Une justice à l américaine ?
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Une justice à l'américaine ? Qui n'a pas entendu parler du cas DSK ? I Vu le passage en boucle, tous médias confondus parlent de son affaire. On"T>Srle de justice spectacle américaine, comme quoi tout change quand cela nous touche. Avons-nous oublié - pour ne citer qu'eux - Mickaël Jackson, James Brown(pri-son), Mike Tyson (prison) côté stars planétaires, et autres affaires côté politique telles que Eliot Splitzer Gouverneur de l'Etat de New-York, sans oublier bien entendu celle de Clinton (Lewinski), un Président en titre qui avait été à deux doigts de voir un expert constater la morphologie de « l'arme du crime » ; chose inimaginable, impossible en France, la loi l'interdit = vie privée. Mais la ligne est franchie, quant on n'est pas consentante - ce qui ne semble pas plaire à tout le monde - nous disent-ils, c'est de la « séduction » .C'est peut-être pour cela que le délit de harcèlement sexuel ne prospère pas ; droits, us et coutumes de cuissage obligent ? C'est dur de se passer de vieilles habitudes non punissables ? Et bien entendu l'affaire du Watergate -Nixon - celle-là, c'est en cadeau et pour la transparence. Parlons maintenant de justice, en indiquant que je ne connais pas et aucunement cette affaire, et comme on dit, on doit parler et seulement de ce que l'on connaît. Ce qui n'est pas le cas de certains de nos médias, et parfois des invités - soi-disant experts et/ou spécialistes - desdits médias afin d'intervenir et de répondre à leurs questions ?

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Publié le 04 juin 2011
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Langue Français

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Srle de justice spectacle américaine, comme quoi tout change quand cela nous touche. Avons-nous oublié - pour ne citer qu'eux - Mickaël Jackson, James Brown(pri-son), Mike Tyson (prison) côté stars planétaires, et autres affaires côté politique telles que Eliot Splitzer Gouverneur de l'Etat de New-York, sans oublier bien entendu celle de Clinton (Lewinski), un Président en titre qui avait été à deux doigts de voir un expert constater la morphologie de « l'arme du crime » ; chose inimaginable, impossible en France, la loi l'interdit = vie privée. Mais la ligne est franchie, quant on n'est pas consentante - ce qui ne semble pas plaire à tout le monde - nous disent-ils, c'est de la « séduction » .C'est peut-être pour cela que le délit de harcèlement sexuel ne prospère pas ; droits, us et coutumes de cuissage obligent ? C'est dur de se passer de vieilles habitudes non punissables ? Et bien entendu l'affaire du Watergate -Nixon - celle-là, c'est en cadeau et pour la transparence. Parlons maintenant de justice, en indiquant que je ne connais pas et aucunement cette affaire, et comme on dit, on doit parler et seulement de ce que l'on connaît. Ce qui n'est pas le cas de certains de nos médias, et parfois des invités - soi-disant experts et/ou spécialistes - desdits médias afin d'intervenir et de répondre à leurs questions ?" />
Une justice à l'américaine ?
Qui n'a pas entendu parler du cas DSK ? I Vu le passage en boucle, tous médias confondus parlent de son affaire. On"T>Srle de justice spectacle américaine, comme quoi tout change quand cela nous touche. Avons-nous oublié - pour ne citer qu'eux - Mickaël Jackson, James Brown(pri-son), Mike Tyson (prison) côté stars planétaires, et autres affaires côté politique telles que Eliot Splitzer Gouverneur de l'Etat de New-York, sans oublier bien entendu celle de Clinton (Lewinski), un Président en titre qui avait été à deux doigts de voir un expert constater la morphologie de « l'arme du crime » ; chose inimaginable, impossible en France, la loi l'interdit = vie privée. Mais la ligne est franchie, quant on n'est pas consentante - ce qui ne semble pas plaire à tout le monde - nous disent-ils, c'est de la « séduction » .C'est peut-être pour cela que le délit de harcèlement sexuel ne prospère pas ; droits, us et coutumes de cuissage obligent ? C'est dur de se passer de vieilles habitudes non punissables ? Et bien entendu l'affaire du Watergate -Nixon - celle-là, c'est en cadeau et pour la transparence. Parlons maintenant de justice, en indiquant que je ne connais pas et aucunement cette affaire, et comme on dit, on doit parler et seulement de ce que l'on connaît. Ce qui n'est pas le cas de certains de nos médias, et parfois des invités - soi-disant experts et/ou spécialistes - desdits médias afin d'intervenir et de répondre à leurs questions ? Médias condescendants du monde politique et invités condescendants des médias. Les uns ne peuvent manifestement pas être là où ils sont sans «un coup de pouce du Politique » ; les autres, avoir «leur pub» sans les médias, ainsi va la chose. On remarque au premier abord, alors que l'on veut-d'ailleurs c'est fait - par une nouvelle loi protéger en France de plus en plus la victime, celle soi-disant de DSK a été un peu oubliée, toujours par les médias. Y aurait-il deux sortes de victime en France ? Celle des «grands» ou montées en épingle par les médias, et les autres ? Assurément, lorsque l'on côtoie les prétoires on peut s'en rendre compte, mais ces gens là ne les côtoient que lorsqu'un des leurs (et encore pour faire pression) est en cause. Vous rappelez-vous l'affaire du soi-disant viol antisémite dans le métro ? Puis, plus récemment l'affaire Polanski ? qui à mon avis a porté tort à la mise en liberté sous caution de DSK - puis aux conditions émises pour l'obtenir - merci les biens pensants comme d'habitude. En France, rien n'est plus important pour eux que la qualité, pas de l'homme, non, sinon de ce qu'il représente, la forme toujours la forme et rien sur le fond, les victimes de surcroît sont américaines, donc pfff... On peut donc «être pourri jusqu'à la moelle» du moment que l'on est bon dans son «métier» ; mais, encore une fois, pas toujours. Nous avons eu des exemples récemment en Littérature. Ah ! Ce sont eux qui décident et nous, pauvres citoyens anonymes, accablés de tous les maux du passé. Devons-nous courber l'échiné ? D'ailleurs pour preuve : Le Monde du 17 mai 2011 : «L'affaire DSK = un séisme pour l'€uro, le FMI et la gauche.» (Sic). Pour ce qui est de Monsieur Manuel Valls, quant à lui, il a pleuré. Pourquoi ? Ses ambitions ont-elles été écourtées voir stoppées ? On est pour la victime américaine ou pour la «victime» de la justice américaine ?
Pour la gauche je veux bien, ce dernier était sa deuxième «icône» après François Mitterrand, dont l'ascension au pouvoir il y a 30 ans a été fêtée en «grande pompe». C'est dire si la gauche a de l'avenir pour les Présidentielles. Pire, la France, à cause de quelques uns et par conséquent les Français, passent aux yeux du monde comme des soi-disant protecteurs des puissants de ce monde à qui manifestement on doit tout pardonner. Ne donnons-nous pas de leçons au Mexique par exemple ? Entre autres pays africains, qui sous de bons sentiments à la française une association a pu encaisser des sommes pour trouver des parents à des enfants soi-disant -toujours les médias -malheureux... chez eux. Là, le problème, c'est qu'on a affaire à un «gros morceau». Les États-Unis d'Amérique, démocratie par excellence, et que dire de la justice. Des exemples ne manquent pas ; l'Avocat assiste son client - qui a gardé le silence, un des droits fondamentaux - dès son arrestation et jusqu'à son arrivée et cela depuis «toujours ». Chez nous cela vient d'être «décidé» grâce aux nombreuses condamnations dont la France a fait l'objet par la Justice européenne. Et encore nous sommes, hélas, encore loin, très loin, pas d'accès aux dossiers ni pouvoir assister aux perquisitions, là ou les pièces à décharge dudit «présumé innocent, à la française» disparaissent comme par magie.
Et que dire du pouvoir de la défense aux États-Unis, les avocats ont tous les droits afin et pour défendre leurs clients afin de détruire par tous moyens les preuves emmagasiner par la Police et autre Procureur. Chez nous, tant que nous ne sommes pas confrontés au problème, on ne se rend pas compte des années lumière qui nous séparent des Américains. Ceci dit, c'est pour cela que je trouve - cela n'engage que moi - que le métier d'avocat est plus facile en France qu'aux États-Unis. Certains intellectuels répliqueront que les « ricains » sont des «sauvages», ils exécutent encore leurs condamnés. Oui, c'est vrai, après parfois vingt ans de procédure et recours dont ces derniers ont le droit de faire afin que leur affaire soit vue et revue par plusieurs instances, et cela gratuitement. Chez nous, jusqu'à récemment, on n'avait même pas le droit de faire appel d'un arrêt de la Cour d'Assises, en matière de crime ce n'est que depuis quelques (très peu) années qu'il existe la possibilité de faire appel d'un arrêt de la Cour d'Assises et la vie d'un condamné à mort dépendait du bon vouloir du Président de la République - la grâce -style «CESAR». AVE. la «bonne justice». D'ailleurs l'abolition de la peine de mort était-t-elle une bonne chose? Aurait-t-elle prospéré si la «conscience» de nos hommes politique n'avait pas été «ébranlée», si on avait procédé à un référendum du peuple français, ne serait-ce qu'à l'américaine ? Chez nous le référendum c'est leur affaire, le peuple ne peut pas savoir ce qui est bon ou mauvais pour lui, il n'y a qu'eux - soutenus par certains intellectuels et médias - qui le savent (sic). «Dormez, nous veillons.» Par ailleurs, les menottes n'ont pas été inventées pour DSK, ni la prison non plus. À ce sujet Messieurs, je ne savais pas que la prison de New-York Rikers Island battait le record de suicides par rapport aux nôtres ; allez voir, jetez un coup d'oeil à Fleury-Méro-gis avant de parler et, encore moins, de l'écrire.
Ceci dit, ce qui a vraiment choqué notre « bonne conscience » par procuration ce n'est pas encore cela, il y a pire pour eux, c'est le fait que le prévenu DSK soit un numéro comme tous les autres lors de son passage devant le Juge, ce qui est encore impensable et inimaginable chez nous aujourd'hui, hier et demain n'est-ce pas ? Manifestement, les propos de Victor Hugo sur la justice sont toujours d'actualité pour certains.
Je m'arrête là sinon je vais être traité de proaméricain alors que je ne le suis aucunement, je parle seulement du vécu, connaissant bien -je crois - et notre Justice et les États-Unis. Non sans finir : en Amérique, le Procureur de la République (à New-York il est élu par le peuple) a intérêt à ne pas rater son affaire, pour plusieurs raisons. J'écarte sa fin en politique, elle est acquise, c'est tellement clair (et ne sera pas nommé à tel ou tel poste «armoire dorée», il devra se débrouiller tout seul) parce-que si effectivement le soi-disant coupable, ou le présumé coupable selon les Américains (leur système), ou le présumé innocent selon nous, même si pour moi c'est de la sémantique, pour ne pas dire de l'hypocrisie puisqu'une fois arrêté par la police nous avons tous tendance à dire « ...c'est pour quelque chose...» «pas de fumée sans feu», etc.. D'ailleurs, le lapsus révélateur est toujours là, nous avons gardé l'expression pas très ancienne d'inculpé. Ne l'est pas (attention, vraiment pas et pas après avoir négocié avec la victime, dixit plusieurs affaires dont tout le monde a entendu parler) il peut attaquer par la faute de ce dernier l'État poursuivant et, contrairement à la France les dommages et intérêts, entre autres, moraux (sauf dans l'affaire Tapie qui a été l'exception même si elle n'est pas finie, et pas la règle, 40 millions d'€uro alors que l'innocent qui a fait 10 ans de prison pour un crime qu'il n'a pas commis perçois 200 000 € au grand maximum ; par ailleurs, savez-vous que nous avons même des barèmes pour les jours de prison ? la contrainte par corps ?) sont très élevés, des millions de Dollars.
Autrement dit, la police américaine ne bâcle pas ses dossiers, elle n'a pas intérêt, les statistiques sont là pour le confirmer, 0,01 %, autrement dit rien en comparaison à nous (1) et aux nombre de délits et crimes commis, impressionnant (surtout à New-York) ; puis, les Avocats américains ont un réel pouvoir, ou un pouvoir réel à faire pâlir les Français, même avec la «pis-aller» nouvelle loi, autrement dit ce que l'on appelle chez nous des vrais (cette fois-ci) droits de la défense. Ceci dit, paraît-il qu'il existerait des «zones d'ombre» dans cette affaire? Moi je supplante ces «zones» par les informations, et des informations des médias, même s'il est vrai que l'on peut se poser des questions, comme dans toutes autres affaires ; questions auxquelles seuls les « interprètes » pourraient répondre, telles que : Comment se fait-il qu'une femme de chambre rentre dans les lieux alors que le client est présent, à moins d'y avoir été appelée ? Et encore, elle reste dans l'encolure de la porte pour vous remettre l'objet demandé ou écouter vos souhaits. Vous, comme moi, avez déjà séjourné dans des hôtels - c'est comme cela que ça se passe -, de surcroît dans les hôtels prestigieux ou le client est, en plus un habitué et de surcroît une personnalité ? - Par ailleurs, que faisait-il sans garde du corps, chauffeur, secrétaire ou autres suites? Par quel moyen est-il arrivé à l'hôtel ? Seul ? Enfin, on m'a toujours appris que tout se plaide, c'est pour cela qu'il ne faut pas s'inquiéter de plaider non coupable... même face à des tests AD.N. à moins de consentement-transactionnel. Nous verrons, les épisodes de la saga ne sont pas finis ; cela va être aussi intéressant que de savoir qui de Nadal ou Djokovic va gagner Roland Garros. Je finis enfin par une observation, beaucoup de gens se posent la question de savoir si cela n'a pas été un coup monté mais sans aller dans leur pensée, jusqu'au bout en se posant la question du pourquoi ?
Mon avis, peut-être que cela a été un «coup monté» le saura-t-on un jour? Puisque sûr que oui. En tout cas si cela a bien été un coup monté il a été de préparation facile, connaissant - paraît-il vu tout ce qui a été dit et écrit sur lui -les tendances du personnage, il a suffit comme peut être cela a été le cas, de lui tendre la perche ou la carotte, au choix, pour tomber dedans ; pour le reste il n'a qu'à s'en prendre à lui même
En France, rien n'est plus important que la qualité, pas de l'homme, non, sinon de ce qu'il représente, la forme toujours la forme et rien sur le fond...
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