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L'hyperalcoolisation des seniors et d'autres tendances associées à la consommation d'alcool sont susceptibles d'augmenter le risque de déclin des facultés mentales

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L'hyperalcoolisation des seniors et d'autres tendances associées à la consommation d'alcool sont susceptibles d'augmenter le risque de déclin des facultés mentales PR Newswire VANCOUVER, Colombie-Britannique, 18 juillet 2012 VANCOUVER, Colombie-Britannique, 18 juillet 2012 /PRNewswire/ -- Une consommation faible à modérée d'alcool est généralement considérée comme pouvant avoir certains avantages du point de vue de la santé, y compris la réduction du risque du déclin des facultés mentales. Cependant, deux études présentées aujourd'hui à l'occasion de l'Alzheimer's Association International Conference® 2012 (AAIC® 2012), se déroulant à Vancouver, indiquent qu'une consommation modérée d'alcool en fin de vie, une consommation excessive pendant la jeunesse et les « bitures express » (hyperalcoolisation) en fin de vie augmentent le risque de déclin des facultés mentales. « Les nombreux dangers associés à l'abus d'alcool et certains des bénéfices potentiels de l'alcool ont été largement couverts et la communauté scientifique se doit de clarifier le débat », déclare William Thies, PhD, directeur médical et scientifique de l'Alzheimer's Association®. « De toute évidence, au vu de ces deux derniers rapports, il n'est conseillé à personne de commencer à boire pour réduire les risques d'Alzheimer. » « Nous avons besoin d'en savoir plus sur les facteurs qui augmentent ou baissent réellement le risque de déclin des facultés mentales et de la maladie d'Alzheimer.

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L'hyperalcoolisation des seniors et d'autres tendances associées à la consommation d'alcool sont susceptibles d'augmenter le risque de déclin des facultés mentales
PR Newswire VANCOUVER, Colombie-Britannique, 18 juillet 2012
VANCOUVER, Colombie-Britannique, 18 juillet 2012 /PRNewswire/ -- Une consommation faible à modérée d'alcool est généralement considérée comme pouvant avoir certains avantages du point de vue de la santé, y compris la réduction du risque du déclin des facultés mentales. Cependant, deux études présentées aujourd'hui à l'occasion de l'Alzheimer's Association International Conference® 2012 (AAIC® 2012), se déroulant àVancouver, indiquent qu'une consommation modérée d'alcool en fin de vie, une consommation excessive pendant la jeunesse et les « bitures express » (hyperalcoolisation) en fin de vie augmentent le risque de déclin des facultés mentales. « Les nombreux dangers associés à l'abus d'alcool et certains des bénéfices potentiels de l'alcool ont été largement couverts et la communauté scientifique se doit de clarifier le débat », déclare William Thies, PhD, directeur médical et scientifique de l'Alzheimer's Association®. « De toute évidence, au vu de ces deux derniers rapports, il n'est conseillé à personne de commencer à boire pour réduire les risques d'Alzheimer. » « Nous avons besoin d'en savoir plus sur les facteurs qui augmentent ou baissent réellement le risque de déclin des facultés mentales et de la maladie d'Alzheimer. Pour cela, nous devons effectuer des études à long terme dans des groupes de population plus importants et plus variés et nous avons donc besoin de plus de financements. Nous avons énormément appris sur les risques de pathologies cardiaques et d'AVC grâce à la recherche à long terme telle que l'étude Framingham et nous avons pu indiquer sans l'ombre d'un doute l'existence de risques associés aux modes de vie qu'il est possible d'atténuer quotidiennement. Alzheimer a désormais besoin de ce type de recherche », ajoute M. Thies. « En 2050 aux États-Unis, les soins des personnes atteintes d'Alzheimer coûteront plus d'1 billion $ et représenteront un fardeau énorme sur le système de santé, les familles et les budgets fédéraux et nationaux. La prise de conscience de cette crise a abouti, au mois de mai, au premier plan national américain pour lutter contre Alzheimer. Il faut maintenant appliquer ce plan avec rapidité et efficacité. Nous avons besoin du soutien du congrès pour cette mise en œuvre avec 100 millions $ supplémentaires pour la recherche et l'éducation ainsi qu'une présence sur le terrain et le soutien dans la communauté », conclut M. Thies. Tendances de consommation d'alcool et déclin des facultés mentales chez les femmes âgées sur une période de 20 ans L'impact de la consommation modérée d'alcool sur le déclin des facultés mentales en fin de vie est contredit par certaines études qui mettent en avant l'effet protecteur d'une consommation modérée. À l'heure actuelle, seulement
quelques études ont examiné les tendances de consommation d'alcool pour une période donnée, par rapport à l'état des facultés mentales, en particulier pour la tranche des seniors en fin de vie. L'étude de Tina Hoang, MSPH, de NCIRE/The Veterans Health Research Institute,San Franciscoet de l'université de Californie,San Francisco, et de ses collègues, a permis de suivre pendant 20 ans plus de 1300 femmes âgées d'au moins 65 ans. L'étude a mesuré la fréquence de la consommation actuelle et antérieure d'alcool au cours de ses phases préliminaires, médianes (années 6 et 8) et ultimes (années 10 et 16). Les chercheurs ont évalué, à la fin de l'étude, le déclin des facultés mentales et des signes éventuels de démence chez les participants. Au début de l'étude, 40,6 % ne buvaient pas, 50,4 % buvaient légèrement (0 à 7 verres par semaine) et 9 % buvaient modérément (7 à 14 verres par semaine). Les buveurs excessifs (14 verres par semaine) ont été exclus. Les conclusions des chercheurs étaient que :
Le risque de déclin des facultés mentales des femmes déclarant boire plus à la fin de l'étude qu'au début, augmentait de 30 %. Les buveurs modérés, au début ou au milieu de l'étude, couraient un risque identique de déclin des facultés à celui des non-buveurs. Toutefois, ces buveurs modérés couraient un risque 60 % plus important de déclin des facultés mentales au cours des phases ultimes de l'étude. Les femmes qui sont passées de non-buveur à buveur au cours de l'étude ont augmenté de 200 % leur risque de déclin des facultés mentales.
« Dans ce groupe de femmes plus âgées, la consommation modérée d'alcool n'a pas d'effet protecteur », déclare T. Hoang. « Nous avons découvert qu'une consommation excessive au début de la vie, une consommation modérée en fin de vie et le commencement de la consommation d'alcool en fin de vie étaient associés à un risque accru de déclin des facultés mentales. Ces résultats suggèrent que la consommation en fin de vie n'est peut-être pas bénéfique pour les facultés mentales des femmes âgées. » « Il est possible que le cerveau des personnes les plus âgées est plus vulnérable aux effets de l'alcool, mais il est aussi possible que les facteurs associés à l'évolution de la consommation d'alcool, comme le stress ou un décès, jouent un rôle. Les cliniciens doivent évaluer soigneusement leurs patients âgés pour connaître leur consommation d'alcool et détecter tout changement de leurs habitudes de consommation », ajoute T. Hoang. L'hyperalcoolisme augmente le risque de déclin des facultés mentales chez les personnes âgées Les effets de l'hyperalcoolisme sur les facultés mentales des personnes âgées sont mal connus. L'hyperalcoolisme est définit comme étant la consommation de plusieurs verres d'alcool en une occasion par une personne qui n'est pas normalement un buveur excessif. « Nous savons que l'hyperalcoolisme peut être nocif », déclare le Dr Iain Lang, Peninsula College of Medicine and Dentistry, université d'Exeter, R.U. « Il peut, par exemple, augmenter les risques d'endommagement du système cardio-vasculaire, y compris la possibilité de développer des pathologies cardiaques, et il est associé au risque accru de blessures intentionnelles et non-intentionnelles. » D'après M. Lang, on ne sait toujours pas avec certitude si l'hyperalcoolisme
chez les personnes âgées est nuisible pour la santé mentale et s'il augmente le risque de démence. Lang et ses collègues ont effectué une étude secondaire des données obtenues grâce aux 5075 participants âgés de 65 ans au moins, participant à l'étude « Health and Retirement Study – HRS ». Cette étude consistait en une enquête biannuelle, longitudinale et représentative d'un point de vue national, effectuée aux États-Unis auprès d'adultes de 50 ans et plus, pour évaluer les effets de l'hyperalcoolisme sur les facultés mentales et l'humeur des personnes âgées. Les données de base ont été recueillies en2002 etles participants ont été suivis pendant huit ans. La consommation d'au moins quatre verres en une occasion était considérée comme étant de l'hyperalcoolisme. Les facultés mentales et la mémoire ont été évaluées en utilisant l'interview par téléphone sur l'état des facultés mentales. L'hyperalcoolisme au moins une fois par mois était signalé par 8,3 % des hommes et 1,5 % des femmes. L'hyperalcoolisme au moins deux fois par mois était signalé par 4,3 % des hommes et 0,5 % des femmes. Les conclusions des chercheurs étaient que :
Les participants indiquant des épisodes d'hyperalcoolisme une fois par mois étaient 62 % plus susceptibles d'appartenir au groupe manifestant la baisse la plus importante des facultés mentales et 27 % plus susceptibles d'appartenir au groupe manifestant la perte la plus importante de mémoire. Les participants indiquant des épisodes d'hyperalcoolisme, deux fois par mois au moins, étaient 147% plus susceptibles d'appartenir au groupe manifestant la baisse la plus importante des facultés mentales et 149% plus susceptibles d'appartenir au groupe manifestant la perte la plus importante de mémoire.
Les résultats étaient identiques chez les hommes et les femmes lorsqu'analysés séparément. « Dans notre groupe d'adultes vivant en communauté, l'hyperalcoolisme est associé à un risque accru de perte des facultés mentales », explique M. Lang. « Les personnes ayant indiqué des épisodes d'hyperalcoolisme au moins deux fois par mois étaient deux fois plus susceptibles de connaître le plus important déclin des facultés mentales et de la mémoire. Ces différences étaient présentes même lorsque nous avons pris en compte les autres facteurs connus pour être à l'origine du déclin des facultés mentales, tels que l'âge et le niveau d'éducation. » « Cette recherche a plusieurs implications. Premièrement, les personnes âgées et leurs médecins doivent savoir que l'hyperalcoolisme peut augmenter le risque de déclin des facultés mentales. La modification de la consommation d'alcool est par conséquent encouragée. Deuxièmement, les décideurs et les spécialistes de la santé publique doivent prendre conscience que l'hyperalcoolisme n'est pas seulement un problème chez les adolescents et les jeunes adultes. Nous devons aussi penser aux personnes plus âgées lorsque nous mettons en place des interventions de réduction de l'hyperalcoolisme », conclut M. Lang. À propos de l'AAIC L'Alzheimer's Association International Conference (AAIC) est la plus grande conférence internationale de son genre, rassemblant des chercheurs du monde entier pour dresser le bilan et pour discuter des recherches et des informations novatrices sur la cause, le diagnostic, le traitement et la prévention de la
maladie d'Alzheimer et des troubles lies. Dans le cadre du programme de recherche de l'Alzheimer's Association, l'AAIC sert de catalyseur pour générer de nouvelles connaissances sur la démence et pour promouvoir une communauté de recherche collaborative et vitale. À propos de l'Alzheimer's Association L'Alzheimer's Association est la première organisation sanitaire volontaire du monde dédiée aux soins, aux services d'accompagnement et à la recherche pour la maladie d'Alzheimer.Notre mission est d'éliminer la maladie d'Alzheimer grâce aux progrès de la recherche, de fournir et d'améliorer les soins et le soutien pour toutes les personnes atteintes et de réduire le risque de démence en faisant la promotion de la santé cérébrale.Notre vision est celle d'un monde sans Alzheimer. Pour plus de renseignements, veuillez consulter www.alz.org ou composer le 800-272-3900.
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