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Publié par | le-foot-hebdo |
Publié le | 06 avril 2011 |
Nombre de lectures | 15 |
Langue | Français |
Extrait
Les murs du Stade du Ray ne sont pas près d'oublier. eux qui ont vu grandir hugo Lloris au football n'avaient jamais vu ça. Dimanche soir, le gardien international de l'OL a craqué en même temps que les espoirs de titre se sont enfuis. Mais il n'est pas le seul. Car si pour cet homme au caractère plutôt introvertis, qui se montrer si discret d'habitude, c'est qu'il y a des raisons à aller chercher au delà des deux buts encaissés par l'OL en 8 minutes. Toute la frustration de plusieurs semaines de tension et de malaise s'échappe aujourd'hui du groupe lyonnais.
Si Aulas a peu apprécié la sortie de son gardien (on vous le répète, qui n'a pas été le seul à péter les plombs à la fin du match de Nice), il a certainement vu également la tête de Lisandro quand Puel l'a invité à quitter le terrain à la 86ème minute. A ce moment-là, il y avait encore 2-0 pour l'OL et surtout, l'entraîneur des Gones savait pertinemment qu'il allait fâcher son caractériel buteur argentin. Déjà il y a quelques mois, le 28 novembre 2010 contre le PSG à Gerland, Puel s'était essayé à ce genre de forfaiture. A l'époque, cela s'était terminé par cette déclaration du tout puissant président. "Peut-être faut-il mieux le garder sur le terrain". Le match suivant à Montpellier, Lisandro avait offert la victoire à son équipe en marquant à la... 94ème minute ! "Je n'ai pas de lien amical avec Claude Puel. Nous entretenons de bonnes relations professionnelles, avec du respect. C'est le plus important", déclarait à l'époque Lisandro dans les colonnes de Lyon Capital. Aujourd'hui, au delà des bouderies de l'ancien joueur de Porto, on peut s'interroger sur les changements effectués par Puel au cours du match. Si la sortie de Pjanic est logique à partir du moment où c'est Gourcuff qui rentre, la sortie de Gomis au profit du revenant ederson (à cours de condition puisqu'il n'a pas joué en ligue 1 depuis plusieurs mois) a imposé un changement tactique avec l'abandon du 4-4-2 de début de match.
Résultat : avant la réception de Lens dimanche, c'est tout l'OL qui tangue avec la peur de tout perdre. heureusement pour les Gones, Rennes et Paris calent, ce qui leur laisse toutes les chances de terminer sur le podium. Mais la troisième place n'a jamais été l'objectif de Lyon. "Il faudra ajuster les objectifs par rapport à la Ligue des champions et au titre", prévient déjà JMA, même si officiellement, il fait semblant de continuer à y croire. "Ces points de perdus contre Rennes et à Lens, seul l'avenir nous dira si c'est définitif, mais c'est un gros coup sur la tête" ajoute Aulas, qui va encore passer sa semaine à régler ses problèmes de vestiaire. "La colère, je préfère que les joueurs la gardent pour le terrain", commentait-il à chaud le dimanche soir.
La veille à Tola Vologe, le président des Gones était pourtant venir faire part de son rêve à ses joueurs. Venus fêter ses 62 ans dans le vestiaire, il avait demander une victoire à Nice en cadeau, "C'est le début d'un rêve. La première image d'un rêve que j'ai dans la tête... commentait alors Aulas en souriant.et on ne galvaude pas les rêves d'un président... " Sauf que, malheureusement, on a coutume de dire que les rêves ne se réalisent jamais.