Maxime GONALONS : "J ai acquis de la confiance"
3 pages
Français

Maxime GONALONS : "J'ai acquis de la confiance"

Cet ouvrage peut être téléchargé gratuitement
3 pages
Français
Cet ouvrage peut être téléchargé gratuitement

Description

Maxime GONALONS : "J'ai acquis de la confiance" Maxime, comment vis-tu ton nouveau statut de titulaire à l'Olympique Lyonnais ? Maxime Gonalons : C'est vrai qu'il y a eu le départ de "toule" (Jérémy toulalan) à Malaga. J'ai déjà eu l'occasion de dire que j'avais énormément progressé avec lui. Du coup, je me retrouve cette saison dans une position de "titulaire". Mais, dans ma tête, rien n'a changé : je dois toujours bosser au quotidien afin de rendre sur le terrain au coach la confiance qu'il me donne. Le fait que l'OL ait laissé partir Jean II Makoun l'hiver dernier puis Jérémy Toulalan cet été prouve que le club compte beaucoup sur toi ? M.G. : oui, peut-être. et puis, aujourd'hui, le club se positionne davantage sur les jeunes et la formation, une nouvelle stratégie s'est mise en place. A nous, les jeunes, de montrer que nous avons le niveau. As-tu à un moment douté de tes capacités à devenir titulaire à Lyon ? M.G. : oui, on se pose bien sûr des questions. Depuis le début, c'était mon objectif, j'ai travaillé dans cette optique. Aujourd'hui, j'enchaîne les matches. A moi de faire en sorte que cela continue. Le football va parfois très vite : tu n'imaginais sans doute pas un tel destin quand Jérémy Toulalan avait en mars dernier prolongé son contrat avec l'OL jusqu'en 2015 ? M.G. : Ça ne m'avait pas fait peur. J'ai continué à travailler et à progresser, je suis aujourd'hui récompensé de tous ces efforts.

Informations

Publié par
Publié le 05 octobre 2011
Nombre de lectures 5
Langue Français

Extrait

Maxime GONALONS : "J'ai acquis de la confiance"

Maxime, comment vis-tu ton nouveau statut de titulaire à l'Olympique Lyonnais ? Maxime Gonalons : C'est vrai qu'il y a eu le départ de "toule" (Jérémy toulalan) à Malaga. J'ai déjà eu l'occasion de dire que j'avais énormément progressé avec lui. Du coup, je me retrouve cette saison dans une position de "titulaire". Mais, dans ma tête, rien n'a changé : je dois toujours bosser au quotidien afin de rendre sur le terrain au coach la confiance qu'il me donne.

Le fait que l'OL ait laissé partir Jean II Makoun l'hiver dernier puis Jérémy Toulalan cet été prouve que le club compte beaucoup sur toi ? M.G. : oui, peut-être. et puis, aujourd'hui, le club se positionne davantage sur les jeunes et la formation, une nouvelle stratégie s'est mise en place. A nous, les jeunes, de montrer que nous avons le niveau.

As-tu à un moment douté de tes capacités à devenir titulaire à Lyon ? M.G. : oui, on se pose bien sûr des questions. Depuis le début, c'était mon objectif, j'ai travaillé dans cette optique. Aujourd'hui, j'enchaîne les matches. A moi de faire en sorte que cela continue.

Le football va parfois très vite : tu n'imaginais sans doute pas un tel destin quand Jérémy Toulalan avait en mars dernier prolongé son contrat avec l'OL jusqu'en 2015 ? M.G. : Ça ne m'avait pas fait peur. J'ai continué à travailler et à progresser, je suis aujourd'hui récompensé de tous ces efforts. Je dois maintenant poursuivre le boulot tout au long des mois qui vont suivre.

Cet été, comment as-tu vécu le feuilleton autour de l'arrivée de N'Dinga ? As-tu craint pour ta place ? M.G. : Non, pas du tout, je l'ai déjà dit. Avec "toule", j'ai énormément progressé. La concurrence permet de s'améliorer, de rester en éveil, de maintenir le même degré de concentration à chaque entraînement. Ce transfert ne s'est pas concrétisé, l'oL a finalement recruté Gueïda fofana qui est également un super joueur. Mais cela ne me fait vraiment pas peur, au contraire. Cela va me permettre d'encore progresser.

Qu'est-ce que cela change de passer du statut de numéro 2 à numéro 1 ? M.G. : (Sourire) Je ne sais pas si je suis vraiment le numéro 1... Je vais essayer de lui apporter ce que j'ai acquis durant ces trois dernières saisons à Lyon. Mais c'est un joueur qui a quand même pas mal d'expérience : il a disputé pas mal de matches de Ligue 2, il a réussi une bonne Coupe du monde des moins de 20 ans, il avait été champion d'europe avec cette sélection... La concurrence est saine, ce sera bien d'avancer tous ensemble.

Le nouveau schéma de l'OL, en 4-4-2, correspond-il davantage à tes qualités ? M.G. : oui. Lorsque l'on joue en 4-3-3, je dois bien rester dans l'axe devant mes quatre défenseurs. Alors que le 4-4-2 me permet de me projeter un peu plus vers l'avant afin d'accompagner les actions. Quand j'étais jeune, j'évoluais attaquant, je pense qu'il y a quand même des petits restes.

Comment se passe ton association au milieu de terrain avec Kim Källström ? M.G. : on se connaît depuis un petit moment déjà. on essaie de se positionner l'un par rapport à l'autre : quand l'un de nous deux accompagne les actions offensives, l'autre s'efforce de rester en place. Je pense que l'on arrive plutôt bien à se compléter depuis le début de la saison.

Au départ, lequel de vous deux est censé être le plus offensif ? M.G. : Ça dépend un peu des adversaires. Ceci étant, Kim est quand même plus voué à s'approcher de la cage adverse afin de placer sa frappe. De mon côté, je dois rester un petit peu plus devant la défense.

Mais tu ambitionnes tout de même de te montrer plus décisif ? M.G. : oui, il faut que j'arrive à marquer plus de buts, c'est un objectif. Mais ma mission prioritaire est de bien défendre. Le reste viendra avec la confiance.

Je vais travailler pour espérer découvrir l'équipe de France

Tu sembles apprécié de toucher beaucoup de ballons, de faire jouer les copains... M.G. : oui, quand on évolue au milieu de terrain, les ballons passent beaucoup par nous. C'est agréable, ça permet de toucher beaucoup de ballons et, effectivement, de faire jouer les partenaires.

Où estimes-tu avoir le plus progressé ces derniers temps ? M.G. : Je pense que c'est surtout grâce à l'accumulation des matches. J'ai acquis de la confiance, ce qui est quelque chose de très important. Hugo (Lloris) me dit souvent de prendre plus de responsabilités, je m'efforce de le faire.

Comment cette confiance se manifeste-telle ? Ressens-tu moins de pression avant les matches ? M.G. : Non, il y a toujours un peu de stress mais c'est une bonne pression. Mais voilà trois ans que je fais partie de l'effectif professionnel, il faut aujourd'hui que j'essaie de m'imposer encore davantage. Je ne me suis jamais trop posé de questions, le foot reste un plaisir.

Aux yeux de tes partenaires et du public, as-tu l'impression d'avoir changé de statut ? M.G. : oui, un petit peu. Je ne suis plus "le petit jeune". Je dois prendre des responsabilités.

Dirais-tu que tu n'as désormais plus à prouver que tu as le niveau ? M.G. : Mais il faut toujours prouver ! Je ne me pose pas de question, je fais mes matches. Pour le reste, on verra.

Le reste, c'est l'équipe de France. Pas mal de spécialistes t'imaginent un avenir en Bleu... M.G. : Ah bon ? forcément, l'équipe de france c'est le rêve de tout footballeur professionnel. J'ai connu les espoirs, je vais travailler pour espérer pouvoir un jour découvrir les A.

Beaucoup d'observateurs remarquent que tu as su canaliser ton jeu après une première saison durant laquelle tu avais récolé pas mal de cartons jaunes... M.G. : oui, avant j'étais un peu "foufou". J'avais eu le même défaut lors de ma première année en CfA. L'accumulation des matches m'a permis de mieux appréhender les duels, d'être un peu malin.

"un peu plus malin" ? Veux-tu dire que ton poste nécessite forcément une certaine agressivité ? M.G. : C'est sûr. C'est une zone du terrain où il y a pas mal de duels. Il faut savoir être malin pour bien les négocier.

Tes formateurs t'imaginaient un futur en défense centrale, est-ce désormais totalement exclu ? M.G. : C'est Robert Valette, qui était mon entraîneur en CfA, qui m'en parlait régulièrement. Aujourd'hui, je pense que ma place est vraiment au milieu de terrain, je me sens bien dans cette zone.

A ton poste, quels sont tes modèles ? M.G. : J'aime beaucoup Steven Gerrard, même s'il est blessé en ce moment. Il est à la fois capable de très bien défendre et d'attaquer, de marquer sur des frappes de loin. C'est typiquement le milieu de terrain moderne.

Travailles-tu les frappes de loin à l'entraînement ? M.G. : oui, un peu. Mais c'est surtout grâce à la confiance que la réussite va venir dans ce registre.

Collectivement, quel est l'objectif de l'OL cette saison ? M.G. : Nous sommes toujours ambitieux. A Lyon, on se doit de terminer dans les trois premiers car la Ligue des Champions est importante pour le club, pour les joueurs.

On a l'impression que le mot "titre" est devenu tabou à Lyon ? Vous déclarez tous viser une place sur le podium ? M.G. : oui car on reconstruit quelque chose. Il y a eu beaucoup de changements dans le staff, avec des gens de la maison qui ont pris le pouvoir. L'objectif prioritaire, c'est le podium.

Ce groupe a l'air de ressentir beaucoup de plaisir ? M.G. : Il y a un peu plus de communication avec le staff, cela se ressent évidemment sur le terrain où on se défonce les uns pour les autres.

Quelles sont les consignes que te donne Rémi Garde ?

M.G. : D'abord de bien défendre, jouer collectif, bien maîtriser le ballon car notre jeu repose sur cette maîtrise.

On a l'impression que vous pouvez aujourd'hui vous permettre de prendre plus de risques dans la relance ? M.G. : oui mais, là aussi, c'est une histoire de confiance. Quand on voit jouer une équipe comme le Barça, on voit qu'ils prennent énormément de risques. on essaie de s'en inspirer même si c'est très compliqué. on sait que le public attend cette année énormément de nous au niveau du jeu, on va essayer de répondre présent à ce niveau-là.

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents