Les bactéries de l Arctique, indice de la vie sur Mars
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Les bactéries de l'Arctique, indice de la vie sur Mars

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Les bactéries de l'Arctique, indice de la vie sur Mars Des microbiologistes canadiens s'intéressant à une source d'eau salée dans les régions glacées de l'Arctique y ont trouvé des bactéries se nourrissant de méthane qui

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Publié le 01 avril 2011
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Les bactéries de l'Arctique, indice de la vie sur Mars

Des microbiologistes canadiens s'intéressant à une source d'eau salée dans les régions glacées de l'Arctique y ont trouvé des bactéries se nourrissant de méthane qui pourraient nous renseigner sur l'existence de vie sur Mars.

Ces bactéries mangeuses de méthane ont été découvertes de manière inattendue à la source de Lost Hammer, sur l'île Axel Heiberg, dans le Nunavut. Lyle Whyte (microbiologiste de l'Université McGill qui pilote le projet), qui qualifie la source de Lost Hammer d'environnement le plus froid et salin qu'il ait jamais rencontré, y a découvert deux types de bactéries qui se nourrissent du méthane et ne respirent pas d'oxygène. Cette découverte laisse croire que des bactéries analogues pourraient exister sur la planète rouge, étant donné les similitudes entre l'environnement martien et de l'Arctique canadien. En effet, des données récentes recueillies par la NASA indiquent qu'il existe des poches de méthane et d'eau gelée sur Mars, et que les températures y approchent celles relevées dans la source de Lost Hammer.

Le microbiologiste Charles Gréer y voit quant à lui un intérêt environnemental pour la planète Terre. Son travail, en tant que spécialiste du rôle des microorganismes dans la restauration des sols et des eaux contaminés, a consisté à identifier le type et à définir les attributs de ces bactéries qui prolifèrent dans les environnements uniques et les conditions extrêmes comme à la source Lost Hammer. "Amesure que la température augmente, le pergélisol fond dans le Nord. Si le sol en venait à se saturer d'eau, le carbone prisonnier du pergélisol devrait libérer du méthane au lieu du dioxyde de carbone, explique M. Gréer. Or, le fet de serre beaucoup plus puissant que le dioxyde de carbone, car il retient la chaleur davantage. " Mr. Gréer et son équipe orientent leurs recherches sur l'activité de ces microorganismes à des températures inférieures au point de congélation et sur l'éventuelle augmentation d'activité lorsque la température s'élèvera. " Les microorganismes qui consomment le méthane pourraient jouer un rôle particulier en réduisant les émissions de méthane et leur incidence sur le changement climatique, surtout si nous arrivons à en accentuer l'activité ", conclut-il.

(Source: ADIT)

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