"IL NE FAUT PAS RENONCER À NOS AMBITIONS"
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"IL NE FAUT PAS RENONCER À NOS AMBITIONS"

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Description

"IL NE FAUT PAS RENONCER À NOS AMBITIONS" André Pierre Gignac reste finalement à Marseille. L'éventualité du départ de Gignac était-elle liée à la situation sportive de l'OM ou cela n'a-t-il rien à voir ? Didier Deschamps a toujours dit qu'il souhaitait un attaquant. Cela n'a pas pu se faire pour différentes raisons. Il faut se rappeler que Gignac a eu une saison compliquée, d'abord au moment de son arrivée, puis par différentes blessures qui l'ont perturbé. Il a eu un très bon passage en janvier et février, puis sa saison s'est terminée malheureusement par une opération des adducteurs ; il a été indisponible plus longtemps que prévu : trois mois, au lieu des huit semaines envisagées initialement. Ensuite, il a fallu qu'il aille à Mérano pour apprendre à mieux s'alimenter et se remettre en forme. Il a joué quelques minutes contre Saint-Etienne, une vingtaine contre Lille. Je pense que le plus dur est derrière lui. Il a fait beaucoup d'efforts pour revenir après son opération mais il n'est pas encore au top par rapport au temps de jeu qu'il a pu avoir. Il devrait pouvoir avoir un entraînement normal, quotidien, régulier ; ensuite, il y aura la vérité du terrain. Le match de Lille a un peu plus accéléré la piste ? Non, la situation est identique pour les autres clubs, à Lille, Lyon, Paris, Arsenal. Les négociations ont souvent lieu sur le tard, car il y a une date limite, fixée au 31 août.

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Publié le 08 septembre 2011
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Langue Français

Extrait

"IL NE FAUT PAS RENONCER À NOS AMBITIONS"

André Pierre Gignac reste finalement à Marseille. L'éventualité du départ de Gignac était-elle liée à la situation sportive de l'OM ou cela n'a-t-il rien à voir ?

Didier Deschamps a toujours dit qu'il souhaitait un attaquant. Cela n'a pas pu se faire pour différentes raisons. Il faut se rappeler que Gignac a eu une saison compliquée, d'abord au moment de son arrivée, puis par différentes blessures qui l'ont perturbé. Il a eu un très bon passage en janvier et février, puis sa saison s'est terminée malheureusement par une opération des adducteurs ; il a été indisponible plus longtemps que prévu : trois mois, au lieu des huit semaines envisagées initialement. Ensuite, il a fallu qu'il aille à Mérano pour apprendre à mieux s'alimenter et se remettre en forme. Il a joué quelques minutes contre Saint-Etienne, une vingtaine contre Lille. Je pense que le plus dur est derrière lui. Il a fait beaucoup d'efforts pour revenir après son opération mais il n'est pas encore au top par rapport au temps de jeu qu'il a pu avoir. Il devrait pouvoir avoir un entraînement normal, quotidien, régulier ; ensuite, il y aura la vérité du terrain.

Le match de Lille a un peu plus accéléré la piste ?

Non, la situation est identique pour les autres clubs, à Lille, Lyon, Paris, Arsenal. Les négociations ont souvent lieu sur le tard, car il y a une date limite, fixée au 31 août. Concernant les transferts, le discours a toujours été le même chez nous : l'arrivée d'un nouveau joueur est conditionné par une arrivée. C'était le cas pour Lucho Gonzalez. Il se trouve que Lucho est resté pour différentes raisons.

Vous êtes toujours certain que c'est une bonne chose que Lucho reste ?

Oui, il a été très perturbé par ce qu'il a vécu un soir de mars ou avril ; faute d'offre suffisante, ses souhaits n'ont pas pu être exaucés. Il vient d'être sélectionné en équipe nationale d'Argentine, une très bonne perspective pour lui.

Cela n'occasionne pas des problèmes d'adaptation ?

Le cas de Loïc Rémy constitue un bon exemple ; il est arrivé tardivement, il a joué début septembre, puis il a eu son problème cardiaque ; mis à part ses deux, trois premiers mois difficiles, Rémy est quant même une réussite totale au niveau de l'efficacité, des buts marqués.

L'OM recherchait un buteur, à l'image de Brandao, quelqu'un de solide ?

Il y a des souhaits, puis la réalité du marché. Le souhait de Didier Deschamps se portait plus sur un avant-centre.

Il s'est affirmé en pointe ; l'OM était à la recherche d'un attaquant de pointe ; cela n'a pas pu le déstabiliser ?

Non, parce qu'il aime bien les deux postes ; que ce soit au niveau national ou international il est épanoui autant en pointe que sur le côté droit. Du 10 septembre au début octobre on aura des matches de haut niveau en championnat comme en Ligue des Champions, si bien qu'il nous semblait difficile de jouer tous ces matches avec le même onze.

Vous êtes inquiet par rapport à ce début de saison ?

Il y a évidemment des insuffisances, individuelles, mais je ne suis pas inquiet pour autant, parce que Didier Deschamps a souhaité mettre l'accent sur le jeu collectif. Beaucoup d'exercices d'entraînement sont basés là-dessus, sur la conservation du ballon, le jeu collectif, en une touche, en triangle. C'est vraiment un projet de jeu qui tient à coeur à l'entraîneur. Malheureusement, il y a des risques, et en ce moment, nous faisons preuve de moins de solidité ; le jeu est aussi perturbé par quelques erreurs individuelles et on en paye le prix fort depuis le début de la saison. Mais il ne faut pas pour autant renoncer à nos ambitions, pas renoncer à ce qui a fait notre force, c'est à dire la gagne, même si pour l'instant on n'a pas en encore gagné. Nous travaillons beaucoup sur la possession du ballon, nous sommes d'ailleurs l'équipe qui a la meilleure possession de balle, mais en attaque nos tirs ne sont pas cadrés. Il faut continuer notre progression, être plus en bloc dans certaines séquences de jeu et avoir confiance en ce que l'on fait. Il n'y a aucune raison que cela ne fonctionne pas.

"DIFFICILE DE JOUER TOUS CES MATCHES AVEC LE MÊME ONZE"

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