"Sauve-qui-peut" à Nancy
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"Sauve-qui-peut" à Nancy Décidément, Jean Fernandez avait envie de se livrer en ce début d'année 2013.

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Publié le 16 janvier 2013
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Langue Français

Extrait

"Sauve-qui-peut" à Nancy

Décidément, Jean Fernandez avait envie de se livrer en ce début d'année 2013. Après les propos "musclés" au sujet de Yoahn Mollo (voir page 7), l'ancien entraîneur de Nancy s'est longuement épanché sur son cas - et les raisons de son départ du club lorrain -. "J'assume ma part de responsabilités, c'est normal", explique ainsi le technicien de 58 ans qui avait pourtant redressé le club de façon spectaculaire la saison dernière. Dans les colonnes de l'Est Républicain, il donne les raisons de son départ. "Si j'avais eu une lueur d'espoir que l'équipe puisse de nouveau s'en sortir avec moi, je me serais battu au maximum mais ce n'était pas le cas, avoue-t-il. Il n'y a pas les moyens de renforcer l'équipe comme on l'avait fait l'hiver dernier en prenant Puygrenier et Mollo. C'est la logique financière qui l'emporte aujourd'hui pour la pérennité du club et mon départ va dans ce sens." Un aspect financier qui l'a également poussé à démissionner deux jours avant un match contre Lille (20ème journée, 2-2) "Dans une situation normale, j'aurais été licencié à la trêve mais le club ne pouvait pas le faire financièrement parce qu'il me restait deux ans et demi de contrat, explique-t-il. Mais je n'ai jamais été dans la logique de m'agripper à ce contrat. Je ne suis pas un homme d'argent, je ne le serai jamais".

Peut-on sauver le club?

Aujourd'hui, la question est de savoir si Nancy peut s'en sortir sans lui. Contrairement à la s a i s o n dernière, le club ne pourra compter sur des "Zorro du mercato" pour s'en sortir. Au contraire, certains joueurs comme Andre-Luiz ou Mollo, sont déjà partis, quand d'autres, comme Sami, Haidara ou Bakar pourraient les suivre. Et si le retour souhaité de Pablo Correa (associé à Vincent Hognon) apporte une lueur d'espoir, le défi s'annonce très compliqué, voire impossible à relever. Pour se sauver, il faudrait que les Lorrains prennent au minimum 28 points au cours des 18 derniers matchs, quand ils en ont pris 12 au cours des 20 premiers. En Lorraine, on prépare plutôt la Ligue 2, en réduisant la masse salariale et en sauvant ce que l'on peut encore sauver.

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