aucune en-« J’ai moi aussi été comme vous et je ne peux refuser torse quelque soit la réponse qu’ils apporteront aux de vous venir en aide en cas de sollicitation. » ; « Tenez billets d’aide. Les sollicitations des donateurs vont ceci, je ne serai pas là plus tard »… Ces réponses sont dans le sens de leur accorder plus de considération. Au de nature à frustrer ou à raviver les esprits des uns et vu de ces considérations, la bienséance recommande des autres sans pour autant taire le conflit sur la dou- alors que les donateurs accueillent les demandeurs ble appréhension des billets d’aide. dans leur bureau ou leur domicile avec ne fusse qu’un S’il y a un point à l’origine des différends qui sourire car très souvent ils n’en demandent pas plus. surviennent dans la dialectique entre demandeurs et donateurs, c’est effectivement la gestion et l’utilisationHyacinte Hervé O. BABONGEN VIE ASSOCIATIVEL’ AEMA, 4 ans déjà! Et ça continue...
L’Association des Élèves et Étudiants Mbamois de Maroua (AEMA) a déjà quatre (04) ans. Petit coup d’œil dans le rétrovi-seur avant d’amorcer le virage de l’avenir en toute sécurité.
Si l’année 2008 est celle des grandes ambitions riches que celles écoulées. L’AEMA envisage aller au pour le Président de la République, elle l’est également chevet des couches sociales défavorisés pour leur ap-pour les filles et fils du Mbam résidant à Maroua. L’AE- porter un peu de réconfort. Les jeunes élèves, eux, se-MA, puisqu’il s’agit d’elle, a aujourd’hui quatre (04) ront soutenus à travers un programme d’assistance ans. visant à améliorer leurs performances scolaires. En quatre années d’existence, la jeune associa- Les quatre (04) années d’actions de l’AEMA ne tion mbamoise s’est attelée à rassembler ses jeunes pourraient être présentées dans leur exhaustivité dans ressortissants autour d’un projet commun: la solidari- les colonnes de ce journal. La naissance du journal té et la promotion de la culture mbamoise. FOYER MBAMOIS est la preuve que les choses bougent Autour d’une identité culturelle connu et re- au sein de l’AEMA. C’est aussi la preuve que cette der-connu par tous, les jeunes des lycées et collèges, les nière privilégie les actes à la parole. La quête de l’ex-élèves-professeurs et les élèves-ingénieurs ont défen- cellence pour faire triompher le nom du MBAM conti-du ces objectifs comme en témoigne le prix glané au nue… Le train allant dans cette direction admet les re-festival Yewalta devant d’autres associations plus viel- tardataires à tout moment. Que la paix des ancêtres les d’âge. accompagne l’AEMA dans ses projets! Les années à venir s’annoncent encore plusJean Claude BIABAK F O Y E R M B A M O I S N ° 0 1 / 2 0 1 3
PAGE 6 SANTÉ La banane, un médicament parfois ignoré... Les diététiciens sont fermement attachés au principe qui stipule que le corps nous rend en santé ce que nous lui donnons en nourriture. Dis-moi ce que tu manges et je te parlerai de ta santé.― Une banane. Qu’est-ce que je gagne?
es bananes contiennent 3 sucres natu-rels : sucrose, fructose et glucose combi-nés avec des fibres. Une banane donne instantanément un gain d’énergie subs-tantiel.Les recherches ont prouvé que la consom-mation de deux (02) bananes fournit assez d’é-nergie à l’organisme humain pour un entraîne-ment rigoureux de 90 minutes. Pas étonnant que la banane soit le fruit le plus apprécié des athlè-tes. Toutefois, l’énergie n’est pas la seule vertu de ce fruit. Il peut également aider à guérir ou préve-nir un nombre incalculable de maladies s’il est intégré au régime alimentaire quotidien.
·Dépression  Un sondage mené auprès des personnes dépressives à révéler que ces derniers se sentent beaucoup mieux après avoir consommé de la ba-nane. Cela s’explique par le fait que la banane contient du tryptophane, un genre de protéine que le corps converti en sérotonine. Connu com-me relaxant, cette protéine améliore l’état émo-tionnel de l’individu souffrant de dépression en lui procurant généralement de la bonne humeur.  En cas de dépression, oubliez les pilules —   mangez une banane. La vitamine B6 qu’elle contient régularise le niveau de glucose dans le sang, lequel peut affecter votre état émotionnel. ·Anémie  Élevée en fer, la banane peut stimuler la production d’hémoglobine dans le sang aidant à diminuer l’anémie. ·Pression  Ce fruit tropical unique est extrêmement élevé en potassium. Toutefois, son faible taux de sel le rend parfait pour combattre la pression et la crise cardiaque. ·Pouvoir de concentration  Les recherches ont démontré que les fruits
élevés en potassium peuvent aider à l’apprentis-sage en rendant les pupilles plus alertes. ·Constipation  La quantité élevée des fibres contenues dans la banane peuvent régulariser votre système digestif si elle est incluse dans votre alimentation quotidienne. Plus besoin de laxatifs. ·Gueule de bois  Une des façons les plus rapides de faire passer une gueule de bois est de se faire une bar-botine à la banane, sucrée au miel. La banane cal-me les ulcères gastriques et, avec l’aide du miel, fait grimper le niveau de sucre dans le sang pen-dant que le lait calme et hydrate votre système. ·Brûlures d’estomac    La banane contient un anti-acide naturel. Alors pour toutes brûlures d’estomac, mangez une banane pour calmer la douleur. ·Nausées matinales  Prendre une banane comme collation entre les repas aide à garder et stabiliser le niveau de sucre dans le sang et ainsi éviter les nausées mati-nales. ·Nervosité  Riche en vitamines B, la banane aide à apai-ser le système nerveux.  Obésité ·  Des études effectuées ont démontré que le stress au travail amène les gens à se gaver de choco-lat, bonbons et croustilles. Après vérification auprès de 5 000 patients d’hôpitaux, les chercheurs en sont venus à la conclusion que les personnes obèses avaient un emploi plus stressant. Le rapport conclu que, pour éviter des mélanges de sucre et de sel, nous devons contrôler notre niveau de sucre dans le sang, et en prenant des collations élevées en hydra-tes de carbones toutes les deux (02) heures permet de le garder stable. ·Ulcères  La banane est utilisée dans les diètes pour combattre les problèmes intestinaux. C’est le seul fruit cru qui peut être mangé sans inconfort pour ce genre de cas. Elle protège également l’estomac en neutralisant l’hyperacidité et réduisant l’irritation. ·Contrôle la température   Plusieurs cultures considèrent la banane comme un fruit rafraîchissant pouvant baisser au-tant la température émotionnelle des femmes
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PAGE 7 SANTÉ enceintes. En Thaïlande, par exemple, les femmes enceintes mangent la banane pour s’assurer que leur bébé naisse avec une faible température. ·Fumeur  La banane peut également aider les gens vou-lant arrêter de fumer. Le B6, B12 qu’elle contient, de même que le potassium et magnésium s’y retrou-vant, aident le corps à récupérer des effets de man-que de nicotine. ·Stress  Le potassium est un minéral vital, lequel aide à normaliser le pouls, envoie de l’oxygène au cer-veau et régularise la rétention d’eau. Lorsque vous êtes stressé, votre métabolisme augmente, rédui-sant votre niveau de potassium. Ceci peut être cali-bré avec l’aide d’une collation élevée en potassium telle qu’une banane. ·Crise cardiaque  Selon une recherche effectuée par « The New England Journal of Médicine, » manger des bananes régulièrement peut réduire le risque de décès par crise cardiaque d’environ 40%!  Verrues ·  Ceux qui n’utilisent que la médecine naturelle jurent que si vous voulez vous débarrasser d’une verrue, prenez un morceau de peau de banane et placez-la sur la verrue, le côté jaune vers le haut. Maintenez la peau en place avec un «plaster» ou un ruban chirurgical!  En somme, la banane est vraiment un remède
naturel qui soigne et/ou apaise beaucoup de mala-dies. Lorsque vous la comparez à une pomme, elle contient quatre (04) fois plus de protéines, deux (02) fois la quantité d’hydrate de carbone, trois (03) fois plus de phosphore, cinq (05) fois plus de vitamine A et fer, et deux (02) fois plus de minéraux. Elle est également riche en potassium et est l’un des aliments les plus nutritifs.  Patrick Raoul MOUSSENI OMONG
POÉSIE
 
Je t’offre un biscuit  Un petit biscuit, Beurré, peu sucré, Bon pour la santé… Et bon appétit!   Yannick Luc TIKWE  
CUISINE Plat d’escargots pour 6 personnes L scegoarfé tronnces lnsdaaots nstullap  pae-r  ctnnseivounverue ié letébr tnu tseulqsm loIrNuGitRsÉdDeItEoNmTaSt:e e dlokitsgoarscéyotten   30 ,s10   sesiad 20 suog 0l,3 , oignon, 01 gros caoyères, surtout en saison pluvieuse. Il est connu piments, du sel, de l’huile végétale (un verre), 03 sous le nom de « Bebui » chez les Bafia, « Boguor » cubes de cuisine. chez les Yambetta et «èngol » chez les Ba- nen, etc. Le plat d’escargots est apprécié de"Le plat d’escargots tous les peuples du Mbam. tousest apprécié de   PRÉPARATIONAvant la préparation, illes peuples du Mbam."  : faut nettoyer les escargots à l’aide d’une pierre à écraser : casser la coquille des escargots pour enCUISSON:Dans une marmite chaude, verser le verre extraire la chair puis couper les têtes, jeter et met- d’huile, ensuite les escargots et une pincée de sel, tre la partie restante dans une assiette à l’intérieur remuer et laisser mijoter pendant 5 minutes. Ajou-de laquelle vous aurez préalablement lancé quel- ter ensuite le mélange tomate, oignon et ails écra-ques pierres blanches. Une fois le nettoyage termi- sés; un peu d’eau, les piments et laisser cuire pen-né, remuer pendant trois à quatre minutes les dant 10 minutes. chairs d’escargot avec la pierre blanche sans ajou- Votre plat d’escargots est prêt ; servir chaud ter de l’eau. Rincer abondamment avec de l’eau et avec un complément de votre choix. renouveler l’action (chairs d’escargot + pierres Bon Appétit ! blanches) jusqu'à ce qu’il n’y ait plus de matière  gluante.Charlie BELINGetNadeige KEBEYENG    
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OPINION La jeune fille mbamoise et la question du célibat
Le mariage est une étape très importante dans la réussite d’une vie. Avec l’évolution et l’impact du modernisme, cet idéal a perdu du terrain dans les esprits des uns et des autres au détriment du célibat qui prend une ampleur notoire. Ici, nous nous essayons de comprendre les raisons qui justifient l’état de célibat de plus en plus marqué et remarqué chez les filles mbamoises. l oute pour personne que l’Homme ment aujourd’hui, la fille veut faire ce qu’elle désire In stinfea -deme l com iedtnf iv sll  a es.e ,i tistoned fréoa s s gnltae,sEalîtqe  reeitvu oecncu  etuiqa fi ue nitfauc a dun prévoit, passe de vie à trépas. Ainsi, l’organisation de milial en protestant que l’amour n’a pas de limites. sa vie passe par le mariage qui n’est rien d’autre que Posons-nous la question cependant de savoir pour-le fait d’unir un homme et une femme devant Dieu quoi nos grand-mères, nos mères ont réussi dans ce et/ou les hommes. En dépit de cette aspiration socia- système qui semble bien rodé ? Comment ne pas le, le constat est établi que les générations actuelles croire que le modernisme influence les décisions de font de plus en plus le choix du célibat. Dans le Mbam nos jeunes sœurs qui s’y complaisent dans le célibat? spécifiquement, l’on note une croissance du statut de Les gazelles du Mbam tournent volontairement le célibataire chez les jeunes filles. Pis encore, ces der- dos à nos traditions pour embrasser aveuglément la nières ont des enfants à charge avec des individus culture occidentale. En effet, si l’Occident se montre qui ont pris la clé des champs après l’annonce de la encore plus exigent face au respect des droits de la nouvelle. Ce constat est-il propre au Mbam ? Doit-on femme, l’Afrique, elle, reste encore dans un système penser à une malédiction ou à une perte des valeurs où la soumission est de règle. La fille Mbamoise de-fondamentales qui régissent la culture mbamoise ? vrait donc comprendre que l’homme est responsable Plusieurs hypothèses sont à explorer. du couple, ce qui ne signifie aucunement une soumis- En effet, après investigations, certains repro- sion aveugle. cheraient à la fille Mbamoise l’orgueil qui va toujours Quelque soit ce qu’on dira ici, il reste difficile avec le manque de soumission car, disent-ils, elles d’étrangler la soli-veulent commander. Or, on sait que la femme, mère tude dans laqu de l’humanité doit jouir d’une humilité sans pareille, nos sœurs se comme le dit cette pensée:« le cœur d’une femme esttrouvent souv un océan dans lequel se trouve toujours le pardon » juste. Retenons En d’autres termes, la femme, ou plus précisément la la soumission, l’ jeune fille mbamoise, doit être au service de sa famil- milité, l’entent le et de la société. La Mbamoise est travailleuse, in- dialogue et la p génieuse et belle. Outre ces qualités, elle fait preuve re peuvent d’une certaine rébellion qui met souvent son parte- d’une utilité. naire en situation de défi. Le conflit naît à partir du moment où les jeunes Mbamoises ne tolèrent pas lesGabriel KABIAGNEN ELOK défauts de leur mari (et de sa famille) tels que l’infi-délité, « la dictature », l’ingérence dans le couple, etc.POÉSIE  En outre, le conflit de génération peut être si-gnalé comme une principale cause du cL’ermitage ?J’imaginais, de là-bas, Mbamoises. Autrefois, les familles se co soirées crépusculaires [les pour le choix du partenaire de la fille. MaComme de véritables,  La Régionalera gs ndâgd e, e[ iqnu é   n spe s  urjoluaoatv sieac Jatlbudib esiregÉ imatlre tait une affaire des Parce que, avec le silence, d’Épargne et de Crédit [tout seulUn havre pour les vieux hommes [ On s’assimile au mort dans le  Mais le cosangtreasi. re ma été confirmé        [cimetière après le deuil Par un roseau s’y étant confiné. Je pensais aussi que les nuits  [dans la solitude CCee  qdueren, iseur ra lveairt mpitua ignef, iromn eeru t affirmé Le sommeil nest bercé que     [par l’inquiétude En effet, j’avais mon détail Je pensais…. Et la Le partenaire de l’économie  Sur tec ed et pmo?c  e lrneaanitiitnotle  s[imea  v t e  Où nexiste plu sldaejtcfi« s idolreai  »  Le partenaire de la vie...Pr ou iomtéc tia enudaivie la l Oùiassocnnn anaece ntmeug de TIKWEYannic Luc k  taille.  F O Y E R M B A M O I S N ° 0 1 / 2 0 1 3
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SOCIÉT « Ça peut servir! »: projet de solidarité initié par L’AEMA Entre recyclage, réduction du gaspillage et envie de se sentir utile, les raisons ne manquent pas pour témoigner aux autres notre sensibilité à l’égard de ce qu’ils vivent. C la st àe dsuitsaetnuv tstac noernve dé- rregue tedp orsetirane és eddilo éunn lauvmor oi euq eonanitnolasom-in-luess  ntorues  g  dividus par le biais des dons. Ces derniers peuventionale et même mes penchés, au sein de l’AEMA, sur la problémati- être matériels ou financiers et ne serviront exclusive-que de la solidarité dans notre société. Ainsi nous ment qu’à la satisfaction des besoins de ceux qui ont nous sommes dit que plusieurs effets personnels que été dépossédés de quelque manière que ce soit. Ces nous négligeons très souvent dans nos domiciles atti- biens seront restitués à ceux-ci après nettoyage et rent la convoitise de certains nécessiteux. empaquetage par la grande famille des élèves et étu-diants de Maroua. Pour ce qui est spirnojsectr it« L eÇa ai nslpiee iutdtm asonetsir vv icre !t dte»u   i ! »rvir tesp ue «aÇej tt-ec snad isnia tidu  ro ptmeiivot"l eLde l’argent récolté, il faut men-s nscrtionner qu’il servira à l’achat des lancée avec pour prescrip-te lancée avec pour prescriptionproduits de nettoyage des objets (savon, détergent, eau de ja-tàoi uoc nue und xc aopqupupio  rdsteeo rpn to uundc ées mosuuorcniiirase.l   ceà l ia ui quxdppaetronu r sourire ou un cuo pedp uoecs covel…) ; des dentifrices, des médi-caments, du matériel de distrac-Plus concrètement, le pro-sont démunis. " tion (ballons, jeux de maillot, jet « Ça peut servir ! » se scrabble, damier, ludo, etc.) résume ainsi qu’il suit : vous avez des objets Le concept « Ça peut servir ! » est une initiati- (vêtements, chaussures, meubles, cartables…) que ve développée par un groupe de jeunes volontaires vous n’utilisez plus, mais dont vous jugez l’utilité en- mbamois déterminés à entrevoir une solidarité glo-core certaine, c’est agréable de penser à leur réutili- bale. L’AEMA s’engage ; vous aussi, cela vous concer-sation car ils peuvent aider les personnes vulnéra- ne, rejoignez la cause de ceux qui ont compris qu’il y bles à l’instar des orphelins, des handicapés, des pri- a plus de bonheur à donner qu’à recevoir, car "rien sonniers, des personnes du troisième âge, etc. ne se perd tout se conserve". Le principal objectif de ce projet de solidaritéHyacinte Hervé O. BABONGEN 
MÉTÉO
Allô! Allô! Quel temps fait-il à Maroua? Maroua, chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord, a récemment connu des fortes pluviométries qui contrastent avec l’élévation des températures qu’on lui connaît à l’accoutumée. Au fait, quel temps fait-il véritablement à Maroua ? e Maroua se démarque des autres villes Ld t 15° e netéruet i1S0  .eamsa te n ocslii  seornttet edeciendlsess aaeu rtr a le  npulpa  sè-isona CL eusocrheem. sedm io,sa m rat  eilvrntsoi maiom sel a v islelle  sd à 10,8° de latitude nord et à 14,4° de longitude, la plus chauds. Le thermomètre indique parfois 42 à 45° ville est localisée dans la plaine du Diamaré au à l’ombre. confluent de deux mayos (rivières en langue peulh) : Les différents aménagements de la ville ont le kaliao et le tsanaga qui s’étendent sur 127 km2 cependant à réguler la température. Le long et contribué parcourent trois arrondissements. des rues de la capitale régionale de l’Extrême-nord, Cette situation géographique inscrit la ville de on peut y apercevoir des rangées d’arbres, communé-Maroua dans les climats de type tropical. Précisé- ment appelés « nimiers », qui ombragent les voies sur ment, il s’agit d’un climat tropical soudano-sahélien. des distances estimées parfois à des kilomètres. Sous En effet, il se caractérise par l’alternance d’une longue l’ombre de ces arbres, il se crée un micro climat. saison sèche et d’une courte saison humide. Ainsi, la Pour tout dire, à Maroua, tout est extrême : ville sahélienne connaît une assèchement total des soleil extrême, chaleur extrême, atmosphère brûlante sols et des mayos sur une durée de 8 à 9 mois avec un et desséchante, harmattan accompagné de brume sè-début de pluie annoncé généralement pour le mois de che réduisant la visibilité à moins de 500 m, froid ex-juin. Les précipitations s’étalent alors sur 3 à 4 mois trême, pluies extrêmes, etc. Mais à bien y regarder, avec une moyenne annuelle de 28°C et une amplitude cette extrémité fait également la beauté de la ville de de 7,7°. Même si la chaleur baisse considérablement Maroua. Les touristes et les habitants de la ville s’y pendant la saison des pluies, il reste à signaler qu’on plaisent bien. observe une différence de température qui oscille en-Marceline KENEMBENI BOUSSOUGUE
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