Les grandes manoeuvres

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• Publié par: le-foot-hebdo
• Publié le: 20 juillet 2011
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• Langue: Français

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Les grandes manoeuvres

Chaque année c'est la même chose. Plus on se rapproche des premiers matchs officiels, plus le marché des transferts s'emballe. Cet été ne déroge pas à la règle. Si quelques grosses transactions (en terme d'impact sur le championnat s'entend) ont déjà été actées, comme Pedretti et Payet à Lille, Douchez et Gameiro à Paris, Amalfitano, Morel et Alou Diarra à l'OM, Féret à Bordeaux ou N'Guemo à Bordeaux, c'est maintenant que les choses sérieuses vont commencer. A Lyon par exemple, on a été bien clair : sans départ préalable pas d'arrivée. Et visiblement, l'exode de Toulalan en Espagne n'a pas suffit à débloquer le tiroir caisse de Jean-Michel Aulas qui a dû mettre 5 millions (soit l'équivalent d'un très bon joueur) de côté pour payer les indemnités de Claude Puel. Bastos ? Cissokho ? Les deux ? qui va partir et rapporter entre 10 et 15 millions d'euros aux Gones, aussitôt réinvestis sur le marché des transferts ? A l'OM c'est la même chose. On a bien avancé dans le recrutement, officiellement bouclé même, mais on attend encore patiemment que Lucho Gonzalez s'en aille pour enrôler LE joueur qui fera peut-être du club le nouveau champion de France. Les noms de Didier Drogba, David Trezeguet, voire même Emanuel Adebayor ressurgissent. Il est vrai qu'avec 8 millions d'euros de plus sur son compte, le club phocéen aurait une marge de manoeuvre supplémentaire. A Paris, c'est la mise en place de la nouvelle structure autour des Qataris qui a pris du temps. Leonardo n'est concrètement à Paris que depuis lundi et s'attelle à activer les transferts. Matuidi, Menez, mais aussi le Brésilien Luisao sont ses premières cibles, mais loin d'être les seuls. De leur côté, Bordeaux, Saint-Etienne, Rennes et les autres, n'ont pas terminé non plus d'animer le marché des transferts. Mais contrairement aux supporters, les dirigeants de club ne sont pas pressés. Et sont bien décidés à prendre leur temps.

Pour vendre et laisser les prix monter (notamment en affirmant que le joueur ne partira pas) et par conséquent pour acheter, en espérant faire le meilleur choix au meilleur prix. La saison dernière par exemple, c'est au mois d'août que Rémy et Gignac ont rejoint l'OM et que Gourcuff a quitté Bordeaux pour Lyon. Au grand dam des présidents des petits clubs, le mercato ne ferme pas ses portes avant le 31 août à minuit. Aujourd'hui il semble qu'elles aient même décidé de s'ouvrir en grand.