Conjoncture économique - Emploi - Pouvoir d achat
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Argumentaire sur le pouvoir d'achat des Français

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>ARGU FLASH< er  1juin 2011 CONJONCTURE ECONOMIQUE- EMPLOI - POUVOIR D’ACHAT1) Nous n’avons pas pu être autant que nous le souhaitions au rendez-vous de l’emploi et du pouvoir d’achat depuis 2008, parce que notre pays, comme tous les autres, a été frappé par la plus importante crise financière, monétaire, économique et sociale des 80 dernières années ! 2)Pour autant, grâce à la réactivité du Président et aux mesures que nous avons prises, la France s’en est mieux sortie de la crise que d’autres : Dans le monde,des millions de personnes ont vu disparaître les fruits du travail de toute une vie,d’autres ont dû abandonner leur foyer qu’ils ne pouvaient plus payer :En Islande :les 3 principales banques du pays ont fait faillite, ruinant les épargnants qui y avaient placé leurs économies. En Espagne :le taux chômage a été multiplié par 2,5 ! (de 8% à + de 20%)Aux Etats-Unis :des millions de familles se sont retrouvées sans toit ! 4millions de biens immobiliers (1 maison sur 45) ont fait l’objet d’une saisie par les banques en 2010. En Irlande :baisse de plus de 12% du salaire horaire! En Grèce :baisse de 15% du niveau des pensions de retraite.En France,la réaction immédiate de Nicolas Sarkozy et la stratégie économique du gouvernement ontpermis: Le sauvetage des banques pour protéger l’épargne des Français sans que cela coûte un seul centime au contribuable.Au contraire, l’opération a rapporté 3 milliards d’intérêts à l’Etat !La préservation ou la création de 3 millions d’emploisgrâce à la mesure zéro charges dans les TPE qui a entrainé 1,2 millions d’embauches, au recours au chômage partiel qui a protégé 530 000 salariés, aux 780 000 contrats aidés, aux 400 000 nouveaux contrats en alternance, à la prime à la casse qui a évité au secteur automobile (400 000 emplois directs) de sombrer, etc.Le sauvetage de 30 000 entreprises, grâce à la mobilisation de 18,5 milliards d’euros en faveur des entreprises en difficulté…Une relance par l’investissement(39 milliards du plan de relance et 35 milliards du grand emprunt) qui a donné de l’activitéà des milliers de salariés tout en préparant la ème modernisation de la France du 21siècle et les emplois de demain.
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Et malgré la crise,la protection des Français a progressé et leur niveau de vie a été préservé : Plus de 5 millions de foyers ont bénéficié d’une réduction d’impôt sur le revenu ; L’accession des Français à la propriété s’est poursuivie : en 2010, 58% des ménages étaient propriétaires, contre 55,5% en 2000 ;Depuis 2008,les allocations familiales sont revalorisées en fonction de l’inflation ;Le minimum vieillesse est en hausse de 25% sur 5 ans ;Notre système de retraite a été sauvé sans baisser le niveau des pensions ;La durée de travail nécessaire pour bénéficier de l’allocation chômage a été abaissée à 4 mois(contre 6 auparavant) ; L’Allocation Adulte Handicapé est en augmentation de 25% sur 5 ans...3) Et aujourd’hui les indicateurs passent au vert: la croissance revient, la reprise s’accélère : Avec une croissance de 1% au 1er trimestre, la France réalise sa meilleure performance depuis près de 5 anstel chiffre n’avait plus été enregistré depuis le (un 2ème trimestre 2006)! Grâceà cet excellent premier trimestre, la France a engrangé un acquis de croissance de 1,6 %: en clair, on peut déjà annoncer que la croissance de 2011 sera forcément supérieure à celle de 2010 (1,6%). er Tous les feux sont passés au vertau 1trimestre par rapport au trimestre précédent :·La demande intérieure est solide et contribue à hauteur de 0,6 point à la croissance de l’activité. La consommation des ménages augmente : que ce soit dans les services (+0,7% après -0,1%) ou les produits de consommation(+0,8%). ·Les dépenses d’investissement sont en nette hausse (+1,1% après +0,5%). ·Les exportations accélèrent et enregistrent une hausse de +1,4 % après +0,3%. ·La production totale de biens et de services augmente (+1,6% après +0,2%):la production manufacturière enregistre une hausse inédite depuis 30 ans (+ 3,4%).La France devrait ainsi tenir son objectif de 2% de croissance pour 2011. L’OCDE vient même de se montrer plus optimiste que le Gouvernement en annonçant +2,2% de croissance pour la France, quand le gouvernement tablait sur +2%.Quoiqu’en disent les socialistes, ces bons chiffres ne sont nile fruit du hasard, ni un effet d’aubaine. La preuve : l’économie française est plus performante que la plupart er des pays développés.trimestre 2011, la croissance française (+1%) estSur le 12 fois plus forte que celle de la Grande-Bretagne (0,5%),2,5 fois plus importante que celle des Etats-Unis(0,4%), 3 fois plus élevée qu’en Espagne (0,3%),10 fois plus vigoureuse qu’en Italie(0,1%) et elle se place au-dessus de l’ensemble de la zone euro (0,8%). 4) Cette reprise de l’activité s’est directement traduite par une baisse du chômage et une hausse des salaires : En avril,la France a enregistré son 4ème mois consécutif de baisse du chômage.Notre pays n’avait plus connu une telle embellie depuis près de 4 ans(décembre 2007). Selon Pôle emploi, ce sont53 400 chômeurs qui ont ainsi repris une activité depuis janvier : en 4 mois nous avons atteint l’objectif que Pôle emploi avait pronostiqué pour l’année 2011. C’est la preuve que, dans la lutte contre le chômage,la France avance plus vite 2
que prévu! Résultat :l’UNEDIC prévoit désormais140 000chômeurs de moins pour 2011.Mêmel’emploi industriel a, pour la première fois depuis 10 ans, créé des emplois hors intérim ! Les jeunes bénéficient à plein de ce regain sur le marché du travail(-4% de chômeurs sur un an pour les moins de 25 ans). er Sur le front du pouvoir d’achat,l’indice du salaire de base a augmenté de 1% au 1 trimestre, et cette tendance devrait se poursuivre.5) L’enjeu est maintenant de tout faire pour que les salariés et les chômeurs soient les premiers à bénéficier pleinement des fruits de la reprise. Il faut poser les règles d’un nouveau partenariat entre l’entreprise et ses salariés : Il faut aider les entreprises à grandir, à se développer et à créer de la richesse. C’est l’objectif des propositions que nous avons faites le 3 mai lors de la Convention de l’UMP sur l’Emploi et les PME qui visent à remettre l’innovation, l’investissement, l’export, le « management » au cœur de notre stratégie.Notre objectif est que 2012 soit le quinquennat des PME conquérantes. C’est là que sont les viviers d’emplois et de croissance.Et c’est le préalable à toute distribution de pouvoir d’achat. Il faut aussi inciter les entreprises à mieux partager la réussite, la richesse créée, avec tous les salariés. C’est tout le sens de la proposition du Président de la République sur la prime aux salariés des entreprises de plus de 50 salariés qui versent des dividendes. Ce sont environ4 millions de Français, et non pas une « poignée » comme dit le PS, qui seraient touchés par cette mesure de bon sens: il est normal que les salariés profitent des bons résultats de leur entreprise car ils sont les premiers artisans de cette réussite !D’ailleurs,salariés comme entrepreneurs plébiscitent le mécanisme de prime quiva entrer en vigueur dès cette année :·Selon un sondage ViaVoice pour les Echos du 26 mai, 62% des Français jugent que ce mécanisme est une « bonne solution » ! ·Selon un sondage IFOP pour « Planète PME » du 10 mai 2011,74 % des entreprises de moins de 50 salariés se disent prêtes à verser la prime « Sarkozy » ! Il faut aussi poursuivre la lutte contre le chômage, notamment celui qui touche les jeunes et les seniors.exemple, quand le PS annonce 300 000 emplois jeunes dans Par son projet pour 2012, nous œuvrons pour créer800000 contrats d’alternance d’ici 2015, dont 600 000 apprentis. Letaux d’alternants dans les entreprises de + de 250 salariés devrait ainsi être prochainement porté de 3 à 4%. 6) Dans ce contexte, la posture de Martine Aubry dénonçant un « Président du payer plus et gagner moins » est une véritable imposture : Venant de la dame des 35h, qui ont provoqué le gel des salaires sur plus de 5 années dans notre pays !Venant de la première secrétaire du PS qui préconisait, en décembre 2008, de calquer notre plan de relance sur celui de l’EspagneCe que nous demandions, c'est ce que Jose-Luis Zapatero a annoncé en Espagne : une relance du pouvoir d'achat »…) Les difficultés considérables de l’Espagne aujourd’hui laissent imaginer la catastrophe dans
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laquelle se trouverait la France si le PS avait été aux commandes au cœur de la crise : nous aurions dépensé sans compter (dans son contre-plan de relance le PS prévoyait une hausse du SMIC de 3%, une aide de 500 € pour les bénéficiaires des minima sociaux, une baisse d’1 point de la TVA) pour des effets proches de ceux subis par l’Espagne de Jose-Luis Zapatero (Chômage endémique et croissance atone…).Si la gauche avait été au pouvoir pendant la crise, notre pays, au lieu de tendre vers le modèle allemander (+1,5 % de croissance au 1trimestre 2011 et 7,3 % de chômage)serait embourbé dans le modèle espagnol (+0,3% de croissance, plus 20% de chômage, près de 45% de chômage pour les moins de 30 ans !)… Nous l’avons échappé belle ! Venant de l’auteur du programme PS pour 2012qui propose tout simplement un matraquage en règle des classes moyennesavec pas moins de50 milliards d’impôts nouveaux(en moyenne plus de 1300€ d’impôts en plus par foyer!) dont: la suppression de l’exonération des heures supplémentaires qui profitent pourtant essentiellement aux salariés les plus modestes, le rétablissement les droits de succession, que nous avons supprimé en 2007 pour 95% des Français les moins favorisés et la suppression du quotient familial… socle de notre politique familiale !
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