Les premiers automates androïdes : de véritables oeuvres d art
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Les premiers automates androïdes : de véritables oeuvres d'art Avec ses quelque 120 pièces, la collection de « jouets Martin » du Musée des arts et métiers est une précieuse illustration des pratiques du jeu et de l'amusement à la Belle Époque.

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Publié le 24 janvier 2013
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Langue Français

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Les premiers automates androïdes : de véritables oeuvres d'art

Avec ses quelque 120 pièces, la collection de « jouets Martin » du Musée des arts et métiers est une précieuse illustration des pratiques du jeu et de l'amusement à la Belle Époque. Ces petits objets, qui sont l'oeuvre de Séraphin Fernand Martin (1849-1919), sont représentatifs de la vie quotidienne d'alors et couvrent des thèmes variés comme l'actualité, le monde du spectacle ou les métiers (Les Courageux Scieurs de long, L'Éminent Avocat), tandis que d'autres témoignent du progrès technique (La Bicyclette Martin), quand d'autres encore sont plus anecdotiques (L'Araignée et la mouche, Le Diable en boîte, L'Autruche, L'Ours Martin). D'abord animés à l'aide de caoutchouc tordu et torsadé ou de petits volants de plomb à lancer, ces jouets seront dotés par la suite de mécanismes simples d'horlogerie, qui leur donneront des mouvements imitant les gestes de l'homme ou de l'animal.

La complexité des mécanismes d'horlogerie favorise l'apparition des premiers automates androïdes dont la mode se généralise dans les cours d'Europe. Capables de dessiner, d'écrire ou de jouer seules d'un instrument, ces machines à l'image de l'homme sont réalisées par de véritables orfèvres-mécaniciens, le plus souvent pour des monarques ou de riches collectionneurs désireux d'animer leur cabinet de curiosités.

L'esprit baroque stimule la mode des jeux d'eau automatiques et des automates, alors en plein essor. La riche expérimentation horlogère de l'époque se traduit par la miniaturisation des pièces mécaniques.

Les horlogers-mécaniciens du 18e siècle tirent partie des travaux des savants de l'époque, en particulier de ceux du Néerlandais Christian Huygens (1629-1695).

Parmi les nombreux inventeurs de l'époque, Jacques Vaucanson, devenu horloger-mécanicien après avoir étudié la musique, la physique, l'anatomie puis la mécanique, est célébré dans toute l'Europe pour ses pièces exceptionnelles. Par le mouvement de ses lèvres, de ses doigts et le contrôle de son souffle, son Flûteur, mis au point en 1737, joue de la musique presque comme un humain. Vaucanson collabore en outre avec de célèbres chirurgiens pour « créer un automate à circulation du sang pour les démonstrations en cours d'anatomie ». Entre 1767 et 1774, l'horloger Pierre Jacquet-Droz et son fils Henri Louis créent eux aussi d'étonnants automates, programmables grâce à des cylindres, parmi lesquels La Musicienne, Le Dessinateur ou L'Écrivain.

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