Peyo Dospital : " J'ai toujours l'Aviron dans le coeur"

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• Publié par: le-journal-du-rugby
• Publié le: 26 juillet 2011
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• Langue: Français

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Peyo Dospital : " J'ai toujours l'Aviron dans le coeur"

L'ancien pilier international rappelle son attachement à un club auquel il s'est identifié. Mais Peyo Dospital préfère ne pas s'emballer pour la saison à venir en rappelant que les Bayonnais ne font pas partie des prétendants au titre.

Que représente pour vous l'Aviron Bayonnais dont vous avez porté les couleurs durant toute votre carrière ? L'Aviron est "mon" club. Il est bien portant et il avance doucement mais sûrement, en faisant son trou. Ces derniers mois, on a bien sûr un peu souffert de voir cette lutte interne et fratricide à la tête dont le club aurait pu se passer. Les choses auraient pu se régler autrement. Tout cela a été très dommageable et quand un couple se sépare, il peut toujours rester des séquelles.

L'équipe dirigeante a-t-elle toute votre confiance ? Tout à fait. Mais je faisais aussi confiance au président précédent. Francis Salagoïty a très bien géré le club pendant une dizaine d'années. Mais peut-être qu'à un moment donné, il n'a pas été entouré comme il le fallait au niveau du sportif, mais pas sur le terrain car, là, les gens travaillaient très bien. Christian Gajan n'a jamais été remis en question par personne, à part des rumeurs. Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la gale ! Il y a eu des peaux de banane lancées un peu partout, ce qui est logique quand il y a une grosse dispute et que l'on se sépare. Chacun tire de son côté et je le répète, c'est dommage.

La septième place de la saison dernière vous a-t-elle satisfait, malgré la non-qualification pour les play-offs ? Elle m'a satisfait dans la mesure où la fin de saison de l'Aviron Bayonnais a été remarquable. L'équipe a fini sur une belle série de succès, dont quand même une victoire à Montpellier le futur finaliste, mais sans rentrer dans les six premiers, ce qui signifie que le championnat était très relevé. Jusqu'à la dernière journée, on était dans le coup. Mais je ne suis pas certain que nous aurions été prêts pour jouer la Coupe d'Europe au plus haut niveau. Faire la compétition européenne du niveau d'en-dessous, c'est très bien pour nous.

Comment se présente la saison prochaine après le recrutement de très haut niveau réussi par l'Aviron ?

On parle de ce recrutement, mais pour moi, c'est en janvier qu'il portera entièrement ses fruits car les joueurs qui reviendront de la Coupe du monde fin octobre-début novembre devront souffler un peu et pour certains d'entre eux, il leur faudra du temps pour s'adapter à leur nouvel environnement. C'est pourquoi l'objectif de rentrer dans les six serait déjà pas mal. Il ne faut pas monter les marches de l'escalier quatre par quatre, mais plutôt une par une et tant mieux si on arrive tout en haut !

"Notre chance, c'est d'avoir conservé notre ossature"

Selon vous, le titre se jouera donc toujours entre les mêmes équipes ? Bien sûr, ce sera entre les gros. On aura une belle équipe sur le papier, mais il faut que les nouveaux joueurs arrivent. Notre chance, c'est d'avoir conservé l'ossature de la saison passée qui a très bien tourné en fin de championnat.

Le plaisir de vous retrouver au stade Jean-Dauger pour encourager l'Aviron est-il toujours le même ? Bien sûr ! Je me retrouve aux côté des dirigeants du club pour assister à tous les matches à domicile. Je m'intéresse toujours à un club où j'ai joué vingt saisons en équipe première et où j'ai été président durant deux ans de 1998 à 2000. Je n'y ai plus de fonction officielle, mais j'ai toujours l'Aviron dans le coeur !