Tunisie, le retour en grâce des investisseurs

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• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 03 décembre 2011
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• Langue: Français

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Tunisie, le retour en grâce des investisseurs

La France compte en Tunisie, c'est le 1er partenaire économique du pays et 1er investisseur en nombre d'entreprises avec 1.270 implantations. Sur les 3.073 entreprises étrangères installées en Tunisie, 40,5% sont françaises. 629 d'entre elles ont un capital entièrement détenu par des investisseurs français, 566 fonctionnent en partenariats franco-tunisiens et 75 associent capitaux français et étrangers. Ces entreprises génèrent 114.000 emplois, 35,1% de ceux créés par les IDE (Investissements directs étrangers). Noureddine Zekri, directeur général de FIPA Tunisia (Agence de promotion de l'investissement extérieur), et Mokhtar Chouari, directeur de la promotion générale de FIPA Tunisia, dressent un bilan positif annonçant de belles perspectives pour les PME françaises, nouvelle donne géopolitique aidant.

On s'y plaît !

Avec de nombreuses créations de nouvelles unités françaises, 37% d'extension et 44% d'emplois créés, la satisfaction des investisseurs de l'Hexagone est certaine.«Des ressources humaines qualifiées, des coûts de production compétitifs, un réseau de communication en amélioration continue, une bonne inffrastrastructure portuaire et aéroportructurestuaire,, une zone de librre- l'Union européenne, des structures d'appui au service de l'investisseur, une proximité géographique et des conditions de vie des plus agréables motivent les entrepreneurs qui s'implantent en Tunisie Silesr apports humainssontfré-»,développe Noured sans parler de la langue française.

Si les rapports humains sont frémainssont fréquemment cités comme facteurs attractifs des PME françaises, n'oublions pas que le Code du travail, d'inspiration internationa a le s'y alpplique, le pays étant membre de l'OIT. «Atravail égal, l'homme et la femme touchent le même salaire»,rappelle le directeur ggénéral. La mauvaise image d'une délocalisation, sacrifiant droits de l'homme et Code du travail, n'est donc pas de mise. Les relations patronat/salariés sont régies de manière consensuelle par un cadre légal.«De ce côté de la Méditerranée, nous parlons plutôt de développement international. Les exemples d'entreprises ayant transféré des activités en Tunisie montrent qu'elles l'ont fait pour en sauvegarder d'autres ailleurs, essentiellement dans leur pays d'origine. Ce ne sont pas toujours des entreprises en difficulté qui opèrent de tels transferts, mais généralement des entreprises soucieuses de gagner en productivité et en coût pour conquérir de nouveaux marchés ou segments»,insiste Mokhtar Chouuari.

Où investir?

Selon les chiffres publiés par la Banque de France, sur les 92,8 milliards d'euros investis à l'étranger par la France, plus de 125 millions le sont en Tunisie, dont 69,84 millions d'euros dans les industries, 43,65 dans les services et 2,82 dans l'énergie. Si les grandes entreprises françaises sont très présentes, notamment les banques et assurances (BNP Paribas, Société générale, Caisse d'épargne, AGF, Groupama), les hydrocarbures (Total), les travaux publics (Bonna), les entreprises agroalimentaires (Danone), l'industrie (Air Liquide, Valéo, Zodiac, Aerolia, Sagem), les NITC (Altron) sans oublier la grande distribution (Carrefouur, Géant Casino),«les PME restent le vecteur principal de l'implantation française en Tunisie. Les grands groupes suivent généralement une logique reposant sur la capacité du marché local, ce qui n'est pas le cas pour les PME qui cherchent plutôt une certaine compétitivité pour pouvoir répondre à des commandes venant d'ailleurs. Elles sont donc plus intéressées et se projettent dans des secteurs à forte valeur ajoutée : offshoring, industries mécaniques, électriques et aéronautiques»,précise M. Chouari.

Si 18% des entreprises étrangères ont été touchées par des grèvesès,celles-ci ont rapidement abouti à des accords et à la reprise de l'activité, dès février 2011.

Printemps tunisien, météo au beau fixe pour les PME ?Culture d'affaires confirmée, réservoir de talents et de main-d'oeuvre qualifiée, infrastructures dédiées, centres de formation... nombreux sont les facteurs expliquant la forte présence des entreprises françaises. Si en France, l'inquiétude grimpe face aux bouleversements politiques, de l'autre côté de la Méditerranée, c'est un autre son de cloches.«Aujour d'hui, l'environnement d'investisssement est plus sain. En plus des atouts structurels historiques, fruits du génie tunisien à travers des siècles, la transparence, un véritable état de droit, la bonne gouvernance ne peuvent que renforcer l'attractivité du pays», explique Noureddine Zekri.«Les craintes sont des réactions quui ne dureent que le temps de l'émotion. Entre repoortages d'actualitéationalesemble pri-lyses de fond, interrnationale semble privilégier l'optimisme, non ? L'esssentiel de nos échanges en commerce et IDE se fait avecc des démocraties historiques, donc l'adhésion de la Tunisie à un processus attractivité et sa visibilité».

Un pays ouvert sur l'international

- 20% des emplois (320.000) sont créés par des groupes étrangers. -13% des entreeprises étrangères sont implantées danss les régions intérieures. -16% des empllois fournis par des entreprises étrangères sont créés dans les régions. - 75% des exportations industrielles sont assurées par dees entreprises étrangères totalement expoortatrices. - 4% du PIB. - 50% des entréées de capitaux étrangers sont fournis parles IDE. -17% de l'invesstissement global. - L'IDE contribue à hauteur de 71,5% au financement du déficit courant de la BP. Source : FIPA Tunisia

La société tunisienne a su gaarder ses repères : ouverture et échanges sur l'extérieur (des

roumains aux ffrançais). Ce pays tourné vers la mer le resteera-t-il toujours ?«C'est le deestin de la géographie. Le peuple tunisien a chasssé une dictature pour retrouveer sa liberrté et réconcilier son pays avec les valeeurs universelles de Droit. Le pprocessus électoral, transparent et libre, a permis de retrouver, sur la scène internationale, une visibilité longtemps entachée par les manquements à ce même processus. La Tunisie sera plus attractive avec davantage de trans pagede transparence et d'incitations, en phase avec les enjeux économiques de l'entreprisee l'entrepriseMokhtar insiste Chouari, qui voit dans la Tunisie moderne, instruite et ancrée dans son environnement méditerranéen, un pays disposant des atouts nécessaires pour jouer pleinement son rôle de partenaire fiable, là où il fait bon vivre et investir. Alors que la face du monde change, la Tunisie pourrait bien jouer un rôle de plate-forme idéale pour relier les continents européens et africains.

La presseLa Tunisie compte 8 technopôles opérationnefs et 2 en cours de construction, 11

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