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Service de presse Paris, le 16 juillet 2012 Fiscalisation des heures supplémentaires : le recul des socialistes n’est pas suffisant.
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17 juillet 2012

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Français

Service de presse Paris, le 16 juillet 2012 Fiscalisation des heures supplémentaires : le recul des socialistes n’est pas suffisant. er Après avoir proposé de taxer les heures supplémentaires à partir du 1janvier 2012, le socialiste Christian Eckert, rapporteur général du budget à l’Assemblée nationale, vient d’inaugurer le premier recul législatif de la nouvelle majorité. Face aux critiques de l’UMP, mais surtout devant l’incompréhension des 9 millions de salariés qui font des heures supplémentaires, les socialistes ont décidé de repousser le déclenchement de cette mesure er au 1juillet 2012. Chacun sait que la décision de rendre cette mesure rétroactive avait été prise en plein accord avec le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Il s’agissait pour François Hollande de dégager des recettes supplémentaires, faute d’avoir le courage de baisser la dépense publique. Après l’abandon des récépissés en cas de contrôle d’identité, ce rétropédalage est une nouvelle victoire l’opposition, mais ce n’est pas suffisant. La suppression de la détaxation des heures supplémentaires s’ajoute à l’augmentation des cotisations sociales pour financer le retour partiel à la retraite à 60 ans, à la hausse du forfait social sur l’épargne salariale et à la suppression de la fiscalité anti-délocalisation. Ces quatre mesures seront aussi catastrophiques pour la compétitivité et l’emploi que pour le pouvoir d’achat des salariés et marqueront d’une pierre noire le quinquennat de François Hollande. Roger KAROUTCHI Sénateur des Hauts-de-Seine Conseiller politique de l’UMP
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