Politix - Année 1992 - Volume 5 - Numéro 17 - Pages 125-141«Ah, qu'elle était jolie...». Alain Viala. [125-141]. The famous sentence introducing La Chèvre de M. Seguin by Alphonse Daudet is usually cut. If the whole sentence is taken into account, the first character changes. The goal gives way to the poet Gringoire. The nursery tale becomes a political and a social metaphor. The text reads both ways : the criticism of the Parnassiens and the Realistes betrays Daudet's position in the changing litterary fxeld ; its satirical feature shows the writers' ambiguous position in the french society of the mid-nineteenth century. «Ah, qu'elle était jolie...» Alain Viala. [125-141]. La célèbre phrase commençant La Chèvre de M. Seguin d'Alphonse Daudet a en fait été popularisée sous une forme amputée. La prise en compte de l'intégralité de cette phrase permet de passer d'un protagoniste (la chèvre) à un autre (le personnage-poète Gringoire), mais aussi d'un conte pour enfants à une métaphore sociale et politique. Le texte peut se lire à un double niveau : en tant que critique des Parnassiens et des Réalistes, il révèle la position d'Alphonse Daudet dans un champ littéraire en pleine recomposition ; en tant que fable satirique, il exprime l'ambiguïté de la situation de l'écrivain dans la société de la seconde moitié du XIXe siècle. 17 pages Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.