MIKE PHILLIPS " Il y a tout pour réussir à l'Aviron"

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MIKE PHILLIPS " Il y a tout pour réussir à l'Aviron" Alors que vous étiez sous contrat avec les Ospreys jusqu'en juin 2014, pour quelle raison avez-vous décidé de vous engager avec Bayonne ? J'ai estimé qu'il était temps pour moi de vivre une nouvelle aventure.

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• Publié par: le-journal-du-rugby
• Publié le: 22 novembre 2011
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• Langue: Français

Extrait

MIKE PHILLIPS " Il y a tout pour réussir à l'Aviron"

"Ce club est chargé d'histoire."

Alors que vous étiez sous contrat avec les Ospreys jusqu'en juin 2014, pour quelle raison avez-vous décidé de vous engager avec Bayonne ? J'ai estimé qu'il était temps pour moi de vivre une nouvelle aventure. Je suis très heureux d'avoir pris cette décision et de vivre une nouvelle expérience en France. Tout est nouveau pour moi et il est motivant de se jeter comme cela dans une nouvelle aventure. Dès ma première prise de contact avec le staff, les entraîneurs, je me suis bien senti dans le club.

Que connaissiez-vous de Bayonne avant de vous y engager ? Je sais que c'est un club chargé d'histoire, porté par des supporteurs magnifiques. Ils sont animés par une passion extrême. Et je sais aussi que le derby avec Biarritz dépasse le simple cadre du rugby ici. C'est un club exceptionnel qui grandit d'année en année et bourré d'ambition. C'est génial de s'inscrire dans ce projet. J'avais déjà eu une petite idée de la question quand j'avais joué contre Biarritz à San Sebastian en Coupe d'Europe avec les Ospreys il y a quelques années de cela. Mais je suis convaincu que ce sera encore un contexte différent et plus excitant en Top 14 lors du derby.

Que pensez-vous des structures du club ? On sent à travers elles un grand professionnalisme. Il y a tout pour réussir ici.

Vous figurez parmi les grandes recrues du club cette saison. Cela vous met-il une pression supplémentaire sur les épaules ? Pas vraiment. La pression, j'ai l'habitude de me la mettre moi-même. Quand vous défendez les couleurs du Pays de Galles, ou celles d'un grand club, vous vous trouvez dans l'obligation d'aligner de grandes performances et donc de pratiquer un rugby de haut niveau. Quoi qu'il en soit, de la pression il y en a toujours. La problématique reste toujours la même. Il faut travailler dur à l'entraînement pour reproduire de belles choses en match.

Les résultats de Bayonne actuellement ne sont pas exceptionnels, cela vous inquiète-t-il ? Non. Beaucoup de rencontres ont été très serrées et auraient pu donner un tout autre résultat. Depuis le début de saison, le club a été touché par les blessures et la malchance.

Je suis convaincu que la tendance va s'inverser. Il y a beaucoup de joueurs de très grande qualité dans cette équipe.

Que retenez-vous de la Coupe du monde du Pays Galles ? Nous pouvons être fiers de notre performance. Nous avons montré au monde entier notre valeur. Nous n'avons pas été beaucoup aidés par certaines décisions, mais la sélection est jeune et donne plein de promesses pour l'avenir. C'est de bon augure.

La rencontre contre la France (8-9) a du malgré tout vous laisser beaucoup de regrets ? Nous avons eu beaucoup d'opportunités que nous n'avons pas saisies. A ce niveaulà, cela ne pardonne pas. Il faut aussi rendre un grand crédit à cette équipe de France qui a réalisé une grande Coupe du monde.

"La pression, j'ai pour habitude de me la mettre moi-même"