Tycoon Besson : ce n est pas du cinéma
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Tycoon Besson : ce n'est pas du cinéma

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Tycoon Besson : ce n'est pas du cinéma Saint-Denis n'est pas encore Hollywood. Nouveau flop pour Europa Corp. Le studio de production de Luc Besson misait gros sur la sortie de «Colombiana», vendredi 26 août, aux États-Unis.

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Publié le 01 octobre 2011
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Tycoon Besson : ce n'est pas du cinéma
Saint-Denis n'est pas encore Hollywood. Nouveau flop pour Europa Corp.
Le studio de production de Luc Besson misait gros sur la sortie de «Colombiana», vendredi 26 août, aux États-Unis.
Le long-métrage mettant en scène Zoé Saldana, l'héroïne d'«Avatar», en femme armée en quête de vengeance, figure que le producteur affectionne, n'a pas obtenu le succès escompté, ne récoltant que 7 millions d'euros de recettes pour ses 3 premiers jours d'exploitation. Elle a fait mieux le 2 2ème week-end (17 millions), couvrant ainsi à peine ses frais de promotion, estimés à 25 millions. Or, ces frais, généralement assumés par le distributeur (Sony ème Picture), Europa Corp a décidé de les prendre à sa charge sur le marché nordaméricain, nordcharge américain, « convaincu du potentiel du film "Colombiana" aux États-Unis »... Loin d'être encensé par la critique, le film marque une nouvelle contreperformance américaine dont l'ambitieux studio français se serait bien passé.
On aurait évidemment aimé fêter les dix ans d'Europa Corp avec une belle année. Mais ce n'est pas le cas du tout. On a fait la pire année de notre jeune carrière », regrettait Luc Besson lors d'une conférence de presse au mois d'avril. Entré en Bourse en 2007, le studio (181,3 millions d'euros e CA en 2010) a connu, malgré sa première palme d'or («The Tree of life»), une année 2011 difficile : démission de Pierre-Ange Le Pogam, le cofondateur et associé historique de Luc Besson, à la faveur de Christophe Lambert (nouveau directeur général), ancien de Publicis, remaniements et départs dans la direction et, cerise sur le gâteau, santé financière incertaine avec une perte nette triplée à 30,2 millions d'euros sur l'exercice 2010-2011. La faute à l'elfe Arthur qui, en 3 volets d'aventures avec les «Minimoys», n'a jamais rapporté d'argent malgré ses gros budgets (65 millions d'euros par film en moyenne). On murmure également que le train de vie dispendieux de Luc Besson et de Christophe Lambert, qui n'hésiteraient pas à se rémunérer en nature, n'améliore guère la situation... Une éclaircie pointe cependant à l'horizon : la montée en puissance d'Europa Corp Télévision, avec un gros client. En septembre, ce dernier a annoncé un accord cadre de développement avec TF1 pour produire des séries internationales en langue anglaise. Le rêve de Luc Besson peut encore réussir.
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