Sur le chemin de l'estime de soi Témoignages.

Description

Sur le chemin de l'estime de soi Témoignages. J'en avais assez des critiques de mon père ! « J'ai toujours été assez timide, mais sans plus. Je n'avais pas non plus de problèmes particuliers avec mes parents, même si j'ai toujours été assez nulle en classe, au grand désespoir de mon père.

Informations

• Publié par: Feminin-psycho
• Publié le: 05 juillet 2011
• Nombre de lectures: 23
• Langue: Français

Extrait

Sur le chemin de l'estime de soi Témoignages.

J'en avais assez des critiques de mon père !

TÉMOIN JEANNE (24 ans, en BTS, Paris)

« J'ai toujours été assez timide, mais sans plus. Je n'avais pas non plus de problèmes particuliers avec mes parents, même si j'ai toujours été assez nulle en classe, au grand désespoir de mon père. J'ai quand même été jusqu'au bac, et j'ai arrêté mes études pour me lancer dans le travail et essayer de gagner ma vie. J'ai fait des petits jobs, mais je n'étais pas vraiment contente de ma vie. C'est mon copain, étudiant à la fac, qui m'a demandé la raison pour laquelle je n'avais pas voulu continuer mes études, il insistait en me disant que je pourrais repartir dans la vie active avec un bagage plus conséquent. En y réfléchissant, je me suis rendue compte que je n'avais pas voulu continuer parce que j'en avais plus qu'assez des critiques de mon père. J'avais eu trop peur de tout rater et de le décevoir une fois encore. C'était en fait la seule raison qui m'avait fait renoncer, j'avais l'impression de ne pas être à la hauteur. J'ai suivi le conseil de mon ami et cette année, je passe mon BTS en techniques immobilières ! Franchement, je pense que je l'aurai sans problème ! »

Trop peu sûre de moi...

MAGALI (33 ans, secrétaire, Toulon)

« J'ai toujours eu une vie normale, que ce soit avec mes parents, ma soeur ou dans ma scolarité. J'ai commencé à travailler rapidement, en tant que secrétaire, j'étais contente de gagner de l'argent et de pouvoir penser à l'indépendance. En fait, c'est avec les hommes que je me suis aperçue que j'avais un problème. Impossible d'avoir une relation avec un homme au-delà de quelques mois. Au début, je pensais que je n'avais pas de chance, mais bon... A chaque fois, c'est l'autre qui rompait, pas moi, donc je me suis posée des questions. Et à la quatrième rupture, c'est à lui que j'ai posé des questions. C'est ce qui m'a permis de réagir. Il m'a dit qu'au début de notre relation, il pensait que j'étais forte, indépendante, que j'avais envie de progresser. Mais, en vivant avec moi, il s'était aperçu du contraire. Il a résumé pas d'ambition, peur de le perdre, jamais contente de mon physique, quasi muette avec ses amis. Bref, trop peu sûre de moi et ça ne cadrait pas avec lui. Sur le moment, même si j'avais provoqué la discussion, on ne peut pas dire que je l'ai bien prise. Mais ses remarques ont fait leur chemin et j'ai consulté un psychologue car je ne voulais en parler à personne de proche. Avec lui, nous avons pu faire le point et il m'a fait travailler pendant plus d'un an. Maintenant, je me sens beaucoup plus forte et sûre de moi. Et aussi bien plus séduisante ! »

Une formation comme déclencheur

YVeTTe (60 ans, cadre administratif, Lyon)

« Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai eu tellement de difficultés à être sûre de moi. C'est un peu l'histoire de ma vie. Peut-être parce que j'étais la seule fille dans une fratrie de garçons, ou parce que je ne me trouvais pas attirante, il m'a fallu un temps fou pour m'apercevoir qu'en grande partie tout cela venait de moi. Même lorsque j'ai divorcé une première fois, il y a bientôt vingt ans, je me disais que c'était de ma faute. Que je n'étais pas suffisamment ci ou ça. Pas bonne cuisinière, pas très bonne éducatrice, deux périodes de chômage... bref, j'avais l'impression de cumuler, tout ça parce que je me laissais un peu toujours faire et je n'ai jamais été très dynamique. Evidemment, je n'ai pas changé du tout au tout, mais j'ai réussi à progresser. Il y a eu un déclencheur : dans mon job actuel, j'ai eu la possibilité de suivre une formation de prise de parole en public, car je devais diriger des réunions d'animatrices. La formatrice était géniale et avec elle, j'ai commencé à me voir sous un autre jour, et j'ai continué à travailler sur ça toute seule, avec ses conseils et des bouquins. Depuis, même si tout n'est pas parfait, je me sens beaucoup mieux ! »