"NE PLUS FAIRE DE FAUX PAS"

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• Publié par: le-foot-marseille
• Publié le: 08 septembre 2011
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• Langue: Français

Extrait

"NE PLUS FAIRE DE FAUX PAS"

L'équipe a pris peu de points ? Cela vous inquiète ?

C'est une très mauvaise situation sur le plan comptable, une situation qui nous place dans l'obligation de ne plus faire de faux pas. On a pris du retard et l'on s'y est très mal habitués, comme l'année dernière, et il y a quatre ou cinq ans. On encaisse beaucoup trop de buts, et l'on n'arrive pas à maintenir le score. Toutefois, je ne suis pas inquiet outre mesure, car sur les quatre matches joués, on a mené trois fois au score dans trois matches différents. Nous sommes tout de même l'équipe qui frappe le plus au but. Maintenant, on sait ce qu'il nous faut travailler ; quelques réglages s'imposent et cela devrait aller mieux.

L'année dernière vous n'avez pas été champion à cause des deux matches perdus en début de saison. Cette année, vous pensez avoir les moyens de renverser la

vapeur, malgré la concurrence qui existe encore ?

Je l'espère, mais pour l'instant, il est encore trop tôt pour le dire. On va déjà essayer de redresser la barre, gagner des matches et on verra la suite.

En fin de saison dernière, vous étiez l'un des plus lucides et critiques sur la qualité de jeu de Marseille. Vous disiez que vous ne preniez pas beaucoup de plaisir. Cette année, vous travaillez davantage le collectif, la circulation de balle, la conservation. Sentez-vous qu'il y a vraiment du mieux ?

Sans conteste. En première mi-temps contre le FC Sochaux et l'AJ Auxerre, on s'est créé beaucoup d'occasions, pour en concéder très peu. On a aussi la satisfaction de notre prestation face à Lille, une équipe dont on louait le beau football l'année dernière et depuis quelques saisons. Après, en fin de match, quelques individualités ont fait la différence.

Est-ce qu'il n'y a pas un risque, dans les semaines qui viennent, de renoncer un peu à cette qualité de jeu pour aller essentiellement au résultat ?

A présent, nous devons impérativement privilégier l'efficacité. C'est grâce à cette qualité de jeu que l'on arrive à se créer des occasions et marquer des buts. Il nous faut trouver cet équilibre pour avoir un meilleur rendement défensif, car c'est souvent lorsqu'on a le ballon que l'on se met en danger et que l'on encaisse beaucoup de buts. C'est un problème récurrent à l'OM depuis les trois ou quatre dernières saisons.

Avec le maintien de Lucho Gonzalez, la concurrence va être encore plus grande au milieu. Cela peut être une clé de la saison ?

Bien sûr, je pense que dans le métier d'entraîneur, le plus difficile c'est de gérer ceux qui ne jouent pas. De part notre présence en Ligue des Champions, nous allons jouer tous les trois jours, et dans ce contexte-là, l'apport de joueurs est indispensable. A l'OM on est obligés d'avoir une vingtaine de joueurs ayant à peu près la même valeur pour pallier aux blessures et suspensions.

Pour gagner des matches, vous pensez que Marseille a besoin d'un nouvel attaquant ?

Ce n'est pas ma préoccupation. En tant que joueurs, nous subissons le mercato. Les dirigeants recrutent, l'entraîneur fait ses choix et les joueurs sont là pour s'adapter à la tactique du coach. Voilà comment se passent les choses dans le football. Sur le mercato, nous avons juste un regard extérieur.

Le calendrier d'après trêve est un peu inquiétant ?

Bien au contraire, je préfère jouer contre des équipes comme celles-là. De gros matches nous attendent, comme le Stade Rennais, l'Olympiakos Le Pirée et l'Olympique Lyonnais. Ces confrontations seront l'occasion de prouver notre valeur contre de solides équipes. Il nous faudra être prêts.

L'équipe de France, cela vous trotte dans la tête ?

Non, surtout pas en ce moment ; j'ai bien d'autres préoccupations.

"DE GROS MATCHS NOUS ATTENDENT..."