GYAN ET AMAURI, LES RENDEZ-VOUS SONT PRIS !
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GYAN ET AMAURI, LES RENDEZ-VOUS SONT PRIS !

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Description

GYAN ET AMAURI, LES RENDEZ-VOUS SONT PRIS ! Tout était réglé... jusqu'au moindre détail. Les deux clubs étaient d'accord, le joueur prêt à monter dans un avion privé pour Marseille... ne restait plus que l'aval de Gignac en visite à Fulham. Pourtant, aux dernières heures du Mercato, ce mercredi 31 août 2011, ce qui s'apparentait à un gros coup pour un club français, fusse-t-il l'OM, n'allait jamais se concrétiser. La faute à la détermination de "Dédé", convaincu qu'il n'avait rien à gagner à traverser la Manche surtout à Sunderland où un échange avec Gyan était possible, aux hésitations du club anglais qui n'avait pas fait de l'international français une priorité, loin de là, et surtout d'Amauri, dont le volte face aura surpris tout le monde et mis l'OM dans l'embarras. Après s'être tourné en vain vers l'option Asamaoh Gyan à Sunderland dans la précipitation, Anigo lâcha prise et rappela son joueur. Deschamps devra donc faire avec... Longtemps en sommeil, après avoir démarré très vite et plutôt bien, le Mercato olympien s'était soudainement accéléré pour finalement se conclure par un statu- quo. L'avenir dira s'il sera profitable aux Marseillais, le présent maintient Gignac dans la plus grande incertitude même si, à en croire les propos de son directeur sportif, très proche de lui, "il m'a dit qu'il allait marquer encore plus de buts qu'il ne l'avait prévu (L'Equipe) !

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Publié le 08 septembre 2011
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Langue Français

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GYAN ET AMAURI, LES RENDEZ-VOUS SONT PRIS !

Tout était réglé... jusqu'au moindre détail. Les deux clubs étaient d'accord, le joueur prêt à monter dans un avion privé pour Marseille... ne restait plus que l'aval de Gignac en visite à Fulham. Pourtant, aux dernières heures du Mercato, ce mercredi 31 août 2011, ce qui s'apparentait à un gros coup pour un club français, fusse-t-il l'OM, n'allait jamais se concrétiser. La faute à la détermination de "Dédé", convaincu qu'il n'avait rien à gagner à traverser la Manche surtout à Sunderland où un échange avec Gyan était possible, aux hésitations du club anglais qui n'avait pas fait de l'international français une priorité, loin de là, et surtout d'Amauri, dont le volte face aura surpris tout le monde et mis l'OM dans l'embarras. Après s'être tourné en vain vers l'option Asamaoh Gyan à Sunderland dans la précipitation, Anigo lâcha prise et rappela son joueur. Deschamps devra donc faire avec... Longtemps en sommeil, après avoir démarré très vite et plutôt bien, le Mercato olympien s'était soudainement accéléré pour finalement se conclure par un statu-quo. L'avenir dira s'il sera profitable aux Marseillais, le présent maintient Gignac dans la plus grande incertitude même si, à en croire les propos de son directeur sportif, très proche de lui, "il m'a dit qu'il allait marquer encore plus de buts qu'il ne l'avait prévu (L'Equipe) !" S'il n'y parvient pas avant la trêve de Noël, le feuilleton pourrait connaître un autre épisode et Gignac reprendre l'avion vers l'Angleterre. Car Deschamps, très proche de son ancien club, n'a pas abandonné l'idée d'accueillir l'Italo-Brésilien à qui il reste un an de contrat à la Juventus, et à qui l'OM a d'abord proposé deux ans, puis trois ans pour essayer de la convaincre. Avec un salaire de 2 millions par mois, plus 1,5 millions que lui offrait le club lombard pour qu'il libère le plancher, l'opération financière était juteuse et lui promettait de gagner plus en France qu'en Italie. La gageure n'a pas suf à lui faire traverser les Alpes car son temps de réflexion fut trop bref. A 31 ans, après avoir été prêté à Parme en fin de saison, il ne souhaitait pas précipiter son départ vers l'étranger, lui qui n'a connu que des clubs italiens (Parme, Naples, Piacenza, Empoli, Messine, Vérone et Palerme) depuis son arrivée du Brésil en 2000 et un passage par l'AC Bellinzone en Suisse. En s'y prenant avant, en réduisant donc les risques d'une surenchère que les représentants de l'international italien n'ont pas manqué d'effectuer espérant profiter d'un club aux abois ("Plus les heures avançaient, plus c'était cher" dixit Vincent Labrune), l'OM aurait certainement augmenté ses chances et la Juve aurait plus de temps pour convaincre un joueur dont l'attitude a fortement déplu jusqu'au directeur sportif transalpin, Giuseppe Marotta qui déclarait dans la presse locale après ce faux départ : "Nous lui avions garanti une prime de départ de 3,2 millions d'euros brut et Marseille lui donnait 2 millions avec en plus trois ans de contrat. Cette histoire doit faire réfléchir sinon les clubs risquent de rester emprisonnés..." en l'occurrence par un contrat qui court jusqu'en juin 2012 mais qui a désormais de grandes chances de ne pas aller au bout tellement les dirigeants de la Vieille Dame ont peu goûté au revirement de position de leur joueur. A moins qu'il soit très bon d'ici le 1 janvier 2012, date d'ouverture du Mercato d'hiver, son avenir ne parait plus être dans un club qui ne désespérait pas de le vendre Trabzonspor... et qui, à défaut, suivra avec attention les performances de... Gignac en championnat et en Ligue des Champions pour savoir si, oui ou non, ils peuvent compter sur l'OM comme point de chute avant le terme de son contrat. Séduit par son profil de pur buteur, Deschamps le préférerait à l'ancien rennais Gyan et même à Mamadou Niang (dont l'agent a tenté une approche aux dernières heures du Mercato), dans la galère à Fenerbahce rétrogradé en D2 turque suite à des affaires de corruption. Même si Amauri est plus âgé que Gyan (31 contre 25 ans), Deschamps raisonne avant tout sur le court terme et sur le plus immédiat qu'il pourrait apporter à son attaque. Qu'importe le coût, il est persuadé qu'au final le club sera gagnant. Comme d'habitude, dans le débat, Anigo aurait préféré une solution d'avenir, celle d'Asamoah Gyan, tout de même auteur de 10 buts en Premier League avec Sunderland la saison dernière, mais déjà au parfum d'une Ligue 1 qu'il connaît bien. Un échange avec Gignac aurait eu le mérite de coûter moins cher et de ne pas engager le club au-delà de la fin de saison quand il l'engageait avec Amauri pour trois ans et un investissement total de 15 millions d'euros quand l'OM n'en a dépensé que 4 cet été pour se renforcer. Sous contrat jusqu'en 2014 après avoir été acheté 10 millions à Rennes en 2010, Gyan aurait aimé rebondir à l'OM ne seraitce que pour découvrir la Ligue des Champions mais ses dirigeants n'ayant pas de solution de rechange ne l'ont pas libéré. C'est certainement dommage pour le joueur et pour l'OM mais ce n'est aussi, certainement, que partie remise. A moins que Gignac redevienne « Dédé la foudre » et mette tout le monde d'accord, on devrait reparler du duo Gyan-Amauri dans les semaines et mois qui viennent du côté du Vélodrome ! Mais à partir du 1 janvier 2012, la balance entre les deux solutions se sera inversée, le premier sera plus cher car encore sous contrat, le second libre de signer où bon lui semble... Pour Deschamps et Anigo, le casse tête n'est peut-être pas terminé.

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