MATUIDI GÉNÉRATION NASRI

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• Publié par: le-foot-st-etienne
• Publié le: 13 janvier 2011
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• Langue: Français

Extrait

MATUIDI GÉNÉRATION NASRI

Ses origines

Blaise Matuidi est natif de la Ville rose, Toulouse. Français mais d'origine angolaise, le milieu stéphanois a grandi en région parisienne, à Fontenaysous-Bois dans le Val-de-Marne, dans le quartier de La Redoute. Ses parents, Faria Rivelino et Elise, ont eu quatre enfants avant lui : Emmanuel, Jacqueline, Sylvie et Junior. Il jouait au football sur un miniterrain nommé "le terrain vert" ainsi qu'au Club Olympique Vincennois, où il a fait ses débuts ballon aux pieds. Le petit Blaise est alors déjà un joueur au-dessus de ses petits camarades : sur le plan technique, il est à l'aise balle aux pieds et encaisse très bien, dès le plus jeune âge, les efforts répétés. Cette endurance lui vaudra d'intégrer rapidement un centre de formation renommé.

Clairefontaine

Blaise Matuidi intègre en 4ème l'INF Clairefontaine : le jeune homme fait alors partie d'une génération dorée de Clairfontaine, celle des "87", une génération qui a vu éclore Samir Nasri, Abou Diaby ou encore Geoffrey Jourdren. Cette génération 87 de Clairefontaine est certainement un peu plus connue que les autres grâce à la série documentaire dif fusée par Canal + A la Clairefontaine qui retrace plusieurs semaines de la vie de ce petit groupe d'aspirants footballeurs. Un reportage émouvant et assez poignant, qui montre certains jeunes, percer et d'autres rester sur le carreau. Les "stars" sont surtout Nasri et Diaby, mais Matuidi y apparaît par bribes. Ce reportage a notamment été rendu célèbre par l'interview de Geoffrey Jourdren, l'actuel gardien de Montpellier ; alors tout jeune, il ne brille pas par sa façon de s'exprimer ! Une vidéo à retrouver sur tous les sites de partage de vidéos.

Son clan

Blaise Matuidi est un garçon doux au contact facile. Outre ses parents et ses frères et soeurs qui constituent le noyau du clan Matuidi, le jeune homme a aussi quelques amis dans le milieu du football. Nasri en fait partie : les deux jeunes garçons partageaient lors de leurs classes leur passion pour le football, balle au pied mais pas seulement, dans l'analyse aussi et dans la connaissance du jeu et de son histoire. Au sein de l'ASSE, Blaise Matuidi fait plutôt partie du "groupe des jeunes", il s'entend bien avec Sako, Rivière, Payet ou encore Andreu. Il était aussi assez proche de Machado et de Dabo quand ceux-ci portaient encore les couleurs de l'ASSE.

Le Chewing-gum

C'est Samir Nasri, le premier, qui donna ce surnom à Matuidi, un surnom particulièrement flatteur quand on l'explique... Le milieu offensif d'Arsenal a surnommé Blaise ainsi pour sa capacité à s'enrouler autour des attaquants pour leur chiper la balle, et aussi parce qu'il est impossible de se défaire de lui quand il est au pressing. En effet, les interventions du numéro 12 des Verts, quand il arrive légèrement de côté, sont assez caractéristiques : il glisse son pied droit devant son vis-à-vis avant que le reste de son corps vienne contourner l'attaquant pour finalement attraper le ballon. Ce surnom l'a un peu lâché, mais la presse anglo-saxonne très friande des "nicknames" saura le remettre au goût du jour si Matuidi rejoint un jour la Premier League anglaise, ce qui semble être plus ou moins prévu à plus ou moins long terme.

Sa carrière

Matuidi joua à Créteil avant de signer à l'ES Troyes AC en 2004. Il débuta en Ligue 1 en 2005. C'est lors de cette première saison à Troyes qu'il rencontra Bafétimbi Gomis, prêté par l'AS Saint-Étienne pour la deuxième partie de la saison 2004-2005.

Lors de sa première saison à Troyes, alors en Ligue 2, il prend part à seulement deux matches. En revanche, lors de la saison 2005-2006, l'ESTAC ayant obtenu sa montée, Matuidi n'attendra que quelques semaines avant de disputer une rencontre de Ligue 1, le 30 juillet 2005 à l'occasion du match Nice-Troyes au Stade du Ray qui se termine sur le score de 1-1. Pour sa deuxième saison, il participera à 31 matches de championnat, marquant au passage son premier but en Ligue 1.

Lors de l'exercice 2006/2007, Blaise ne fera que confirmer sa précédente saison, la première complète avec l'ESTAC, en jouant 34 matches et terminant avec 4 buts au compteur. Ainsi se termine son passage de trois saisons dans l'Aube, qui lui aura permis de découvrir le monde professionnel.

En juillet 2007, il s'engagea avec les Verts de l'AS Saint-Étienne pour une durée de 4 ans. Sa première saison en Vert est très positive puisqu'il s'imposera d'entrée comme le titulaire du milieu de terrain aux côtés de Christophe Landrin, jouant pas moins de 35 matches de Ligue 1. Le 22 février 2009, il marque à Geoffroy-Guichard face à Bordeaux (1-1) son second but sous le maillot vert, son plus beau d'après lui. "Dimitri Payet me décale bien. Je ne me pose pas de questions. Je savais que j'allais enrouler ma frappe. La réussite fait que le ballon va dans la lucarne". "Tant mieux !" ajoute le capitaine stéphanois, qui avoue encore sur le site officiel de l'ASSE : "C'est le plus beau de ma carrière." Pour cette deuxième saison dans le Forez, il jouera 27 matches de championnat, inscrivant 2 buts (dont son premier en Vert lors d'une victoire 2-1 à domicile face au FC Sochaux), tout en ayant participé à 9 matches de Coupe de l'UEFA, participant grandement aux bonnes prestations des Verts sur le plan européen. Il aura, entre autres, affronté les Norvégiens de Rosenborg, les Grecs de l'Olympiakos, les Espagnols de Valencia ainsi que les Allemands du Werder Brême. Malgré la très mauvaise saison du club en championnat, qui ne sauvera sa place en Ligue 1 que lors de l'ultime journée, il réalisera, personnellement, d'excellents matches. Arsenal FC mais surtout le Milan AC, le club de ses rêves, feront part de leur intérêt, sans toutefois faire d'offre pour le joueur déclaré intransférable par ses dirigeants. Poursuivant sur la lancée de sa deuxième saison en Vert, Blaise fait toujours de très bons matches avec l'ASSE, étant considéré par les observateurs comme le joueur le plus cons -tant dans les bonnes performances, au sein d'un club miné par les défaites très nombreuses en championnat. Le 13 octobre 2009, l'AS Saint-Etienne annonce, par le biais de son site officiel, que Blaise Matuidi a prolongé son contrat jusqu'en juin 2013. Il retrouve cette saison son meilleur niveau depuis quelque temps.

Son idole

Quand on est un jeune joueur et que l'on a suivi la Coupe du Monde 1998 qui a vu la France gagner, on peut être fan de certains de ses acteurs encore en activité aujourd'hui. C'est le cas de Blaise Matuidi qui voue une admiration certaine à Claude Makelele... les deux hommes se sont croisés sur les pelouses de Ligue 1. Le Stéphanois joue au même poste que son idole, mais n'a pas véritablement le même jeu. Pour autant, Matuidi devra prendre exemple sur la longévité de l'ex-Madrilène.

L'équipe de France

Matuidi a connu sa première convocation lorsqu'il fut appelé dans le groupe des 22 sélectionnés en équipe de France A pour le match amical France-Norvège du mercredi 11 août 2010 : il n'a cependant pas eu la chance d'inaugurer sa première sélection. Blaise fut de nouveau appelé deux semaines plus tard par Laurent Blanc (suite à la blessure de dernière minute de Yohann Cabaye), pour faire partie du groupe France qui affrontait la Biélorussie et la Bosnie-Herzégovine en vue des éliminatoires de l'Euro 2012. Le 7 septembre 2010, il inaugure sa première sélection en équipe de France contre la Bosnie-Herzégovine à Sarajevo (victoire 2-0 pour la France), où il remplace Florent Malouda à dix minutes de la fin.

Son avenir

L'avenir de Blaise Matuidi semble plus ou moins tracé, il devrait certainement quitter l'ASSE à la fin de cette saison : la Premier League anglaise fait les yeux doux au Stéphanois, Arsenal semble être la destination la plus probable car Wenger ne tarit pas d'éloge sur le milieu défensif ; de plus, les atomes crochus qui l'unissent à Nasri devraient favoriser son transfert vers le club lon donien. Dans le même temps, la prise de fonction de Comolli au Liverpool FC pourrait faire pencher la balance pour le club de la Mersey, des passerelles vont nécessairement se créer. Enfin le Milan AC qui cherche à renouveler un peu son milieu de terrain, voyant vieillir les Gatuso, Pirlo et consorts, apprécie le profil du Stéphanois, et le Milan AC se trouve être le club de coeur de Matuidi. Suffisant pour le convaincre ?