JÉRÔME ALONZO

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• Publié par: le-foot-st-etienne
• Publié le: 14 juillet 2011
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• Langue: Français

Extrait

JÉRÔME ALONZO

La carrière de Jérôme Alonzo aura connu un tournant à St-Etienne, le club où il aura disputé le plus de matches (109 contre 101 au PSG, 57 à Marseille, 34 à Nantes et 8 à Nice) comme la synthèse d'un parcours en dents de scie ponctué de hauts et de bas. Pour le meilleur, le Niçois retient "la montée en 1999, la seconde après celle avec l'OM en 1996, qui a donné à ma carrière un essor incontestable". Pour le pire, ce fut aussi cette triple fracturetibia-malléole-péroné lors d'un match de championnat face au Red Star au Stade de France qui le priva de compétition pendant sept mois. "Ce fut un tournant car sans ça peut-être aurais-je continué ma progression." Avec, il eut plus de mal à s'imposer face à l'émergence de Janot et l'arrivée de Levytsky... et au sein d'un groupe qui allait redescendre en L2.

HOMME DE MÉDIAS AVANT TOUT...

Après un long passage à Paris et une fin de carrière à Nantes, Jérôme s'est lancé avec passion dans le milieu des médias, avec plusieurs casquettes, celle de consultant pour Orange Sport et France Télévisions (via La Française des Jeux), celle d'homme de presse avec la création de son magazine Surface, celle d'animateur télé à la rentrée sur L'Equipe TV. "Je suis en plein Mercato comme quand j'étais joueur, nous dit-il amusé. Je vais en effet rejoindre L'Equipe TV pour avoir une émission à moi, qui portera mon nom et dont j'aurai la responsabilité éditoriale." Le tout sans jamais perdre de vue un retour sur les terrains. "Le vestiaire me manque et à échéance de deux ou trois ans j'envisagerai de revenir dans un staff ne serait-ce que pour rendre la monnaie de leur pièce à mes clubs de coeur. Je suis resté sept ans à Paris donc mon image est quand même très attachée au PSG où, même si je n'ai pas trop joué, j'ai été une figure du vestiaire." A Sainté, les places risquent d'être chères pour intégrer le staff et s'occuper des gardiens. Albert Rust en place, Grégory Coupet a déjà manifesté une envie dans nos colonnes le mois dernier... "Avec Greg, on fait partie de la même génération, des joueurs plus spontanés qui sont ce qu'on appelle des bons clients pour les journalistes. C'est aussi pour ça que je me sens aussi bien dans ce milieu aujourd'hui, je recueille les fruits de cette spontanéité qui plait aux gens. En faisant de la télé, l'activité que je préfère, j'aime me mettre en danger." Et de retrouver l'espace de quelques minutes les sensations du gardien de but face à l'attaquant qui s'avance vers lui.