La certification environnementale

Informations

• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 26 octobre 2012
• Nombre de lectures: 5
• Langue: Français

Extrait

La certification environnementale

Dans le secteur tertiaire, si les bâtiments sont déjà labellisés basse consommation - voire à énergie positive - quel est l'intérêt de le soumettre à une certification environnementale ? Pour les experts de l'évaluation de conformité et de certification, la « valeur verte » d'un bâtiment le protège contre la dévalorisation du patrimoine immobilier.

Elle permet en outre d'anticiper les prochaines réglementations : l'obligation de travaux de remise à niveau peut coûter beaucoup plus cher que de chercher à satisfaire les exigences les plus poussées en terme de consommation d'énergie et de respect de l'environnement.

Différentes normes coexistent dans le monde : la France dispose de la certification HQE®, pour la construction ou l'exploitation des bâtiments tertiaires. La certification LEED (Etats-Unis) et BREEAM (Royaume-Uni), qui existent depuis respectivement 10 ans et plus de 20 ans, sont toutefois beaucoup plus connues à l'étranger.

HQE® à la traine...

Une étude récente du cabinet d'audit et de conseil Deloitte indique que la certification française peine toujours à se faire reconnaître à l'étranger. Selon cette étude, la lourdeur du système de certification, ainsi que son coût, seraient à l'origine du désintérêt des maîtres d'ouvrages étrangers.

Toutefois, les caractéristiques permettant d'obtenir la certification ne sont pas les mêmes en fonction de la certification. Par exemple, les pré-requis techniques sont différents selon BREEAM, LEED et HQE®.

En outre, l'organisme de certification Certivéa, qui rappelle que le lancement officiel de la norme HQE® à l'international a eu lieu le 7 juin 2012, vient juste d'annoncer la certification de ces deux premières certifications délivrées à l'étranger, en Allemagne et au Luxembourg.