"JE SUIS ASSEZ BRANCHÉ CINÉMA"
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Description

"JE SUIS ASSEZ BRANCHÉ CINÉMA" Quelles sont les occupations d'Idriss Saadi en dehors du football ? Je suis assez branché cinéma, c'est un passetemps que j'aime bien et qui colle à la vie des joueurs de foot dans la mesure où c'est une activité très reposante. Cela permet aussi de s'immerger dans un film et d'oublier un peu le foot et la pression qui peut aller avec. Je vais, régulièrement, au Gaumont à Saint-Etienne, car je préfère les grosses productions au cinéma d'art et d'essai même si je vais voir un peu de tout. C'est agréable d'aller au ciné, c'est mieux qu'à la maison où on a le téléphone qui sonne, etc. Franchement au cinéma une fois une tu es assis dans ton siège, tu te retrouves totalement immergé et c'est assez plaisant. Sinon, je suis assez jeu vidéo, j'aime bien jouer à la console. Vous jouez avec d'autres joueurs du club ? Oui assez souvent, c'est vrai. Je joue surtout avec les gars du centre de formation, Zaven Bulut, Jessim Mahaya, Billal Sebaihi ou encore Abdou Mze M'Baba. Je joue moins souvent avec ceux de l'effectif professionnel, de temps en temps avec Loris Nery et Faouzi Ghoulam. Vous avez un cercle d'amis au centre de formation, c'est important pour construire votre carrière ? Oui, c'est vrai que l'on se connaît depuis longtemps et que c'est sympa d'avoir des gens sur qui compter, je crois que pour y arriver on a toujours besoin de copains, de mecs avec qui on s'entend bien, mais aussi avec qui l'on se tire la bourre. Cela permet de progresser !

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Publié le 14 avril 2011
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Langue Français

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"JE SUIS ASSEZ BRANCHÉ CINÉMA"

Quelles sont les occupations d'Idriss Saadi en dehors du football ? Je suis assez branché cinéma, c'est un passetemps que j'aime bien et qui colle à la vie des joueurs de foot dans la mesure où c'est une activité très reposante. Cela permet aussi de s'immerger dans un film et d'oublier un peu le foot et la pression qui peut aller avec. Je vais, régulièrement, au Gaumont à Saint-Etienne, car je préfère les grosses productions au cinéma d'art et d'essai même si je vais voir un peu de tout. C'est agréable d'aller au ciné, c'est mieux qu'à la maison où on a le téléphone qui sonne, etc. Franchement au cinéma une fois une tu es assis dans ton siège, tu te retrouves totalement immergé et c'est assez plaisant. Sinon, je suis assez jeu vidéo, j'aime bien jouer à la console.

Vous jouez avec d'autres joueurs du club ? Oui assez souvent, c'est vrai. Je joue surtout avec les gars du centre de formation, Zaven Bulut, Jessim Mahaya, Billal Sebaihi ou encore Abdou Mze M'Baba. Je joue moins souvent avec ceux de l'effectif professionnel, de temps en temps avec Loris Nery et Faouzi Ghoulam.

Vous avez un cercle d'amis au centre de formation, c'est important pour construire votre carrière ? Oui, c'est vrai que l'on se connaît depuis longtemps et que c'est sympa d'avoir des gens sur qui compter, je crois que pour y arriver on a toujours besoin de copains, de mecs avec qui on s'entend bien, mais aussi avec qui l'on se tire la bourre. Cela permet de progresser !

Pour autant ça ne remplace pas la famille ? Non, bien sûr, depuis que je suis rentré au centre de formation, j'ai toujours eu besoin de ma famille, j'ai toujours eu besoin d'aller la voir régulièrement, pour moi c'est ce qu'il y a de plus important, c'est clair et net. Bon après quand on rentre dans un centre de formation, on se crée nécessairement une petite famille avec de nouveaux amis : quand nous arrivons dans les centres, nous sommes jeunes et nous avons besoin de repères. Il faut donc le plus rapidement possible se trouver des habitudes, des repères et des gens avec qui partager le quotidien. Je ne crois pas qu'un joueur de centre de formation qui serait isolé pourrait s'en sortir, à moins d'être un génie du football par ailleurs. On a besoin d'une seconde famille entre guillemets.

Vous arrivez quand même à voir votre famille de sang ? Oui, j'ai la chance d'avoir une famille qui n'habite pas trop loin puisqu'elle est de Valence, je peux aller la voir régulièrement. C'est important de voir sa famille aussi pour le mental. Je crois que ça permet de garder les pieds sur terre. Je ne me suis jamais emballé sous prétexte que j'avais joué des bouts de match en Ligue 1, mais je crois que si je l'avais fait, ma famille m'aurait rapidement recadré. Personnellement, j'ai besoin de voir souvent mes parents et mes frères, ça me fait du bien.

"J'AIME BIEN JOUER À LA CONSOLE AVEC LES GARS DU CENTRE DE FORMATION"

Quand la saison est terminée, pendant les vacances, quelles sont vos destinations ? Franchement, je ne pars pas trop, je vais principalement en famille à Valence. Après, si je peux, si j'ai des potes sur place, j'aime bien descendre un peu dans le Sud. Mais pour l'instant je suis jeune et je n'ai pas trop voyagé. Je suis assez casanier en plus.

Vous êtes à un moment charnière, entre centre de formation et équipe première, est-ce que vous avez vraiment le temps de faire autre chose que de travailler au franchissement de cette étape ?

Non, vous avez raison, on n'a pas vraiment le temps de penser à autre chose, c'est vrai qu'on a une certaine pression, on a envie de réussir, donc il faut travailler dur et être très concentré sur cet objectif. Le peu de temps qu'on a, on en profite, mais franchement, le programme quotidien, c'est : maison, entraînement, repos. Et le week-end, on pense au match avant, et ensuite il faut l'analyser. C'est vrai qu'on est vraiment tendu vers un objectif et que l'on ne fait pas grand-chose à côté.

Après les matches, vous vous autorisez quelques sorties ? Non, ce n'est pas trop mon genre, je ne suis pas très sorties nocturnes. Je ne dis pas ça pour que le coach le lise, hein (rires) ! Non, je ne suis pas très sortie.

Quel regard vous portez sur vos trois années de formation à l'ASSE ? C'est entre guillemets les meilleures années de ma vie. Je suis encore très jeune, mais c'est vrai qu'au centre de formation, je me suis construit des beaux souvenirs, j'ai eu de très bons moments, sportivement d'abord, puisque ma progression a été assez intéressante, je pense, même s'il reste du travail à accomplir. Mais humainement aussi j'ai eu de très bons moments, il y a ici des gens très bien.

Il y a des entraîneurs ou des encadrants qui vous ont marqué ? Chaque entraîneur a eu son rôle, il y a eu du bon à chaque étape. Si je devais en faire ressortir un, ce serait le coach Bouhazama. C'est un entraîneur très exigeant, mais très juste aussi, il passe parfois des savons, mais l'on se rend toujours compte qu'il le fait pour nous. Je crois même qu'il n'aime pas faire ça car c'est un homme qui aime ses joueurs, mais il a en charge les U19 et c'est un âge où il faut forcément parfois nous pousser un peu au train. Il faut être exigeant avec les joueurs de cet âge-là. Mais le coach Bouhazama, c'est aussi quelqu'un qui sait parler avec ses joueurs pour les faire progresser.

Quels sont vos objectifs pour cette fin de saison ? Je veux essayer de revenir et de prendre un peu de temps de jeu, au milieu d'Aubameyang, d'Alonso et de Rivière. Mon objectif à mon poste, il est simple, il faut que je marque un maximum de buts. C'est le seul moyen quand on est attaquant de prouver à son entraîneur qu'on est là et que l'on est en forme. J'aimerais bien réintégrer le groupe pro d'ici la fin de la saison.

Un prêt en fin de saison pourrait vous intéresser pour aller chercher du temps de jeu dans une division inférieure ? Mon but, c'est avant tout de signer pro avec l'ASSE. Après, c'est vrai que je ne réfléchis pas trop à ça. S'il faut que je parte six mois ou un an pour acquérir du temps de jeu et que le club estime que c'est la meilleure solution pour moi, alors je partirai peut-être, mais honnêtement pour le moment je suis très concentré sur la fin de saison.

"CE N'EST PAS TROP MON GENRE DE SORTIR APRÈS LES MATCHS"

L'attaquant peine à franchir le dernier palier de sa formation LE BONHEUR SERAIT-IL DANS LE PRÊT ?

Idriss Saadi, auteur d'une très belle saison l'an dernier avec la CFA de l'ASSE, n'arrive pas à franchir la marche supérieure. Très attendu en début de saison, il a aussi été très décevant lors de ses rentrées. La pression semble l'atteindre.

En réalisant l'interview d'Idriss Saadi ci-dessus, on est rapidement frappé par la pression que le jeune homme se met sur les épaules. Conscient d'être à un moment charnière de sa jeune carrière, le jeune homme a évoqué de nombreuse fois la pression qu'il ressentait. Une sensation qui transpirait déjà lors de ses rares apparitions avec l'équipe première. Pourtant très bon techniquement, rapide et à l'aise face au but, l'espoir de l'ASSE semble perdre ses moyens quand il joue avec les pros. Alors que son explosivité fait partie de ses meilleurs atouts, le joueur semble avoir les jambes coupées en Ligue 1. Peut-être que l'attaquant stéphanois se met trop de pression, c'est en tout cas la piste la plus plausible. Les arrivées d'Aubameyang et d'Alonso risquent de ne pas faciliter l'évolution d'Idriss. Le joueur devra donc travailler encore et peut-être se lâcher un peu mentalement. La possibilité d'un prêt pourrait être une option intéressante : Gomis, qui présentait les mêmes blocages que Saadi au même âge, avait été mis en confiance par six mois de prêt à Troyes. La recette pourrait, pourquoi pas, faire à nouveau ses preuves. G. B.

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