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Le Kazakhstan dit non à l'énergie verte PR Newswire ASTANA, Kazakhstan, October 8, 2012 ASTANA, Kazakhstan, October 8, 2012 /PRNewswire/ -- Pays riche en pétrole, le Kazakhstan a exclu l'adoption de méthodes énergétiques alternatives pour le moment, déclarant qu'il continuerait d'exploiter ses vastes ressources naturelles pour des raisons économiques. èmeS'adressant aux journalistes suite au 7 Forum eurasien KazEnergy, le chef de la KAZENERGY Association, Timur Kulibayev, a déclaré que le pays visait à répondre à 10 % de sa demande en énergie avec de l'énergie alternative. « De nos jours, il est à la mode de parler d'énergie alternative », a déclaré M. Kulibayev, ajoutant : « Nous nous intéresserons à l'énergie alternative une fois que son coût de production aura baissé et deviendra abordable. » Un communiqué de presse publié par KAZENERGY a indiqué que 80 % de l'énergie du Kazakhstan étaient générés par le charbon. La nation abrite en effet l'une des plus importantes réserves de charbon au monde. Le deuxième plus grand producteur de pétrole de la CEI après la Russie priorise ses objectifs financiers immédiats plutôt que ses objectifs environnementaux sur le long terme. Le terrain et la topographie enclavée de la nation sont idéaux pour lui permettre de devenir un producteur majeur d'énergie éolienne et solaire, mais Kulibayev a déclaré que le pays attendrait que ce secteur devienne plus abordable financièrement.

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Le Kazakhstan dit non à l'énergie verte
PR Newswire ASTANA, Kazakhstan, October 8, 2012
ASTANA, Kazakhstan,October 8, 2012/PRNewswire/ --
Pays riche en pétrole, le Kazakhstan a exclu l'adoption de méthodes énergétiques alternatives pour le moment, déclarant qu'il continuerait d'exploiter ses vastes ressources naturelles pour des raisons économiques.
ème S'adressant aux journalistes suite au 7 Forum eurasien KazEnergy, le chef de la KAZENERGY Association, Timur Kulibayev, a déclaré que le pays visait à répondre à 10 % de sa demande en énergie avec de l'énergie alternative.
« De nos jours, il est à la mode de parler d'énergie alternative », a déclaré M. Kulibayev, ajoutant : « Nous nous intéresserons à l'énergie alternative une fois que son coût de production aura baissé et deviendra abordable. »
Un communiqué de presse publié par KAZENERGY a indiqué que 80 % de l'énergie duKazakhstan étaient générés par le charbon. La nation abrite en effet l'une des plus importantes réserves de charbon au monde. Le deuxième plus grand producteur de pétrole de la CEI après la Russie priorise ses objectifs financiers immédiats plutôt que ses objectifs environnementaux sur le long terme.
Le terrain et la topographie enclavée de la nation sont idéaux pour lui permettre de devenir un producteur majeur d'énergie éolienne et solaire, mais Kulibayev a déclaré que le pays attendrait que ce secteur devienne plus abordable financièrement. Non seulement certaines gorges du pays servent de souffleries mais la partie Sud-Est du pays compte aussi plus de 300 jours de soleil chaque année.
Kulibayev se trouve au premier plan du développement du secteur pétrolier et de l'énergie de la nation centrasiatique depuis 15 ans.
Sa déclaration a été une bénédiction pour les investisseurs étrangers faisant la queue pour pomper de l'argent dans le secteur du pétrole, du gaz et du charbon.
L'évènement annuel de deux jours a attiré plus de 900 représentants, y compris des dirigeants politiques, des diplomates, des leaders de l'industrie du gaz et du pétrole et des cadres supérieurs de compagnies pétrolières de premier plan provenant du monde entier. Le World Petroleum Council a aussi organisé sa réunion de trois jours en marge du forum.
Les officiels gouvernementaux kazakhs ont aussi déclaré qu'ils ne fourniraient pas de pétrole supplémentaire à leur voisin géant qu'est la Chine dans le cas où il y aurait un conflit dans le Golfe persique pouvant mener à une chute de l'approvisionnement mondial en pétrole. L'Inde et la Chine seront gravement touchées par les approvisionnements en pétrole en cas de conflit dans le Golfe persique.
Berik Tolumbayev, Vice-ministre pour le gaz et le pétrole, a déclaré que leKazakhstan ne pouvait pas être le principal fournisseur de pétrole de la Chine, et encore moins le seul. Il a déclaré qu'un grand nombre de sociétés chinoises avait récemment installé leurs bureaux dans le pays et que l'investissement chinois était très important pour le Kazakhstan, mais que les lignes d'approvisionnement vers la Chine étaient bloquées à leur capacité maximale.
Kulibayev a ajouté que l'approvisionnement vers la Chine ne pouvait être augmenté que de 10 millions de tonnes de pétrole brut par an pour atteindre 20 millions de tonnes une fois l'oléoduc vers la Chine mis à niveau. Il a déclaré que le gouvernement se concentrait actuellement sur la gazéification de toutes les principales grandes et petites villes.
La production actuelle du Kazakhstan est dominée par deux champs géants : Tengiz et Karachaganak, qui produisent environ la moitié du rendement total du Kazakhstan, ce qui équivaut à plus de 1,6 million de barils par jour.
Kulibayev a attribué le succès de la production de pétrole au climat plus propice à l'investissement étranger dans le secteur du gaz et du pétrole. « Les investisseurs trouvent qu'il est sûr d'investir de l'argent dans notre pays parce qu'ils peuvent rapatrier de l'argent dans n'importe quelle devise à tout moment car la devise nationale, le Tenge, est entièrement convertible. »
Kulibayev se réjouissait grandement de l'inauguration à venir de la production au champ pétrolifère de Kashagan, qui a été découvert en2000 etest décrit comme la plus importante découverte de champ au monde au cours des 30 dernières années.
Le champ est actuellement développé par un groupe de partenaires, comprenant Shell, Exxon Mobil, Total, ConocoPhillips, la compagne pétrolière d'État kazakh KazMunaiGas, INPEX et Eni. Eni est responsable de la phase I du développement du champ, tandis que Shell est responsable des opérations de production. Le coût total
du projet n'est pas encore clair en raison de l'incertitude relative aux exigences financières de la seconde phase, mais la première coûtera 46 milliards USD.
Dans le même temps, le World Petroleum Council a aussi organisé sa réunion de trois jours en marge du forum.
Le Président du World Petroleum Council, Roberto Bartini, a déclaré que plus de20 trillions USDseraient investis dans l'industrie du pétrole et du gaz au cours des deux prochaines décennies.
Selon l'International Energy Association, une somme supplémentaire de38 trillions USDserait nécessaire pour le développement d'infrastructure pour les futurs besoins en énergie d'ici à 2035. L'officiel de l'IEA Ulrich Benterbusch a déclaré que la dépendance au pétrole pour les besoins énergétiques diminuerait, des actuels 35 % à 27 % au cours des quelques prochaines années.
Centre de presse +7-7172-979398 +7-7172-979391(fax) reception@kazenergy.com
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