La future réglementation thermique des bâtiments neufs sera coûteuse
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La future réglementation thermique des bâtiments neufs sera coûteuse La Réglementation Thermique 2012, qui commencera à entrer en vigueur en novembre 2011, devrait avoir un impact sur les prix de l'immobilier.

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Publié le 18 avril 2011
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Langue Français

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La future réglementation thermique des bâtiments neufs sera coûteuse

La Réglementation Thermique 2012, qui commencera à entrer en vigueur en novembre 2011, devrait avoir un impact sur les prix de l'immobilier.

Publiée en novembre dernier, cette nouvelle réglementation correspond à l'actuel label BBC (Bâtiment Basse Consommation) et entre dans le cadre d'une décision prise lors du Grenelle de l'environnement.

Elle vise à diviser par trois la consommation énergétique des bâtiments neufs et à baisser de 38% la consommation en gaz carbonique du parc de bâtiments d'ici 2020. Elle sera effective à partir de novembre 2011 dans le nonrésidentiel et entrera en vigueur dans le logement traditionnel en janvier 2013.

Sur le terrain, cela devrait se traduire pas une hausse des coûts. En effet, selon une étude du groupe Xerfi, un des leaders en France des études économiques sectorielles, publiée en janvier dernier, on peut s'attendre à un surcoût dans le neuf de 15 à 20 % les premières années. Le gouvernement table quant à lui plutôt sur une hausse de 7 à 8%... .

Ce sont les pratiques en matière d'isolation qui sont destinées essentiellement à évoluer. Les matériaux et les équipements utilisés changent, et cela se paye.

DÉFICIT DE FORMATION À L'ÉCOCONSTRUCTION

Toute la filière est concernée, les professionnels de la construction aussi bien que le second oeuvre. Parmi les facteurs de l'envolée des coûts, Xerfi note les « pressions tarifaires » sur les équipements et matériaux, mais également « le déficit de formation aux techniques de l'écoconstruction », susceptibles d'entraîner une hausse des salaires dans le secteur. En effet, outre les matériaux, c'est aussi la formation à l'écoconstruction, qui commence dès les bureaux d'études, qui demandera une adaptation et créera un surcoût.

Ce nouveau contexte pèsera différemment selon les opérateurs de la filière, estime toutefois Xerfi. Ainsi les maîtres d'oeuvre (bureaux d'études, architectes) « apparaissent comme les moins bien lotis » car « leur capacité à relever les prix est faible malgré la montée en gamme espérée de leurs prestations». Les promoteurs, a contrario, seront, toujours d'après Xerfi « en position de force au sein de la filière. Ils devront toutefois convaincre les ménages d'investir dans les bâtiments basse consommation pour faire passer de probables hausses des prix ». Pour leur part, les constructeurs de maisons individuelles « sont en pointe dans l'écoconstruction».

Détail important, la position de l'Etat sur les aides et divers avantages fiscaux associés est fluctuante, et donc à surveiller de près.

A noter enfin que les quelques bâtiments répondant déjà à ces critères RT 2012 voient, de fait, leur valeur augmenter de l'ordre de 5%.

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