"On en saura plus dans 4 matchs"

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• Publié par: le-foot-hebdo
• Publié le: 09 novembre 2011
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• Langue: Français

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"On en saura plus dans 4 matchs"

Vous êtes surpris par la réussite de Reims ? Disons que nous avons un regard très positif sur le parcours de l'équipe, c'est logique. on n'était pas forcément attendu à cette place, avec des équipes comme Lens, Monaco, Le Mans, mais aussi Sedan ou tours qui paraissaient mieux armées que nous en terme d'effectif. Finalement, Reims n' jamais quitté le podium depuis le début de saison... oui, avec 27 points après 14 journées, ce qui est plus de la moitié des points nécessaires pour le maintien. Mais on sait qu'il va être difficile de garder cette place qui fait des envieux...

D'autant plus que la Ligue 2 est un championnat particulièrement difficile... oui, cela n'a jamais été facile pour personne à ce niveau. Demandez à Lens et Monaco ce qu'ils en pensent. Mais les points, ce sont sur le terrain qu'on les prend et on les a mérités, même s'il va falloir batailler jusqu'au bout.

...on n'est un peu dans le même cas que Clermont. on n'a pas forcément le meilleur effectif du championnat, mais on est là. Sur le terrain on fait partie des meilleurs.

Votre discours est toujours resté très humble et très lucide. Vous appréciez chaque victoire avec humilité et ne manquez pas de relever la difficulté de la tache... c'est aussi cet état d'esprit qui fait avancer le Stade de Reims ? Sans doute aussi, oui. L'équipe a un excellent état d'esprit. Nous savons que nous y arriverons à base de travail, d'humilité et de sérieux.

Des qualités qui rejaillissent encore plus à domicile où vous n'êtes pas loin du carton plein, avec 6 victoires et seulement 1 nul sur vos 7 premiers matchs... L'état d'esprit de l'équipe est encore davantage mis en avant lors des matchs à domicile peut-être. Même si les joueurs, ni moi d'ailleurs, n'avons connu les grandes heures de Reims, il y a toujours des gens au Stade, dans la ville, pour les rappeler. A domicile, nous jouons devant environ 10 000 spectateurs de moyenne. Il y un certain engouement autour du club. Les joueurs ont envie de répondre à cette ferveur des supporters. On sent que cette culture du haut niveau déteint sur l'équipe. De là jusqu'à penser sérieusement à la Ligue 1 ? Non, il est trop tôt. Notre place nous donne des idées, mais il y a encore beaucoup trop de matchs importants pour se projeter déjà vers un objectif de montée. Lors des prochains matchs, on va à Clermont qui est en tête avec nous, on reçoit Nantes, on va à troyes qui n'a perdu que deux fois, puis on reçoit Le Havre qui a l'habitude de toujours terminer dans les 5 premiers. Après cette série de matchs, on en saura plus sur les capacités de l'équipe. Ces rencontres face à des adversaires difficiles à jouer vont nous permette de savoir dans quel contexte nous allons aborder les matches retour. Ils ont le pouvoir de faire basculer notre saison d'un côté ou de l'autre.

Et tout peut aller très vite... Quand on voit que seulement 5 points séparaient le 3ème (ndlr : Bastia avec 22 points) du 13ème (Châteauroux avec 17 points) après 14 journées, on sait que tout peut aller très vite vers le bas comme vers le haut. Comment définissez-vous les caractéristiques de votre équipe ? C'est une équipe courageuse, capable de faire des efforts dans la récupération du ballon pour se projeter rapidement vers l'avant. Ce sont un peu les qualités recherchées par la majorité des équipes aujourd'hui. on s'appuie sur un gros collectif. Pour aller encore plus haut et être toujours sur le podium au mois de mai, le collectif risque de ne pas suffire... Mais le collectif n'empêche pas aux individualités de s'exprimer. J'ai des joueurs comme Ghilas, fauré, Amalfitano (Romain, le jeune frère du Marseillais) qui peuvent faire la différence, un très bon gardien et sans doute l'une des toutes meilleures paires de défenseurs centraux de Ligue 2, avec tacalfred et Weber. Mais sans le collectif, les individualités ne sont rien. Le meilleur exemple, c'est le Barça. Messi s'exprime à travers le collectif, ce qui n'est pas forcément le cas en équipe d'Argentine. Il n'est pas certain qu'il soit aussi fort dans une autre équipe.

Par rapport à la saison dernière, Reims a aussi su trouver un meilleur équilibre entre l'attaque et la défense. C'était important. La saison dernière nous avions terminé avec la 17ème défense du championnat, ce qui nous a empêché d'avoir la moindre ambition. Cette saison, on est plus solides dans ce secteur.

C'est dû à quoi ? C'est surtout l'état d'esprit qui a changé. Il y a eu une prise de conscience collective qui fait que l'équipe défend mieux. Car même si on s'aperçoit que les équipes de tête, dans tous les championnats, sont des équipes qui marquent beaucoup de buts (ndlr : la saison dernière, Dijon est monté au détriment du Mans grâce à une meilleure attaque), cela ne sert pas à grand chose si vous encaissez 3 buts par match.

On avait pourtant coutume de dire que la défense était la priorité absolue pour être performant ? Avec la victoire à 3 points, ça change un peu la donne. Si vous n'encaissez pas de buts et que vous faites des matchs nuls, vous n'avancez pas beaucoup. Alors les équipes qui veulent gagner attaquent et s'exposent forcément. D'où la nécessité de trouver le bon équilibre.

Aujourd'hui les objectifs de Reims ont été revus à la hausse ? Pour l'instant, notre seul objectif est d'atteindre la barre des 45 points le plus rapidement possible. Je le répète, nous avons une série de matchs importants à jouer. Après on en saura un peu plus sur nos objectifs.

Pour l'instant, notre seul objectif est d'atteindre la barre des 45 points le plus rapidement possible

Il y a eu une prise de conscience collective qui fait que l'équipe défend mieux