La s upe au caill uo o? Des nouvelles du Collectif pour un Québec sans pauvreté27 mai 2005 Numéro 198Par l’équipe du CollectifCommuniqué du CollectifÉtude des crédits de l’Emploi et de la Solidarité sociale ef g h i j k m Les nouvelles courent et incohérences dans la lutte contre la pauvretéBudget et crédits :Le Collectif rend publicanalyse à votre dispositionBonjour tout le monde ! Vous trouverez-ci un constat inquiétantcontre le communiqué émis par le Collec-tif hier à l’occasion du début de l’étude Québec, le 26 mai 2005 – À l’occasion du débutdes crédits du ministère de l’Emploi et de de l’étude des crédits de l’Emploi et de la Solida-la Solidarité sociale. Il s’appuie sur une rité sociale par la Commission des affaires socialesanalyse détaillée du budget et des crédits de l’Assemblée nationale, le Collectif pour un2005-2006, dont nous vous invitons à pren- Québec sans pauvreté a déposé aujourd’hui auxdre connaissance. membres de la commission une série de constats inquié-Vous trouverez sur notre site Internet deux do- tants qui mettent en évidence l’incohérence de l’action de luttecuments en complément de ce communiqué. contre la pauvreté du gouvernement. Le Collectif tire ces constats d’une• Un avis distribué aux membres de la analyse du budget et des crédits du Québec 2005-2006 qu’il a réalisée enCommission des affaires sociales. tenant compte des impacts des budgets précédents.Cet avis détaille à l’intention de la commission Les constats ...
La soueplacliauou ?Des nouvelles du Collectif pour un Québec sans pauvreté 27 mai 2005Par léquipe du CollectifNuméro 198 Communiqué du Collectif eLefs ngouvhelleis cojurekntmÉtude des crédits de lEmploi et de la Solidaritésociale et incohérences dans la lutte contre la pauvreté analBysuedàgevtoetrtecrdéisdiptoss:itionLe Collectif rend public Bonjour tout le monde ! Vous trouverez-ciun constat inquiétant contre le communiqué émis par le Collec-tif hier à loccasion du début de létudeQuébec, le 26 mai 2005 À loccasion du début des crédits du ministère de lEmploi et dede létude des crédits de lEmploi et de la Solida-la Solidarité sociale. Il sappuie sur unerité sociale par la Commission des affaires sociales analyse détaillée du budget et des créditsde lAssemblée nationale, leCollectif pour un 2d0r0e5c-o2n0n0a6i,sdontnousvousinvitonsàpren-Québec sans pauvretéa déposé aujourdhui aux sance.res de la commission une série de constats inquié-Vous trouverez sur notre site Internet deux do-ent en évidence lincohérence de laction de lutte cuments en complément de ce communiqué.gouvernement. Le Collectif tire ces constats dune •Un avis distribué aux membres de lacrédits du Québec 2005-2006 quil a réalisée en Commission des affaires sociales.ets précédents. lCeestcaivnisqdcéotnaisltlaetàs,lfionrtteinntiqouniédteanlatsc,oetmlemsisdsieounxLes constats faits par le Collectif propositions que vous trouvez dans le commu-1. Les plus pauvres encore plus pauvres. niqué. Il outille également les membres de laComparativement à ce quelles étaient lors de la mise en vigueur de laLoi visant à lutter caodrmesmsiesrsàiolnaemnilneisutrrsuCgguérrcahnetsdnees.questionsàcontre la pauvreté et lexclusion socialeet malgré lobligation inverse faite par cette loi,, e ovie des personnes les plus pauvres, soit les personnes à laide socialeles conditions de •Lanalyse budgétaire du Collectif.jugées sans contraintes sévères à lemploi, se trouvent détériorées suite à des décisions Pour aller plus loin, nous vous recommandonsgouvernement au lieu dêtre améliorées comme y engage la loi. Étant très majoritairement de parcourir lanalyse détaillée du budget et dessans enfant, ces ménages ne profitent pas de lamélioration des mesures fiscales desti-crédits 2005-2006 que nous venons de termi-nées aux familles. Le gouvernement marque donc des reculs plutôt que des pas en avant ner et auquel cet avis réfère. Cette analyse a unvers lobjectif fixé par cette loi pour 2013 de figurer parmi les nations industrialisées où ppeiut.arVdoéusceyttreetaronunvéeer,ezmlaeisdcoecluameennattveaclhunlia-il y a le moins de personnes pauvres. qeuenedétailléauquelvousêteshabituéEs.Lana-2. Limpactpositifdu budget Séguin annulé par les mesures lyse traverse méthodiquement lensemble dupost-budgétaires 2004-2005 et le budget Audet 2002-5.600 budget en permettant une comparaison avec lesLabolition de la déduction pour frais demploi à laide sociale en janvier 2005 annule budgets précédents depuis 1998.Elle se pour-entre autres leffet de la Prime au travail pour les personnes à laide sociale. Alors que suit par des remarques générales enest abolie à laide sociale, une déduction similaire est par ailleurs accor-cette déduction 8 points et 8 tableaux qui font un bon pointdée dans le budget Audet en proportion de leur revenu aux contribuables qui paient de de la situation tout en maintenant langlepersonne gagnant 5000 $ par année et recevant de laide sociale enlimpôt. Ainsi une de la lutte contre la pauvreté.Nous en fe-complément se retrouve deux ans plus tard avec un pouvoir dachat réduit par lÉtat de rpoonssezévdeonntcuealvleecmceenttouuntialrdticuleneséapnaarléy.sVeotursadniss--226 $ alors quune personne gagnant 75 000 $ et plus se retrouve avec un cadeau de régulière de son revenu sur le marché de par-dessus lamélioration $lÉtat de 120 sveerrvsiacleescàocmetptleèétteapqeuidepomuir-rmaarnednadtrdeudgeoubvoenr-slemploi. nement actuel. À garder précieusement !(suite page suivante) Page 1 de 2
(suite de la page précédente) 3. La lutte contre la pauvreté financée en2000 (données de lInstitut de la statistique du Québec)1997 à prenant aux plus pauvres.et de léquivalent dune prestation daide sociale nette par les Si on ne corrige pas la situation, les 2,5 G$ sur cinq ans du plan baisses dimpôt cumulées depuis 2000 (compilation deLa Presse de lutte contre la pauvreté se traduiront en fait par 125 M$ de au lendemain du budget), le choix du gouvernement pour 2005-moins sur 5 ans à ouve 2006 est den remettre par-dessus le paquet pour les plus riches laidesociale.Legrnementauraainsiinfi-toutendétériorantlesprotectionssocialesdespluspauvres.Le annasn)caénlantornècséceodnatensstléeepPlrainmdeaàcltiaopnarptaircidpeastiomnes(1u2re9sMd$ecsourupcurqecombleestatteintquandonréalisequelahausseduplafonddes aux protections de base à laide sociale. Les sommes récupérées RÉER et des RPA accordée dans le budget Audet 2005-2006 coû-rov tera pour une pleine année 15 M$, soit léquivalent de la demi-pdificiaetinonnesnotddieeluisnesdeaxuatrièognleinmceonmtpdleètleaiddeessporecisatlaetieonntsréeetsdeenmvoi--indexationmaintenantmanquanteauxprestationsdaidesociale. Cette décision, certainement fondée sur des préjugés et des pou-gaupepuarraeîtnicjiacnlvaiierre2m0e0n5t.:LréapvréirmitearbldeavsatrnattaéggeieledsuungoEusvpeorunresmeemnt-voirsdinfluencedifférents,estenplusintenableetnuisibleau bler aider un peu plus les autres en cédant aux préjugés et à la planéconomique. Les dollars manquant à la pleine indexation discrimination. auraient été investis à coup sûr dans léconomie locale, contri-4. Des compressions dans le cadre dun Étatbuant à la vitalité économique et au maintien des emplois alors en rgéern.ssioque léconomie intérieure est pénalisée par un dollar fort. Ces mêmes dollars, déployés en haut de léchelle, risquent plutôt daug-sLieonbu(1dg0e7tMde$ldeEmmpolionisedtedpeulisalSaolmidisaerieténsviogcuiaeleedsteleanLcooimvipsraenst leffet - menternuisible du dollar fort en étant plus facilement in-à lutter contre la pauvreté et lexclusion sociuarle de façon fuyante, vers lextérieur.) dans un État vestis lui-même en régression. Le gouvernement précédent a coupéDeux propositions dans les revenus en baissant les impôts. Le gouvernement actuel Le Collectif termine ce constat pour le moins pénible par deux coupe maintenant dans les dépenses des ministères de régula- propositions quil invite la Commission des affaires sociales à véhi-tion, dont celui de lEmploi et la Solidarité sociale. Laugmentation culer. ldauidhea,rlceèslcementàleonntsréehàlniaiqdueessoetciaanleneutelpleesnddaanntsllaapidreésàelnecemà-•lAssemblée nationale, de même que le gouvernementAmener ploinepompressiscdraoccepterlargumentquecesdiminu-etleConseildesministresàdévelopperunpréjugéfavorableàla ermettent pa mission de lEmploi et de la Solidarité sociale et, tant quon ne tions correspondraient à une meilleure situation économique des pourra parler dun Québec sans pauvreté, à en faire croître le personnes. Il faut plutôt parler dune action gouvernementale budget en donnant la priorité à une sécurité du revenu qui couvre «Ponce-Pilate» qui livre davantage les membres de sa société à la et l loiduplusfort,cequiconstitue,sousuneapparencedesenlaveradiensmiieuxenmieuxlesbesoinsdansladignitéégalitéendroits lesmains,unesérieuseformedinterventiondansléconomieenletauqxudàeumnpeloaiisdemàallepamypélsoeitqluaapliafiuavnrteetépaerumtreatvtaainl.tdediminuer faveur du haut de la hiérarchie sociale. Des protections sociales plus faibles et plus contraignantes dune part, associées dautre•gemecnanitntedAdutserimindutionggesasulàetiusrennoDoinuafnortbitueaudeclunnivéftarédnrevnemedirouureeérqu part à des mesures de soutien aux bas salaires pendant quon réduitleffortfiscaldesentreprises,constituentuneformedin-dqeuleadiudeRsAoPcCia(lReéaguimmeodinasscsiostmapnacreapbuleblàiqcueleudiuquCiapnraédvaa)l.aiStiàlelbépuod--tervention en faveur des employeurs et de lemploi mal payé. get du ministre est par ailleurs exécrable en matière de lutte con-5 . U rn e é p r e s s e r a n d e l n v e r s pi o n g l u s e s pluspauvres qui va de pair avec une aug-tre la pauvreté, cette suggestion est à retenir. mentation fulgurante et aidée par lÉtat desdétaillée effectuée par le Collectif sur le budget et lesLanalyse r e v e d un u s c i nq u i è m e p l u s l e d e r i c h e a lcrédits 2005-2006, incluant des tableaux à lappui, ainsi que le p o p ul a t i o n .texte de son avis aux membres de la Commission sont disponibles Lanalyse faite par le Collectif démontre qualors que le revenu des sur son site Internet aueretapvuacq..cw.ww. familles du cinquième le plus riche de la population (revenu moyen - 30 -de 121 000 $ en 2000) sest amélioré de léquivalent dun salaire Renseignements : Richard Fecteau (cellulaire : 418-254-7238). minimum net par la croissance économique générale de
Collectif pour un Québec sans pauvreté 165 de Carillon, local 309, Québec, Qc, G1K 9E9. Téléphone: (418) 525-0040 / Télécopieur: (418) 525-0740 Courriel: collectif@pauvrete.q c.ca.qc.caww.wapvueret