GÉRALD PASSI

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• Publié par: le-foot-st-etienne
• Publié le: 25 août 2011
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• Langue: Français

Extrait

GÉRALD PASSI

Stéphanois entre 1992 et 1994, Gérald Passi évoluait auparavant à Montpellier, Toulouse et Monaco. Avec chacun des deux derniers clubs, il avait été particulièrement brillant, inscrivant d'abord trois buts à Rinat Dassaev, gardien du Spartak Moscou, en Coupe UEFA avec leTFC, puis en permettant à l'ASM de remporter la Coupe de France 1991 d'un petit but contre Marseille. Formé à Béziers, le milieu de terrain ne gagnait rien avec Saint-Etienne, mais participait à deux belles saisons achevées aux septième et onzième place. Deux saisons qui ont suffi à lui inoculer le virus vert, grâce à l'ambiance magique de Geoffroy-Guichard : "Ce qui m'a le plus marqué, c'est l'ambiance, l'univers du club, lesgens", expliquaitil ainsi dans Le Progrès. "J'y ai passé de très bons moments. À Saint-Étienne, le foot et la ville sont complètement et intimement liés : la vie est rythmée par les résultats des Verts. À Toulouse, il y avait l'insouciance de ma période post-adolescente, c'était mes débuts. À Saint-Étienne, il y avait plus de maturité avec le président André Laurent. J'avais été recruté à la demande de Jacques Santini. En 1992, la première année, l'effectif était jeune et réduit. Le club avait été restructuré et il y avait de l'ambition. Pourle meilleur souvenir côté match, je dirais un quart de finale contre Marseille, car on avait battu la grande équipe. Mais aussi, en février 1993, lors du derby au stade Gerland contre Lyon ". Saint-Etienne s'était alors imposé (2-0) pour la dernière fois avant dix-sept longues années (et onze confrontations) de disette. Gérald Passi a néanmoins pu assister à la dernière en date, en septembre dernier, puisqu'après sa carrière, achevée en 1996 à Nagoya, au Japon, il est revenu en France se reconvertir..... dans le design, pourfinalement retrouver le football, et l'ASSE en 2010. Comme membre de la cellule de recrutement, un peu à l'image de ce que faisait son petit frère Franck à l'OM. Mais après un an de bons et loyaux services, Passi a été remercié par les dirigeants stéphanois, et il n'a pas apprécié la méthode: "J'ai une certaine rancoeur car j'étais attaché au club et l'on ne m'a pas donné de véritables raisons. Personne n 'a pris la peine de m'appeler pour m'expliquer et me donner les véritables raisons. Je ne m'attendais pas à cela de la part de gens que je connaissais". Mais Gérald Passi continue néanmoins de suivre les résultats de l'équipe, qu'il estime "capable de faire mieux ou aussi bien que l'an dernier, finir dans les six premiers ".