Le TFC voit la vie en rose
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Description

Le TFC voit la vie en rose "Il n'y a pas de secret : il s'agit de dynamique et, surtout, de constance dans la performance." Voilà expliquées en une phrase, toute simple, par Etienne Didot, les raisons bon début de saison du TFC. Le meilleur jamais réalisé par le club de la ville rose en Ligue 1 de toute son histoire. Le tout en s'appuyant sur une très forte ossature de joueurs formés au club (Ahamada, Akpa Akpro, Capoue, Congré, M'Bengue, Sissoko et Tabanou notamment), avec des moyens bien plus limités que Paris, Marseille, Lyon, Lille, voire même Bordeaux, Saint-Etienne et Rennes qui ont un budget supérieur. Avec ses 40 M€ de budget, le TFC ne pointe en effet qu'au huitième rang national, à égalité avec Auxerre et Sochaux, loin derrière le PSG (150 M€) mais aussi Bordeaux (70 M€) ou les Verts (52 M€). "Nous sommes encore loin du potentiel et des capacités de l'équipe" nous expliquait Alain Casanova ici même fin septembre. Alors que l'on a dépassé le tiers du championnat, le TFC ne cesse de confirmer. "Nous avons le potentiel pour espérer franchir ce cap à condition que les joueurs se responsabilisent encore davantage et se situent dans la logique de notre projet collectif" estime l'entraîneur toulousain qui peut aussi compter sur des révélations, comme le milieu de terrain Antoine Devaux, qui, avant son expulsion face à Rennes (12ème journée), avait participé à tous les matchs du TFC, dont 11 comme titulaire, et qui est devenu un des joueurs de base de l'équipe.

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Publié le 09 novembre 2011
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Langue Français

Extrait

Le TFC voit la vie en rose

"Il n'y a pas de secret : il s'agit de dynamique et, surtout, de constance dans la performance." Voilà expliquées en une phrase, toute simple, par Etienne Didot, les raisons bon début de saison du TFC. Le meilleur jamais réalisé par le club de la ville rose en Ligue 1 de toute son histoire. Le tout en s'appuyant sur une très forte ossature de joueurs formés au club (Ahamada, Akpa Akpro, Capoue, Congré, M'Bengue, Sissoko et Tabanou notamment), avec des moyens bien plus limités que Paris, Marseille, Lyon, Lille, voire même Bordeaux, Saint-Etienne et Rennes qui ont un budget supérieur. Avec ses 40 M€ de budget, le TFC ne pointe en effet qu'au huitième rang national, à égalité avec Auxerre et Sochaux, loin derrière le PSG (150 M€) mais aussi Bordeaux (70 M€) ou les Verts (52 M€). "Nous sommes encore loin du potentiel et des capacités de l'équipe" nous expliquait Alain Casanova ici même fin septembre. Alors que l'on a dépassé le tiers du championnat, le TFC ne cesse de confirmer. "Nous avons le potentiel pour espérer franchir ce cap à condition que les joueurs se responsabilisent encore davantage et se situent dans la logique de notre projet collectif" estime l'entraîneur toulousain qui peut aussi compter sur des révélations, comme le milieu de terrain Antoine Devaux, qui, avant son expulsion face à Rennes (12ème journée), avait participé à tous les matchs du TFC, dont 11 comme titulaire, et qui est devenu un des joueurs de base de l'équipe. "Antoine est le genre de joueur de club, joueur de devoir, qui fait généralement très bien ce qu'il sait faire parce qu'il n'essaie pas de sortir de son registre. Il ne se prend pas pour un autre" commente Casanova. Mais pour apporter encore davantage, et s'inscrire dans la durée, il doit se faire violence, lutter contre cette forme de nonchalance qui le rend irrégulier". Pour Le Foot, le joueur formé au Havre et passé par Gueugnon et Boulogne avant de débarquer à Toulouse en 2009, où il a commencé à jouer beaucoup la saison dernière, revient sur les bons débuts de son équipe.

Antoine Devaux : "Pour le TFC, c'est peut-être l'année ou jamais !"

Antoine, êtes-vous content de votre début de saison ? Personnellement, le bilan est mitigé, un peu à l'image de l'équipe. Pour le moment, j'ai la chance de pouvoir jouer, je prends ce qu'il y a à prendre. Je profite de ce temps de jeu pour essayer de m'imposer. On vous trouve bien sévère pour un bilan qui vous place tout de même dans le top 5 depuis le début de la saison ! Au delà des résultats et du classement, on sait qu'on est capable de faire beaucoup mieux dans le jeu. Je reste encore marqué par notre performance à St-Etienne (7ème journée, 1-1), où on est retombé dans nos travers. Ce match nous a refroidis. Disons que ça plombe le bilan mais ça n'enlève pas ce que nous avons bien fait.

Que vous manque-t-il pour jouer les tout premiers rôles comme le fait Montpellier par exemple ? On manque incontestablement de leadership et ça nous empêche de prendre le jeu à notre compte. Etienne (Didot) joue ce rôle là mais quand il n'est pas là c'est plus difficile. Des jeunes ont pris davantage de responsabilités cette saison, personnellement je dois aussi forcer ma nature, comme « Dan » Congré qui est notre capitaine. franck (Tabanou) a dit que c'était notre année, il a raison parce que nous en avons le potentiel, mais on a aussi conscience que les leaders doivent maintenant mettre le bleu de chauffe. Pour une génération, c'est peut-être l'année ou jamais car ensuite on va arriver à la fin d'un cycle. Les joueurs majeurs de l'équipe vont vouloir partir mais je sais qu'avant ils veulent gagner avec le TFC, faire quelque chose de grand, nous amener vers le haut. Ils savent que depuis deux ans le bilan est assez mitigé.

Au-delà du TFC, que pensez-vous de ce début de championnat ? Montpellier et Rennes peuvent faire une grande saison... et nous n'avons rien à leur envier ! Je ne me fais pas de souci pour les grosses cylindrées qui vont toutes revenir à un moment ou à un autre. Lyon est costaud, Marseille va le devenir... et le PSG ça va se jouer à quitte ou double. Avec tous les ego qu'il y a dans cette équipe, ça peut exploser à tout moment.

Entre le TFC qui joue le maintien il y a six mois et le TFC qui joue l'Europe aujourd'hui, où se situe votre vrai niveau ? On a le potentiel pour être européen, pour rester toute la saison là où on est aujourd'hui. A nous de démontrer que nous sommes assez constants pour ça, à nous de nous en donner les moyens.

"Nous n'avons rien à envier à Montpellier ou Rennes"

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