« On peut créer 1 million d'emplois dans les TPE »

Description

« On peut créer 1 million d'emplois dans les TPE » Avec plus de 2,5 millions de TPE en France, le calcul est simple. À raison de 1,8 emploi créé par TPE utilisatrice de la méthode Rivalis, on réduit de 4,5 millions le nombre de chômeurs. Cette société alsacienne dynamique et discrète propose des solutions de pilotage d'entreprise en temps réel dédiées aux petites entreprises qui méritent l'attention. Lionel et Damien Valdan, tous deux codirigeants, y croient ! Forts des vingt ans d'expérience de leur groupe auprès des dirigeants de TPE, ils affirment que la création de 1 million d'emplois n'est pas une utopie, ni une promesse électorale. «Nous constatons que la réalité des TPE françaises est à l'opposé de ce que l'on entend au JT ou ce que l'on peut lire dans la presse. Les TPE françaises se portent bien, elles embauchent même ! Les deux hommes nous entraînent sur le terrain de la France qui travaille et embauche, la France des artisans, commerces et services de proximité. «Si l'on déploie autant d'intelligence et de moyens que ce qui est fait pour les grands groupes... les effets de levier sur l'emploi seraient énormes.» Damien Valdan, codirigeant de Rivalis Crise de l'emploi ou du moral ?Crise de l'emploi ou du moral ? Plus que la santé économique des TPE, c'est la motivation des entrepreneurs qui est en berne.

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• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 28 janvier 2012
• Nombre de lectures: 22
• Langue: Français

Extrait

« On peut créer 1 million d'emplois dans les

TPE »

Avec plus de 2,5 millions de TPE en France, le calcul est simple. À raison de 1,8 emploi créé par TPE utilisatrice de la méthode Rivalis, on réduit de 4,5 millions le nombre de chômeurs. Cette société alsacienne dynamique et discrète propose des solutions de pilotage d'entreprise en temps réel dédiées aux petites entreprises qui méritent l'attention. Lionel et Damien Valdan, tous deux codirigeants, y croient ! Forts des vingt ans d'expérience de leur groupe auprès des dirigeants de TPE, ils affirment que la création de 1 million d'emplois n'est pas une utopie, ni une promesse électorale.«Nous constatons que la réalité des TPE françaises est à l'opposé de ce que l'on entend au JT ou ce que l'on peut lire dans la presse. Les TPE françaises se portent bien, elles embauchent même !Les deux hommes nous entraînent sur le terrain de la France qui travaille et embauche, la France des artisans, commerces et services de proximité.

«Si l'on déploie autant d'intelligence et de moyens que ce qui est fait pour les grands groupes... les effets de levier sur l'emploi seraient énormes.»Damien Valdan, codirigeant de Rivalis

Crise de l'emploi ou du moral ?

Plus que la santé économique des TPE, c'est la motivation des entrepreneurs qui est en berne. «À travers notre réseau de conseillers, nous constatons que les dirigeants de TPE, en cette période de crise, n'ont pas de difficulté particulière, mais ne savent cependant pas de quoi demain sera fait. Ils hésitent donc à recruter ou à investir», explique Damien Valdan. Les dirigeants de TPE seraient frileux, sans véritable raison ?«Le contexte de crisse en est une. Mais même en période de crise, les gens continuent d'aller chez les commerçants du coin, defaiire réparer l'évier, leur voiture... Les artisans locaux ne sont pas près de disparaître», poursuitil.«explique Lionel Valdan. En redonnant de TPE, nous lui permettons d'augmenter la rentabilité de son entreprise. Cela lui redonne l'envie d'embaucher»,explique Lionel Valddan.

L'aannéennée dernière, 40% des ont ainsi vu leur chiffre d'affaires croître... conseillées oou non par

Rivalis. D'ailleurs, l'artisanaat est la 1ère entreprise de France. Les TPE représentent en effet 97% des entreprises françaises... les PME (entreprises de 20 à 249 salariés) 3% et les grandes entreprises (250 salariés et plus) tout juste 0,2%. Les TPE, incluant notamment les artisans, génèrent plus du tiers de l'emploi en France (37%), contre 27% pour les PME et 36% pour les grands groupes. Produisant à elles seules 28% de la valeur ajoutée de l'Hexagone (25% dans les PME et 47% dans les grandes entreprises), elles restent le tissu économique de fond... celui dans lequel se reconnaissent une forte majorité de Français.««Le travail bien fait, près de chez soi, a la cote. Les Français renouvellent plus facilement leur confiance à leur petit artisan ou commerçant du bas de la rue qu'aux grandes platesformes de hotliners délocalisées qui, au quotidien, ne peeuvent rien pour eux. Il y a quinze, vingt ans, un produit artisanal était un produit bricolé, ni trop beau ni tropp bon. Aujourd'hui, ce même produit est limite luxueux!», souligne Damien Valdan. Savoir-faire, proximité, capacité de réaction et d'adaptation à leur environnemennt, les TPEE disposent d'atouts. Encore faut-il qu'elles en aient conscience !

Ça va, merci !

«Les TPE vont bien, certes, mais?-imaginez une seconde que l'on déploie la même intelligence et les mêmes moyens que ce que l'on accorde aux grands groupes... Les effets de levier sur l'emploiseraient'emploi énormes. Il n'y a qu'à jeter un oeil chez nos voisins allemands qui ont majoritairement investi dans les TPE et PME. Ils s'en sortent beaucoup mieux ! Alors, je pose la question à notre gouvernement : ne serait-il pas temps d'investir là où sont les vraies forces vives de notre pays ?», explose Damien Valdan. De là à soumettre l'idée d'une petite subvention pour aider les TPE à s'offrir les services de Rivalis, il n'y a qu'un pas.«npas.«Et pourquoi pas ? Bien que nos tarifs soient tout à fait abordables, ce serait une belle incitation. J'irai même plus loin en soumettant l'idée que Rivalis puisse devenir d'utilité publique!!», réplique, en riant, Damien Valdan.

«Il ne suffit pas d'accorder de multiples aides aux entreprises pour qu'elles emploient du personnel»,est imequant à luiLionel Valdan.«faut aussi pouvoir prouver au chef d'entreprise qu'il a intérêt à employer du personnel. Or, rien n'est plus fort que de montrer combien un salarié peut rapporter à l'entreprise'entreprise». de patrons hésitent à embaucher, incapables d'estimer les charges de travail supplémentaires ou la rentabilité d'un salarié. L'outil Rivalis atténue ces craintes en leur permettant de visualiser l'action bénéfique de l'embauche d'un salarié productiff.

Besoin de formation

L'évolution de la demande, la réorientation des mentalités en faveur de l'artisanat se retrouvent dans la création de filières artisanales. Elles ouvrent d'autres horizons à des jeunes qui n'ont pas envie d'enfiler un costume cravate et de s'enfermer dans un bureau, mais rêvent d'aller sur le terrain. Lionel et Damien Valdan, comme les TPE d'ailleurs, accueillent donc favorablement l'engagement et la promotion par le gouvernement de la formation en alternance.«Toutes ces mesures sont forcément positives. Elles remettent sur le devant de la scène certains métiers. Aujourd'hui, le gars qui va exceller et se passionner pour la soudure de tuyaux de chaudière est donc davantage valorisé. Faciliter l'accès aux apprentis en permettant aux TPE d'en embaucher

plus, c'est ce qu'il faut à la France/», réclame Lionel Valdan. Selon lui, plus que d'aides financières et d'avantages fiscaux, les TPE ont besoin d'être soutenues dans leur logique de formation. Parce qu'ils ne trouvent pas de profil adapté aux qualifications dont insiils ont besoin, bon nombre de dirigeants de TPE forment eux-mêmes leurs collaborateurs. Les TPE recrutent ainsi plus de 50% de jeunes en alternance. Cependant, la complexité du dispositif et les difficultés à trouver des jeunes motivés ne favoorisent guère l'embauche d'apprentis, mallgré les efforts et les discours du ministère de l'Apprentissage. Aujourd'hui, trop peu de jeunes sont informés et encore moins formés aux métiers de l'artisanat, et pourtant, des opportunités de carrière existent bel et bien. Si nous ouvrons les yeux, la prospérité est au coin de la rue.