perception de l'emploi associatif (synthèse)

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Synthèse du sondage « Perception de l’emploi associatif chez les jeunes et leurs parents » La perception qu'ont les jeunes de l'emploi associatif illustre l’ambivalence de leur rapport au travail :entre désir d'épanouissement et rêve de sécurité. Ils reconnaissent la capacité des métiers associatifs à répondre à leur désir d’épanouissement et de construction de leur identité dans le travail.Ainsi, ils estiment que l’emploi associatif comporte de nombreux points forts :      Des métiers utiles, qui servent l’intérêt général, et qui permettent de s’épanouir et de se réaliser dans le travail, Un contenu du travail dans les associations plus intéressant, plus créatif, plus souple, plus utile qu'ailleurs, Une ambiance de travail meilleure qu’ailleurs et des conditions plus égalitaires, Un meilleur équilibre vie privée et vie professionnelle, dont les jeunes se montrent soucieux, Un travail très formateur qui apprend à travailler en équipe, à savoir communiquer ses idées, à être polyvalent et à prendre des responsabilités. Pourtant, ils n’envisagent pas a priori de postuler dans des associations et n’y pensent pas spontanément,alors même qu’ils perçoivent les associations comme un secteur créateur d’emploi. Ce manque d’appétence tient au fait qu’ils considèrent que lesassociations offrent des emplois peu sécurisés et peu professionnalisants.
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26 novembre 2014

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Français

Synthèse du sondage « Perception de l’emploi associatif chez les jeunes et leurs parents »
La perception qu'ont les jeunes de l'emploi associatif illustre l’ambivalence de leur rapport au travail :entre désir d'épanouissement et rêve de sécurité.
Ils reconnaissent la capacité des métiers associatifs à répondre à leur désir d’épanouissement et de construction de leur identité dans le travail.Ainsi, ils estiment que l’emploi associatif comporte de nombreux points forts :
Des métiers utiles, qui servent l’intérêt général, et qui permettent de s’épanouir et de se réaliser dans le travail, Un contenu du travail dans les associations plus intéressant, plus créatif, plus souple, plus utile qu'ailleurs, Une ambiance de travail meilleure qu’ailleurs et des conditions plus égalitaires, Un meilleur équilibre vie privée et vie professionnelle, dont les jeunes se montrent soucieux, Un travail très formateur qui apprend à travailler en équipe, à savoir communiquer ses idées, à être polyvalent et à prendre des responsabilités.
Pourtant, ils n’envisagent pas a priori de postuler dans des associations et n’y pensent pas spontanément,alors même qu’ils perçoivent les associations comme un secteur créateur d’emploi. Ce manque d’appétence tient au fait qu’ils considèrent que lesassociations offrent des emplois peu sécurisés et peu professionnalisants. Ainsi, ils estiment :
que les associations sont des petites structures qui offrent des contrats précaires, que les salaires y sont peu compétitifs, que les possibilités de carrière y sont limitées, que leurs emplois ne concernent que quelques secteurs d’activités (la solidarité internationale et l’action sociale) correspondant à certain types de métiers de la solidarité qui ne nécessitent pas de qualification ou de diplômes particuliers, que ces emplois sont des emplois d'amateurs qui s’adressent à des personnes peu diplômées, qui n'apprennent pas forcément à être efficace, organisés et à développer ses compétences professionnelles.
Cette réticence est encore plus forte chez leurs parents qui sont encore plus critiques sur la capacité des associations à assurer les ‘basiques’ de la vie professionnelle (salaire, sécurité de l’emploi et carrière) et se font une idée encore plus restrictive que les jeunes sur les métiers associatifs.
Pourtant,cette perception est en décalage avec la réalitéde l’emploi associatif qui, en plus d’être porteur de sens, est professionnalisant et source de stabilité:
il se pratique souvent dans de:très grosses structures 62% des salariés travaillent dans des associations de plus de 50 salariés. Le nombre moyen des emplois est de 11 par association. En termes de carrière, les salariés dans les associations ont un accès privilégié à la formation, ce qui favorise leur parcours dans et au dehors des structures. leniveau de formation initiale est plus élevéles branches dans professionnelles associatives que dans l'ensemble de la population salariée. Il comprend unelargepalette très large de métiers de métiers: métiers de la solidarité et du care, mais aussi chargés de projets, poste d’encadrement, métiers de direction, administratifs, comptables, de gestion. Ils concernentdes secteurs très diversqui ne se limitent pas à la solidarité internationale et au caritatif mais qui vont de l’éducation et de la formation à la culture, en passant par le tourisme et le sport. De plus, les contrats n’y sont pas majoritairement précaires : les3/4 des contrats des salariés associatifssont des CDI.Quant au différentiel de salaire négatif, il dépend beaucoup des types de postes et des métiers. Il est surtout observé chez les cadres mais ne concernent pas la grosse majorité de emplois associatifs composés de professions intermédiaires qui bénéficient de conditions objectives de travail souvent meilleures qu’ailleurs (convention collective, salaires,..).
En conclusion,l’emploi associatif a la capacité de répondre à la double aspiration des jeunesqui veulent à la fois un travail qui a du sens et qui leur assure de la sécurité.Mais les jeunes ne le savent pas car ils sont porteurs de nombreux préjugés sur les conditions de travail dans les associations.Parmi les jeunes et les parents, les seuls qui parviennent à s’en détacher sont ceux qui sont actuellement bénévoles. Au contact des associations, ils ont une meilleure connaissance de la réalité du monde associatif et peuvent en être les ambassadeurs.
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