Quoi de neuf dans le monde de l emballage ?
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Quoi de neuf dans le monde de l'emballage ? La commerciali sation et la distribution de sacs ouemballages en plastique, non biodégradables, devraient être interdites d'ici cinq ans sur le territoire français. L'objectif est de promouvoir les emballages à base d'amidon de maïs, de redynamiser une partie du secteur agricole et réduire les coûts de l'élimination et du stockage de ces déchets plastiques.Un délai qui conduit les industriels à concentrer leurs efforts de recherche sur l'écoconception des emballages. En septembre dernier, le groupe Danone faisait son premier pas dans ce domaine en lançant sous sa marque Volvic une bouteille d'un nouveau genre, basé sur un composé d'origine végétale, le « bio-MEG » (monoétyhylène de glycol) obtenu à partir de résidus de canne à sucre. Une bouteille à 20 % d'origine végétale et 100 % recyclable et allégée de 13%. La société Danone entend ainsi réduire de 40%son empreinte carbone à l'horizon 2012. Le saviez-vous ? Le roseau de Chine pour remplacer le plastique Le nouveau plastique végétal que propose la société Bio-Miscanthus France Holding-BMFH est issu du miscanthus géant (miscanthus giganteus), appelé aussi roseau de Chine. Apte au procédé d'injection et d'extrusion, il permet la production d'une large variété d'emballages. Des tests ont été menés sur des machines existantes par plusieurs industriels français et étrangers pour réaliser des produits mono-usage ou à usage limité dans le temps.

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Publié le 26 juillet 2011
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Langue Français

Extrait

Quoi de neuf dans le monde de l'emballage ?

La commerciali sation et la distribution de sacs ouemballages en plastique, non biodégradables, devraient être interdites d'ici cinq ans sur le territoire français. L'objectif est de promouvoir les emballages à base d'amidon de maïs, de redynamiser une partie du secteur agricole et réduire les coûts de l'élimination et du stockage de ces déchets plastiques.Un délai qui conduit les industriels à concentrer leurs efforts de recherche sur l'écoconception des emballages. En septembre dernier, le groupe Danone faisait son premier pas dans ce domaine en lançant sous sa marque Volvic une bouteille d'un nouveau genre, basé sur un composé d'origine végétale, le « bio-MEG » (monoétyhylène de glycol) obtenu à partir de résidus de canne à sucre. Une bouteille à 20 % d'origine végétale et 100 % recyclable et allégée de 13%. La société Danone entend ainsi réduire de 40%son empreinte carbone à l'horizon 2012.

Le saviez-vous ?

Le roseau de Chine pour remplacer le plastique Le nouveau plastique végétal que propose la société Bio-Miscanthus France Holding-BMFH est issu du miscanthus géant (miscanthus giganteus), appelé aussi roseau de Chine. Apte au procédé d'injection et d'extrusion, il permet la production d'une large variété d'emballages. Des tests ont été menés sur des machines existantes par plusieurs industriels français et étrangers pour réaliser des produits mono-usage ou à usage limité dans le temps. «En mélangeant au cours du processus d'extrusion la fibre de miscanthus, de la cellulose solide et liquide, cette dernière servant de plastifiant, nous obtenons un plastique végétal 100 % naturel, biodégradable, compostable et éventuellement recyclable. Sa mise au point repose sur une formule algorithmique tenue secrète et partagée uniquement par quelques initiés »explique René Marchal son concepteur et créateur de Bio-Miscanthus France Holding.

La bouteille plastique dont tout le monde déplore le caractère polluant

Bien consciente des répercutions desemballages plastiques sur l'environnement, la société a aussi sorti deux modèles de bouteilles plus écolo : la bouteille 2 litres et la bouteille 8 litres avec robinet intégré, pour limiter les emballages. L'entreprise se targue d'avoir diminué de 20 % sa fabrication de plastique. Des mesures qui ont eu un impact sur la notoriété de la marque auprès des consommateurs et ont poussé le groupe Danone à étendre cette initiative à d'autres produits. Le fabricant a ainsi supprimé le suremballage sur certains de ses produits laitiers. D'ici àseptembre 2011 toutes le spetites bouteilles d'Actimel vendues en France auront été fabriquées dans un plastique issu à 95 % de canne à sucre.

Pepsi, vient à son tour de lancer sa bouteille végétale. Les dirigeants de cette firme affirment que d'ici 2012, la marque remplacera l'ensemble de ses bouteilles par des matériaux 100%recyclés et/ou issus de l'agriculture biologique. Sa rivalité avec Coca-Cola n'a visiblement pas seulement lieu sur le terraindela boisson mais également à partir d'arguments environnementaux. Enmars 2011, Pepsi prenait une longueur d'avance en fabriquant le prototype de la première bouteille développé à 100 % à partir de matières végétales dont des feuilles de maës, des écorces et autres pelures d'orange... Il prenait ainsi de court son concurrent direct qui avait annoncé des études en cours de sa « Plantbottle » (plan bouteille) composée de 30%de matières naturelles.Comment Pepsi a-t-il réussi là où les autres ont échoué en proposant lapremièrebouteille 100 % naturelle ? «Grâce à une combinaison de processus biologiques et chimiques permettant de produire une structure moléculaire identique à la bouteille PET à base de pétrole », a spécifié le numéro 2 de la firme dans un communiqué de presse.

Quoi qu'il en soit, la fabrication à grande échelle de bouteilles entièrement végétales devrait inciter à terme l'ensemble des fabricants à suivre la même tendance, condamnant définitivement la bouteille plastique dont tout le monde déplore le caractère polluant.

Le saviez-vous ?

L'emballage « SunChips » 100 % biodégradable a fait un flop. Ce nouvel emballage destiné à contenir des chips industrielles, lancé en 2010 à grand renfort de publicité, a été abandonné par les fabricants. En effet, cet emballage entièrement biodégradable, en 14 semaines selon les industriels, n'a pas convaincu le grand public. Non pas pour son aspect écologique mais en raison du bruit de l'emballage qui irritait les consommateurs. La compagnie a donc décidé de le retirer et de revenir au sac de plastique. La compagnie travaillerait à développer un nouveau sac biodégradable « moins bruyant ».

Question : qu'arrive à faire Pepsi avec de l'écorce, des feuilles de maïs, des pelures d'orange, des pelures de pomme de terre, et d'avoine ? La réponse est aussi simple qu'elle est surprenante : une bouteille en plastique. Eh oui. Le géant de l'agroalimentaire PepsiCo propose des bouteilles de sa boisson étendard en plastique 100 % recyclable à base de végétaux.

Les emballages alimentaires de demain

Les emballages en plastique biodégradable à base d'amidon de maïs restent interdits dans l'alimentaire. En y ajoutant de l'argile et des algues vertes, un laboratoire breton entend conquérir le marché de l'emballage alimentaire 100 % Bio.

Un tiers du poids de nos poubelles provient des emballages. Pour réduire l'impact environnemental de nos déchets, il est impératif d'utiliser moins d'emballages pour nos aliments et de préférer les matériaux les plus écologiques. Du côté des industriels, les laboratoires de recherche se penchent sur la question et proposent des options diverses. Il faut réduire le suremballage, modifier le ratio contenant/contenu, opter pour des emballages bi-matières en réduisant la quantité de plastique et en privilégiant le carton ou encore s'orienter vers des matériaux nouveaux, tels que les bioplastiques de seconde génération, appelés plastiques bio-sourcés, parce que leur source est biologique et non pétrochimique et surtout parce qu'ils sont obtenus à partir de matières premières naturelles renouvelables, issues de coproduits ou de cultures biologiques n'entrant pas en compétition avec des cultures vivrières. Cependant l'exigence de ce nouveau type d'emballage est double, il doit être biodégradable mais aussi compostable. Autrement dit, il ne doit générer aucun produit toxique en se dégradant. Il devra également garantir des propriétés « barrière » pour éviter que l'air ne vienne au contact de l'aliment, ou qu'un gaz contenu dans le produit se diffuse vers l'extérieur. Les emballages fabriqués à base d'amidon de maïs apparaissent aux caisses des supermarchés, mais ils ne sont pas encore au point. Pas très solides ils laissent passer l'oxygène les rendant impropres à l'utilisation alimentaire. Pour pallier ces problèmes, le laboratoire breton de recherche L2Pic a décidé d'ajouter de l'argile « à travers » l'amidon pour résoudre l'entrée d'oxygène. « Nous voulons faire des matériaux performants, à partir de matériaux qui sont tous naturels : de l'amidon de maïs, un additif qui est de l'argile et, pour que les deux s'entendent bien, un produit à base d'algue » explique Yves Grohens, qui dirige le laboratoire. « Mais c'est un mélange très complexe. Quelle est la molécule active, extraite de l'algue, qui permet de disperser les nano-charges d'argile dans des matériaux plastiques biodégradables. Cela demande une étude scientifique de caractérisation. Et pour voir comment ce nano-composite s'organise, nous devons utiliser des techniques extrêmement puissantes : le synchrotron de Grenoble et le réacteur nucléaire du CEA de Saclay ». Composés à partir de matériaux naturels, ces nouveaux plastiques répondront à une forte demande en emballage « 100 % développement naturel ». Les emballages intelligents, en gestation au L2Pic, pourraient même aller jusqu'à « changer de couleur pour indiquer que l'aliment est périmé ».

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