Compte-rendu du Conseil des ministres du 29 mai 2013
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Compte-rendu du Conseil des ministres du 29 mai 2013

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Publié le 30 mai 2013
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Conseil des Ministres - Mercredi 29 Mai 2013[Voir le document sur le site]Compte-rendu du Conseil des ministres du 29 mai 2013
PROJET DE LOI - REGLEMENT DU BUDGET ET APPROBATION DES COMPTES DE L'ANNEE2012
Le ministre de l'économie et des finances et le ministre délégué auprès du ministre de l'économie et des finances, chargé du budget, ont présenté le projet de loi de règlement du budget etd'approbation des comptes de l'année 2012.
Pour la septième année consécutive, les comptes de l'État ont été certifiés par la Cour des comptes, ce qui permet d'en garantir la sincérité et la régularité au Parlement et aux citoyens. La France estle seul État de la zone euro à faire certifier ses comptes.
La Cour a certifié les comptes 2012 avec sept réserves. Cinq de ses réserves sont substantielles,soit une réduction par rapport à 2011 où la Cour en avait relevé sept de ce type, ce qui illustre lesefforts du Gouvernement pour une transparence accrue.
Ce projet de loi de règlement confirme la réduction du déficit budgétaire de l'État, qui s'élève à -87,1 Md
Ce projet de loi de règlement se caractérise par l'insertion d'un nouvel article dit « liminaire », enapplication de la loi organique du 17 décembre 2012 relative à la programmation et à la
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gouvernance des finances publiques. Cet article liminaire présente un tableau de synthèse quiretrace le solde structurel (hors impact de la conjoncture économique) et le solde effectif del'ensemble des administrations publiques pour l'année 2012.
Le solde structurel des administrations publiques s'est amélioré de façon très significative en 2012 (+1,1 point), première étape du redressement des comptes publics, qui permettra de revenir àl'équilibre structurel en fin de législature. Les dépenses publiques ont été strictement maîtrisées :elles ont évolué, hors éléments exceptionnels, de 0,7 % en volume, contre 0,9 % en 2011 et plus de 2 % par an en moyenne durant les dix dernières années.
Conformément à la loi organique, le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) s'est prononcé sur le respect des orientations fixées pour l'année 2012 par la loi de programmation des financespubliques du 31 décembre 2012. Le HCFP a pris acte du fait que l'ajustement structurel 2012 avaitété conforme aux engagements et aux prévisions du Gouvernement.
 
COMMUNICATION - LE DISPOSITIF D'INTELLIGENCE ECONOMIQUE
Le Premier ministre a présenté une communication relative au dispositif d'intelligence économique.
L'intelligence économique vise à collecter, analyser, diffuser et protéger l'information économiquestratégique. Outil d'aide à la décision, au profit de l'ensemble des acteurs économiques (entreprises, établissements de recherche, ministères, régions), elle se décline en plusieurs axes :
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- un volet pédagogique, permettant de sensibiliser les acteurs concernés sur les objectifs et lesméthodes de l'intelligence économique ;
- un volet anticipation et accompagnement des évolutions, notamment par la veille stratégique, afinde permettre à ces acteurs de prendre les meilleures décisions ;
- un volet sécurité économique, à travers la prévention des risques, notamment immatériels (savoir-faire, réputation, etc.) ;
- un volet travail d'influence de long terme sur l'environnement économique, comme par exemple les régulations internationales de toutes natures, techniques ou de gouvernance, afin de créer unenvironnement favorable aux orientations choisies.
L'intelligence économique doit aider notre économie à affronter des évolutions internationalesrapides et complexes. Par nature transversale et s'appuyant sur des informations issues de sources ouvertes, c'est-à-dire accessibles au public, elle irrigue les stratégies mises en oeuvre par l'État enmatière de politique industrielle, de développement économique ou encore de soutien à l'export.
Le Gouvernement a décidé de réformer le dispositif actuel d'intelligence économique afin derenforcer sa capacité d'alerte, d'impulsion et d'ingénierie d'intervention et d'accroître son efficacitéau service de la compétitivité de l'économie française.
Madame Claude Revel, nommée aujourd'hui déléguée interministérielle à l'intelligence économique, sera rattachée directement au Premier ministre. Les orientations qu'elle devra mettre en oeuvre
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seront définies par un comité interministériel à l'intelligence économique placé également sous laprésidence du Premier ministre. La déléguée animera un réseau comportant des représentants desministères et des préfectures, ainsi que des collectivités territoriales qui souhaiteront s'y associer.
Le décret n° 2009-1122 du 17 septembre 2009 relatif au délégué interministériel à l'intelligenceéconomique sera modifié dans les prochaines semaines pour mettre en oeuvre ces nouvellesorientations.
 
COMMUNICATION - LES CONCLUSIONS DU CONSEIL EUROPEEN DU 22 MAI 2013
Le ministre des affaires étrangères et le ministre de l'économie et des finances ont présenté unecommunication relative aux conclusions du Conseil européen du 22 mai 2013, qui a été consacré àla politique européenne de l'énergie et à la lutte contre la fraude et l'évasion fiscales.
Dans le domaine de l'énergie, des orientations ont été fixées concernant l'achèvement du marchéintérieur de l'énergie, la promotion de l'efficacité énergétique, le développement des investissements dans les infrastructures énergétiques et la diversification des sources d'énergie. Ces orientationsconstituent la première étape de la communauté européenne de l'énergie, projet qui a été proposépar le Président de la république.
Dans le domaine de la lutte contre l'évasion et la fraude fiscales, le Conseil européen a permis desavancées significatives, après les premiers travaux réalisés par les ministres des Finances lors du
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Conseil « Ecofin » du 14 mai dernier. Des lignes opérationnelles ont ainsi été tracées, assorties d'un calendrier de réalisation. Elles doivent permettre de faire de la généralisation de l'échangeautomatique d'informations à des fins fiscales un standard, tant au niveau européen qu'à l'échelleinternationale.
COMMUNICATION - LE SUIVI DES MESURES POUR L'EMPLOI ET LE SOUTIEN AL'ECONOMIE
Le ministre de l'économie et des finances et le ministre du travail, de l'emploi, de la formationprofessionnelle et du dialogue social ont présenté une communication relative au suivi des mesurespour l'emploi et le soutien à l'économie.
Depuis un an, le Gouvernement a mis en place un ensemble cohérent de mesures visant à relancerl'activité économique et l'emploi.
La crise des dettes souveraines qui a frappé la zone euro nécessitait, dans un premier temps, derestaurer la crédibilité budgétaire du pays. La stratégie de sérieux budgétaire, matérialisée par unajustement structurel des finances publiques de plus de 1 point de PIB en 2012 et de près de 2points de PIB en 2013, a permis de réduire de 90 points de base l'écart de taux d'intérêt avecl'Allemagne, ce qui contribue à améliorer les conditions de financement de l'ensemble des agentséconomiques. Cet ajustement budgétaire a été conduit de façon à préserver au mieux la demandeet les capacités productives du pays.
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Parallèlement à cette initiative, le Conseil Européen a adopté, en juin 2012, le Pacte européen pourla croissance et l'emploi, qui a permis en particulier à la Banque Européenne d'Investissement (BEI) de dégager 60 Mds
En outre, le déficit de compétitivité accumulé depuis dix ans appelait des mesures immédiates enfaveur de l'offre productive, comme la création de la Banque publique d'investissement (BPI) ou lesdispositions du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi. Le Crédit d'impôtcompétitivité emploi (CICE), qui en est la mesure emblématique, représente un allègement de lafiscalité sur le travail de 10 Md
Le CICE est désormais pleinement opérationnel et les entreprises qui le souhaitent peuvent lepréfinancer auprès de la Banque publique d'investissement (BPI): à ce titre, ce sont plus de 500 M
Au-delà du soutien à l'activité, le Gouvernement mobilise l'ensemble des leviers de la politique del'emploi.
Les deux lois qui ont été adoptées, après un dialogue social nourri, sur la sécurisation de l'emploi etsur le contrat de génération, vont produire progressivement leurs effets, en rénovant lefonctionnement du marché du travail grâce à la mise en place de nouveaux outils pour s'attaqueraux causes structurelles du chômage.
Les emplois d'avenir doivent répondre au problème spécifique des jeunes les plus éloignés dumarché du travail. Fin avril, plus de 20 000 jeunes peu ou pas qualifiés avaient été recrutés enemploi d'avenir, dont 3 500 en emploi d'avenir professeur. Fin mai, on devrait en compter 25 000. Le
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 rythme de ces recrutements, qui s'accélérera significativement à la rentrée, sera facilité par le faitque beaucoup de ces emplois d'avenir sont attachés au calendrier scolaire et que nombred'engagements de collectivités et d'associations doivent se concrétiser à cet horizon. Par ailleurs, lechamp des secteurs d'activité dans lesquels les entreprises privées sont habilitées à recruter, fixérégion par région, sera élargi. Tout en maintenant pleinement la vocation de ces emplois, destinésaux jeunes peu ou pas qualifiés, les souplesses que prévoit la loi seront davantage utilisées.
C'est enfin le recours aux contrats aidés comme outil conjoncturel de lutte contre le chômage, enparticulier le chômage de longue durée, qui permet de maintenir une proximité avec le marché dutravail. Une enveloppe de 440 000 embauches en contrats aidés non marchands est désormaisfixée. Leur durée moyenne atteindra progressivement 12 mois pour améliorer l'insertionprofessionnelle des bénéficiaires.
L'inversion de la courbe du chômage est à notre portée. La réussite de cette ambition appelle unemobilisation de l'ensemble des acteurs pour accompagner le déploiement des outils désormaisopérationnels. Elle passe également par d'autres réformes et initiatives, qui seront discutées lors dela Grande conférence sociale pour l'emploi des 20 et 21 juin prochains.
 
COMMUNICATION - LA REFORME FERROVIAIRE
Le ministre délégué auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie,chargé des transports, de la mer et de la pêche, a présenté une communication relative à la réforme
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 ferroviaire.
Cette communication intervient après la remise des conclusions des travaux et des auditionsmenées par Jean-Louis Bianco et Jacques Auxiette et présente les grands axes de cette réformedont les principes ont été annoncés par le ministre chargé des transports, le 30 octobre dernier, àl'occasion des 75 ans de la SNCF, et qui reposera en grande partie sur un projet de loi présentécet été en conseil des ministres.
1/ Cette réforme a pour ambition de moderniser le service public ferroviaire français en bâtissantavec l'ensemble des parties prenantes un modèle qui réponde aux besoins des usagers et àl'aménagement du territoire, qui rétablisse l'équilibre économique du système et qui permette lacréation d'un groupe public industriel intégré, pleinement inséré dans l'Europe du rail.
Son premier objectif est d'améliorer la qualité et l'efficacité de service du système ferroviaire :
∙ en réunissant dans une seule entité les métiers qui concourent à l'entretien, au maintien et àl'exploitation de l'infrastructure, au sein d'un gestionnaire d'infrastructure unifié (GIU) : RFF, SNCFInfrastructure et la direction des circulations ferroviaires seront donc rassemblés :
∙ et en renforçant le dialogue entre le gestionnaire d'infrastructure et l'exploitant ferroviaire parl'intégration des deux entités au sein d'un même groupe public.
Il s'agit d'éviter que les problématiques d'entretien de l'infrastructure et de circulation sur le réseausoient disjointes des contraintes de l'exploitation. Cette intégration en un groupe unique offrira les
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garanties d'indépendance indispensables pour permettre un accès au réseau non discriminatoire àl'ensemble des entreprises ferroviaires autorisées à opérer en France.
Le deuxième objectif est le rétablissement de l'équilibre économique du système ferroviaire.Aujourd'hui, la dette de 31,5 Mds
Cette réforme aura ainsi pour effet de doter le pays d'un groupe public industriel intégré, avec unetaille critique suffisante, capable de devenir un champion européen et mondial dans un contexted'ouverture croissante des marchés.
2/ La réforme sera marquée par la présence forte de l'État au sein du système ferroviaire, par lacréation d'un véritable groupe verticalement intégré constitué de trois EPIC et par une règle derétablissement progressif des équilibres économiques.
Le groupe public ferroviaire sera constitué de trois établissements publics :
∙ un EPIC de tête « mère » qui assurera le contrôle et le pilotage stratégiques, la cohérenceéconomique, l'intégration industrielle et l'unité sociale de l'ensemble du groupe public ;
∙ deux EPIC « filles » : le gestionnaire d'infrastructure, regroupant les fonctions actuellementremplies par RFF, SNCF Infra et la direction des circulations ferroviaires, et l'exploitant ferroviaire.
Les engagements financiers de RFF seront intégralement repris par le gestionnaire d'infrastructure.
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La cohésion du système ferroviaire se traduira notamment par :
∙ le rattachement des deux établissements publics « filles » (le gestionnaire et l'exploitant ferroviaire) à l'établissement public « mère » qui sera doté à leur égard des attributions d'une société détentrice, dans le respect de l'indépendance du gestionnaire du réseau pour ses fonctions essentielles ;
∙ la direction de l'établissement public « mère » par un directoire constitué par le président dugestionnaire d'infrastructure et par le président de l'exploitant ferroviaire, sans dépendance entreeux, sous l'autorité d'un conseil de surveillance ;
∙ la désignation par l'établissement public « mère » d'une part prépondérante des administrateursdes deux EPIC filles.
La présence de l'État au sein du système ferroviaire sera renforcée. L'État sera majoritaire au seindu conseil de surveillance de l'établissement public de tête où seront également représentés leParlement, les salariés et les régions, conformément aux préconisations de Jacques Auxiette. Surproposition du conseil de surveillance, l'État nommera en conseil des ministres les deux membresdu directoire de l'établissement « mère » qu'il désignera également en tant que président dugestionnaire d'infrastructure et président de l'exploitant ferroviaire. L'État nommera, à l'exceptiondes représentants des salariés, l'ensemble des administrateurs des deux établissements « filles » ycompris ceux proposés par le conseil de surveillance de l'EPIC « mère ».
 
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Au-delà de la nomination par l'État du président du gestionnaire d'infrastructure, l'accès transparentet non discriminatoire au réseau des entreprises ferroviaires et le fonctionnement impartial dugestionnaire du réseau seront en particulier garantis par un renforcement des prérogatives del'Autorité de régulation des activités ferroviaire (ARAF).
Conformément à la recommandation de Jean-Louis Bianco, un Haut-comité des parties prenantessera créé, constitué des tous les acteurs du ferroviaire. Lieu de débat sur le fonctionnement et lesévolutions du système, il sera notamment chargé d'approuver un nouveau "code du réseau".
La pérennité économique du secteur passera par l'instauration d'une règle de rétablissement deséquilibres dont le principe sera fixé par le législateur, et dont les modalités seront mises en oeuvrepar un contrat de performance entre l'État et le gestionnaire d'infrastructure, dont l'exécution seracontrôlée par une ARAF rénovée, ainsi qu'entre l'État et l'exploitant. Le rétablissement effectif deséquilibres économiques nécessitera une amélioration forte de la performance de l'ensemble dugroupe, une optimisation de l'offre ferroviaire et une efficacité accrue de l'organisation du travail.L'ensemble des parties prenantes du système ferroviaire, y compris l'État, sera appelé à contribuerà ce redressement qui est nécessaire à la pérennisation du nouveau modèle ferroviaire français.
Ces orientations refonderont notre modèle qui sera défendu par la France dans le cadre de lanégociation relative au quatrième paquet ferroviaire européen.
3/ Une réforme qui nécessitera une refondation du pacte social et l'adhésion des salariés.
La réussite de ce projet passe par l'adhésion des personnels et leur implication dans la création du
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