édition du 7 octobre - « IL A PAS FREE, IL A HADOPI »
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édition du 7 octobre - « IL A PAS FREE, IL A HADOPI »

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Edition n° 1659
Jeudi 7 octobre 2010
Free
« IL A PAS FREE, IL A HADOPI »
Jusqu’au 18 décembre 2009, les commentaires de Free sur la loi Hadopi se
faisaient extrêmement rares. C’est en effet à cette date que Free avait obtenu
sa licence mobile, convoitée depuis des mois voire des années. Jusqu’à cette
date, Free faisait les yeux doux au gouvernement, sans trop oser critiquer
ses propositions quant à l’avenir des internautes français.
Et même si Free ne cachait pas ses craintes, trouvant certaines dispositions
« liberticides », l’opposition savait se faire silencieuse... Désormais, le porte-
voix semble mieux fonctionner. Licence en poche, Free n’a maintenant plus
besoin de se taire.
Et depuis lundi matin, Free fait désormais cavalier seul dans la lutte contre Hadopi. Alors qu’Orange, SFR, Numericable
et Bouygues Telecom ont tous envoyé les premiers mails d’avertissement à leurs « pirates », Free n’a en effet
toujours pas appuyé sur le bouton d’envoi.
Depuis mi-août déjà, les ayants-droits ont fourni à l’Hadopi, les premières adresses IP repérées en plein téléchargement
illégal sur les réseaux peer-to-peer. Ces adresses IP ont ensuite été transmises par l’Autorité à leurs FAI respectifs
afin que ceux-ci fournissent en retour les coordonnées correspondantes (noms, prénoms, adresses postales et
électroniques, ...). A ce point d’étape, tous les fournisseurs d’accès répondent présents. L’Hadopi possèdent donc les
adresses mails des premiers pirates et a renvoyé une dernière fois cette liste aux opérateurs pour qu’ils s’occupent
des envois définitifs...
Concernant cette première « riposte », les premiers abonnés ont donc été avertis depuis lundi. Tous, sauf les abonnés
de Free qui bloque donc la dernière étape de la procédure...
En cause, une convention prévue dans l’article 8 du décret du 5 mars 2010, une convention qui n’a toujours pas été
signée à l’heure actuelle :
« D’autre part, les traitements mis en œuvre par les opérateurs de communications électroniques et les prestataires
mentionnés au 2° de l’annexe au présent décret pour la collecte des données et informations mentionnées à ce
même alinéa. Cette interconnexion est effectuée selon des modalités définies par une convention conclue avec les
opérateurs et prestataires concernés ou, à défaut, par un arrêté conjoint du ministre chargé de la culture et du
ministre chargé des communications électroniques ».
Une convention que le ministère de la Culture fait mine d’oublier, mais qui demeure pour Free, un oubli suffisant pour
mettre en « stand-by » la riposte graduée.
Au niveau des contraintes et des sanctions, la loi donne huit jours aux FAI pour fournir à l’Hadopi les coordonnées de
leurs abonnés et prévoit 1 500 euros d’amende par adresse IP non identifiée...
Cependant, aucune sanction pour le fait de ne pas avoir envoyé les recommandations aux abonnés... Un vide juridique
dans lequel Free n’a pas hésité à s’engouffrer.
Et sans ce premier mail d’avertissement, c’est toute la loi qui risque d’être démembrée. Car la deuxième phase de la
riposte, l’envoi du recommandé, est fortement lié à l’envoi du mail :
« En cas de renouvellement, dans un délai de six mois à compter de l’envoi de la recommandation visée au premier
alinéa, [...] la commission peut adresser une nouvelle recommandation comportant les mêmes informations que la
précédente par la voie électronique [...]. Elle doit assortir cette recommandation d’une lettre remise contre signature
ou de tout autre moyen propre à établir la preuve de la date de présentation de cette recommandation ».
Pas de mail, pas de recommandé, et donc pas de coupure :-)
Et si pour pallier ce vide juridique, le ministre de la Culture a indiqué son intention de publier un décret pour créer
des sanctions à l’encontre des fournisseurs d’accès qui n’envoient pas les e-mails de l’Hadopi, il fait toujours mine
d’oublier la convention que réclame Free depuis le début...
Et si ce joli coup de pub cachait finalement une réelle intention de démanteler cette loi liberticide, dont les failles
grandissent de jour en jour ?
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