JM Fourgous : «Changeons de cap, misons sur la baisse des impôts» Jean-Michel Fourgous, 58 ans, est le délégué général de Génération entreprise - Entrepreneurs associé (GE-EA), association de 80 députés issus du secteur marchand, qu'il a créé en
Jean-Michel Fourgous, 58 ans, est le d�l�gu� g�n�ral de G�n�ration entreprise -Entrepreneurs associ�association de 80 d (GE-EA), �put�s issus du secteur marchand, qu'il a cr��en 2002 avec Olivier Dassault. Maire d'�lancourt depuis 1996, d�put�entre 1993 et 2012, il a�galement�t�cr�ateur et dirigeant d'une entreprise de logiciels. Pour lui, le r�pit accord� � notre pays par les march�s financiers ne saurait durer :�Fran�ois Hollande ne peut pas gagner la confiance des march�s financiers sur le long terme apr�s leur avoir autant d�clar�la guerre et les avoir d�sign�comme l'ennemi public num�ro 1. La France ne pourra pas continuer �emprunter�des taux attractifs en faisant l'inverse de ce qu'exigent ses pr�teurs. Les march�s financiers finiront par sanctionner l'immobilisme et l'incomp�tence�conomique du gouvernement�. Pour l'ancien d�put�, c'est en effet l'attentisme du gouvernement qui pose probl�me :�L'Espagne de Mariano Rajoy et l'Italie de Mario Monti prennent des d�cisions courageuses, font des r�formes, r�alisent des�conomies, r�duisent le p�rim�tre public. Tout est fait pour r�tablir la comp�titivit�de leurs entreprises et la confiance des march�s financiers. En faisant porter 2/3 de l'effort budg�taire sur une hausse des imp�ts et seulement 1/3 sur une baisse des d�penses publiques, la France fait exactement l'inverse de ses voisins europ�ens !�.
Le salut par les entrepreneurs D�fendre le r�le�conomique des entrepreneurs, l'un des r�les majeurs de GE-EA, qui prend toute son importance dans le contexte :�En mettant en place des mesures fiscales punitives, voire confiscatoires, la France est en train de se vider de son sang entrepreneurial. Pourtant, pour sortir de la crise et financer son mod�le social, elle n'a pas besoin d'une d�croissance mais d'une hyper-croissance que seuls ses entrepreneurs pourront cr�er ! Nous demandons de mettre en place une fiscalit�hostile aux entrepreneurs, en ramenant moins notamment l'IS au niveau de la moyenne europ�enne (23,5% contre 34,4%). Il faut, au plus vite, baisser de 30 milliards d'euros les cotisations sociales qui p�sent sur les salaires et qui freinent l'emploi. Enfin, nous proposons la cr�ation d'un outil fiscal, ''PEA-PME'' ou ''ISF-PME'', qui oriente les capitaux vers nos entreprises et anticipe l'ass�chement des cr�dits bancaires dont elles commencent�souffrir...�. Des mesures que l'on sera, selon lui, oblig�de prendre.