Elections présidentielles démocratiques

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• Publié par: flaja
• Publié le: 20 octobre 2013
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• Langue: Français

Extrait

Élections démocratiques

Le but d'une élection est d'élire le meilleur candidat. En démocratie, cela signifie le candidat réellement souhaité par le maximum d'électeurs.

L'élection du président de la république en France ne correspond pas toujours à ce critère.

L´élection du 21 Avril 2002 où le second tour a donné un score de 82% pour Jacques Chirac et 18% pour Jean-Marie Le Pen, montre que les électeurs avaient peu de choix, proche de la limite lorsqu'il n'y a qu'un seul candidat qui fait donc 100% des suffrages.

Un vrai choix, c'est quand il y a les deux meilleurs candidats au second tour, dont les scores vont s'approcher de 50% : alors, chaque voix compte.

Quand on admet un grand nombre de candidats au premier tour (plus de trois), on peut imaginer qu'il fassent tous le même score, prendre les deux meilleurs scores revient alors à un tirage au hasard. Par exemple : si nous avons cinq candidats qui font un score de 20% chacun, le premier tour de l´élection devient un tirage aléatoire pour alimenter le second tour.

Quelques pistes pour démocratiser cette élection :

Le principe : n´élimin ´ seul candidat à la fois pour er qu un permettre le report des voix.

Si on élimine d'office de faire une élections à n-1 tours pour n candidats car on souhaite conserver l'élection à deux tours, il y a au moins trois solutions:

1) Pour une élection a deux tours, il faut n'accepter que trois candidats au premier tour. Ce qui oblige les partis à se grouper avant l´élection pour présenter des candidats communs. Les trois candidats seraient des candidats de coalition, mais les électeurs ne se retrouveraient pas dans ces candidats de compromis.

2) Une autre piste serait de considérer les candidats comme les représentants de leurs électeurs : Nous pouvons accepter davantage de candidats, représentant la diversité des opinions de l'électorat. A l'issue du premier tour, nous éliminons le candidat ayant le score le plus bas. Mais, en tant que représentant de ses électeurs, il a la possibilité de distribuer ses voix aux autres candidats restants. Nous éliminons ainsi les candidats un par un, qui reportent les voix qu'ils ont reçues de leurs électeurs ou des autres candidats éliminés, jusqu´à ce qu´il n'en reste plus que deux pour le second tour.

Cette méthode simule le report des voix qu’auraient effectué les électeurs.

3) La méthode la plus sophistiquée, mais qui ne poserait pas de problème avec des votes électroniques, serait que les bulletins de vote comportent tous les candidats. Chaque électeur mettrait la priorité avec laquelle il vote pour chaque candidat, afin de reporter son vote après élimination de ses premiers candidats. Le candidat ayant le moins de vote en premier choix serait éliminé, les bulletins de votes de ce candidat passeraient au second choix. Et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'il ne reste que 2 candidats. Les 2 candidats finalistes seraient donc classés selon tous les bulletins de vote comportant leurs noms en tenant compte des reports voulus par les électeurs.

En 2002, le second tour a provoqué un grand émoi dans le pays, puis plus rien. Garder le statu-quo, n'est-ce pas jouer avec le feu ?

Il ne faut pas attendre les prochaines élections pour se préoccuper de ce problème, surtout qu'il existe des solutions.