Débat entre le duo de tête sorti du premier tour de la Primaire : Martine Aubry & François Hollande se livrent à une profession de foi retenue et respectueuse.
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Après la polémique au sujet de la durée d'occupation de l'espace médiatique autour de laquelle on se demande si la droite ne finira pas par manquer de vocabulaire au sortir de ce marathon télévisuel auxquels se sont livrés les candidats à ces Primaires, retour à l'occupation de l'espace médiatique donc avec cette ultime explication avant d'affronter un second tour attendu comme un couteau remuant la plaie de la crise dont on nous dit que nous sommes tous responsables mais jamais le pouvoir ou le gouvernement en place… Envie de politique chez les téléspectateurs à en croire l'audimat enregistré qui ne faiblira sûrement pas pendant ce dernier round… Effervescence dans les QG des derniers candidats à l'annonce des ralliements à l'ensemble du projet socialiste toujours orienté par la présence d'Arnaud Montebourg qui n'a toujours pas décidé de se prononcer en faveur de l'un ou de l'autre candidat.
Soirée politique en perspective qui s'impose… Évidemment commencée déjà en fin d'après-midi pour marquer l'intérêt que les médias consacrent à ce débat phare puisqu'il est le dernier pour désigner "le" ou "la" candidate socialiste présumée abattre la droite au printemps prochain.
Pour faire patienter LCP se plaît à jouer au jeux des sept erreurs* entre les deux protagonistes. Basées sur les nuances centristes de l'un, des projets de relance de la croissance pour équilibrer la fiscalité pour l'autre et des petites différences d'approche sur les questions de l'école, de l'éducation, de l'emploi les échanges s'annoncent de haut vol entre les duellistes et seront sans doutes plus heurtés sur les questions de la loi Hadopi et le non cumul des mandats alors que la particularité sexiste à laquelle tiens beaucoup Martine Aubry ne devrait pas peser grand chose dans les choix des électeurs même si elle veut être "la première femme Présidente de la République française" ce qui, convenons en, aurait bonne figure sur la scène internationale poursuivant cette innovation majeure tracée par la Chancelière allemande Angela Merkel !
Débuté sur le ton de l'amitié et de la camaraderie politique pas question de chercher à tirailler de la dispute

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Publié le 13 octobre 2011
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Langue Français

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Débat entre le duo de tête sorti du premier tour de la Primaire : Martine Aubry & François Hollande se livrent à une profession de foi retenue et respectueuse.
Après la polémique au sujet de la durée d'occupation de l'espace médiatique autour de laquelle on se demande si la droite ne finira pas par manquer de vocabulaire au sortir de ce marathon télévisuel auxquels se sont livrés les candidats à ces Primaires, retour à l'occupation de l'espace médiatique donc avec cette ultime explication avant d'affronter un second tour attendu comme un couteau remuant la plaie de la crise dont on nous dit que nous sommes tous responsables mais jamais le pouvoir ou le gouvernement en place… Envie de politique chez les téléspectateurs à en croire l'audimat enregistré qui ne faiblira sûrement pas pendant ce dernier round… Effervescence dans les QG des derniers candidats à l'annonce des ralliements à l'ensemble du projet socialiste toujours orienté par la présence
d'Arnaud Montebourg qui n'a toujours pas décidé de se prononcer en faveur de l'un ou de l'autre candidat.
Soirée politique en perspective qui s'impose… Évidemment commencée déjà en fin d'après-midi pour marquer l'intérêt que les médias consacrent à ce débat phare puisqu'il est le dernier pour désigner "le " ou "la"  candidate socialiste présumée abattre la droite au printemps prochain.
Pour faire patienter LCP se plaît à jouer au jeux des sept erreurs* entre les deux protagonistes. Basées sur les nuances centristes de l'un, des projets de relance de la croissance pour équilibrer la fiscalité pour l'autre et des petites différences d'approche sur les questions de l'école, de l'éducation, de l'emploi les échanges s'annoncent de haut vol entre les duellistes et seront sans doutes plus heurtés sur les questions de la loi Hadopi et le non cumul des mandats alors que la particularité sexiste à laquelle tiens beaucoup Martine Aubry ne devrait pas peser grand chose
dans les choix des électeurs même si elle veut être "la première femme Présidente de la République française"  ce qui, convenons en, aurait bonne figure sur la scène internationale poursuivant cette innovation majeure tracée par la Chancelière allemande Angela Merkel !
Débuté sur le ton de l'amitié et de la camaraderie politique pas question de chercher à tirailler de la dispute qui n'aurait pas sa place dans la progression que les socialistes ont investi pour le rassemblement au travers de ces Primaires. On s'attendait à un dernier carré socialiste de toutes façons in situ dans la vie du PS et voici que surgit une paire d'as pour l'avenir de ce parti aux convictions partagées mais à la vocation similaire du redressement de la France. À l'appui cette entrée en matière directe sur la politique qu'il faudrait mener par rapport à la crise et des explications développées sur le taux de croissance qu'il faudrait voir à la hausse ou à la baisse selon qu'on se place
sur les estimations les plus favorables des meilleurs économistes, François Hollande préfèrerait payer des professeurs pour nos écoles au lieu d'éponger "les intérêts de la dette" qu'alimentent les intérêts demandés sur les emprunts consentis. De son côté Martine Aubry campée sur ses 10 milliards de niches fiscales et certaine que si on applique sa politique, malgré les impossibilités actuelles d'établir la moindre prévision, on pourrait quand même arriver dès 2017 à rétablir une croissance plus saine à condition de réguler la finance, de financer au moindre coût pour changer notre modèle économique actuel. L'amorce est la même mais chez François Hollande il est question de "désendettement"  qu'il faut réaliser en contrôlant la voracité des investisseurs . Il continue alors par revenir sur le Contrat de génération  qui devrait avoir un pouvoir incitatif sur les entrepreneurs et les patrons qui, si ils embauchent à la fois un sénior et un jeune, n'auraient alors pas de charges sociales à payer sur ces deux emplois. Mais Martine
Aubry rétorque que "toutes les tentatives basées jusqu'à présent sur la non taxation des embauches ont toujours échoué" et  qu'il serait préférable aux exonérations de charges de pratiquer une égalité des salaires entre hommes et femmes . S'inscrivant dans une Gauche forte  avec son tempérament de dire clairement quelles sont ses différences, Martine Aubry fait le pendant à la gauche solide que voit François Hollande aux reproches des qualificatifs critiques de molle ou dure dans le respect des discussions du parti et se propose même d'en rajeunir les bases. Néanmoins tous deux sont d'accords de mettre le plus rapidement possible en place sur le calendrier un contrôle sous forme de tutorat pour régler les questions de fiscalité intérieure du pays et extérieure avec la possibilité de mettre sous tutelle la Banque Centrale Européenne… Montebourg insistait sur le fait que cela devait être fait sans frais pour le contribuable mais François Hollande y va de l'obligation de prélèvement qui sera effectuée par un impôt sur les successions
et les grandes fortunes (ISF) et Martine Aubry parle d'une part supplémentaire fixée au-dessus de 100000 euros par tranche fiscale. Si ces mesures sont différées il sera trop tard pour l'un tandis que l'autre estime qu'il faille préparer ces réformes le plus vite possible pour qu'elles puissent être appliquées au plus vite par un vote favorable au registre des lois. Puis vient le tour du Fond de Solidarité Européen pour financer les États d'être remis à sa vocation par François Hollande qui lui rappelle que les banques qui font des profits sont censées aider celles qui n'en font pas et puis que les rémunérations excessives des actionnaires et des traders qui "s'épanchent sur le dos de l'économie réelle" doivent cesser.
Sont alors laissés les acteurs du débat aux mains expertes de Patrick Cohen (France Inter) sur la question sociale des licenciements abusifs dits licenciements boursiers  pour parler tous deux le même langage et pénaliser ces pratiques
économiques qui devront être saisies par le Tribunal du Commerce en référée pour en accélérer la suspension aux yeux de Martine Aubry qui ne fait que répondre à un François Hollande qui remarquait que la Justice arrivait toujours trop tard ! Consortium également sur le thème des retraites qui viendrait comme une contre offensive politique non pas destinée à rallier les aigris mais à y apporter un échelonnement par rapport aux pénibilité des tâches et à la considération du début des cotisations.
S'en suit immédiatement après la question de la dette publique qui représente la première dépense de l'État et au journaliste de préciser si il ne faudrait pas remettre en cause la validité de certaines missions dans l'idée qu'il y aurait trop de fonctionnaire qui fait revenir Martine Aubry dans l'idée d'abroger la réforme  des collectivités locales pour opérer une réelle "déconcentration des services de  l'État" ce que ne peut que confirmer un François Hollande ramené à de la paraphrase
lorsqu'il propose d'effectuer un nouveau transfert des compétences vers les collectivités locales qui sous entend le redéploiement des fonctionnaires dans l'Éducation nationale ce qui confirmerait que la règle du 1 sur 2 fonctionnaires qui ne seraient pas renouvelés avec Sarkozy est un non sens et qu'il faut absolument passer par la négociation avec les partenaires sociaux avant d'ériger en lois des décisions d'une telle importance… De fonctionnaires il en a aussi été question lorsque fut abordée le thème de l'Education dont il faut bien reconnaître qu'en France ce secteur d'activité a les niveaux de salaire le plus bas d'Europe. Si François Hollande veut ramener à l'activité les 100000 suppressions de postes dues aux coupes des réformes de Sarkozy, Martine Aubry lui rappelle son ambition à mettre fin aux redoublements qui sont évalués à 2 milliards et qu'alors une fois cette économie réalisée, effectivement on peut créer des dizaines de milliers de postes mais supprimer le redoublement ce n'est pas forcément une
solution. S'appuyant sur un pacte éducatif Martine Aubry veut développer le réflexions à conduire pour améliorer la pédagogie, adapter les rythmes scolaires à l'évolution des enfants et effectuer un travail en commun avec les différents corps de métiers liés de près ou de loin à l'École…
Arrive ensuite les questions d'ordre général liées à l'Europe avec la perspective d'un fédéralisme, du sort de la Turquie et de la dette grecque encore en proie aux flammes de l'actualité… Indissociable du paradigme montebourgeois de la "démondialisation" qui chargé de tout ses préjugés pourrait faire croire qu'être socialiste ce serait être contre l'ouverture au monde mais qu'on se rassure car pour Arnaud Montebourg "démondialiser c'est changer la mondialisation actuelle" pour la rendre au mieux mondialisante et continuer de pouvoir mondialiser encore avec pour contexte le libre échange… Et là François
Hollande effectue une percée en posant comme principe que "sans règles la mondialisation écrase les faibles"  et qu'il ne faut pas confondre à propos de sa configuration une économie ouverte  avec l'idée d' une économie offerte  alors que Martine Aubry insiste encore davantage sur la notion de "régulation" qui permettra à l'Europe d'innover et de bâtir des projets en commun dans une Europe qui protège " et qui permette à tous les pays de se développer dans un minimum de règles" Pour la Grèce par exemple il faudrait arriver à imposer une forme de réciprocité qui engagerait les bénéficiaires de l'aide européenne dans une promesse d'engagement pour lutter contre l' évasion fiscale  chez Martine Aubry tandis que François Hollande quémande des garanties de retour à l'investissement  car depuis 18 mois les injections successives de capitaux n'ont rien changé aux problèmes de la situation grecque soumise à l'austérité dont il faudrait acter son impossibilité de remboursement. François Hollande préconise ensuite une approche
différente de celle qui fait rembourser l'État par une sorte de système de nationalisation des pertes  et tiens absolument à ce que ces règles, pour relancer l'innovation et les investissements par la maîtrise de la dette qui dictent les pulsions de l'économie européenne, puissent s'établir par voie majoritaire au Parlement qui jusque là demandait l'unanimité ! D'un commun accord tous deux sont en accord sur la proposition d'instaurer un fédéralisme au sein de l'Union européenne en acceptation de l'abandon de certaines souverainetés… La Turquie prise en exemple d'attente à l'entrée dans l'Ue fait rappeler à François Hollande que son inclusion paraît souhaitable mais que les négociations risquent d'être encore longues tant que toutes les conditions ne seront pas réunies tandis que Martine Aubry émettrait presque un signal d'alarme sur les risque qu'il y aurait à trop attendre et à "fermer la porte aux partis républicains ce qui risque de laisser la place aux partis islamistes qui veulent devenir
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