En janvier 2011,la carrière de Michel Balthazard,ingénieur automobile et membre ducomitéde
direction de Renault, se brisesur la base d'accusationindustriel. De son d'espionnage licenciement express au dépôt de plainte du constructeur français pour espionnage industriel, l'affaire semble entendue. Rapidement, les soupçons d'espionnage se muent en sombre affaire d'escroquerieorganisée en interne. Renault annonce en avril un accordpour indemniser les
cadres licenciés à tort, leesquels sontlavés de tout soupçon. Si le montant de la transaction n'a
pas été communiqué, d'aucunsévoquent 10 millionsd'euros. «L'argent ne compense rien. Après son départ forcé à la retraite, Michel Balthazard a connu deesm momentss difficiles, liés à une période possttraumatique de solituude professionnelle. Homme de forte motivation, sson but était de construire la meilleure voiture élecctrique du monde. Au-delà dde son gagne-pain, on lui a rretiré passion», relate son aavocatPierre-Olivier Sur. Après trente-deux années chez Renault, Michel
Balthazar ne compte pas retourner chez le constructeurautomobile, lesliensconfiance étant de
rompus. Mais une plainte pénale endénonciation calomnieuseest toujours en cours d'instruction.
«Il est très important de poursuivre lecombatt», conclut MaîtreSur.