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Le Soir d’Algérie
« ’ Le par dans la terrain e majorité. Rosa M (Le Soir) Rassembl culture et (RCD) a fa remarquab wilayas de et au sud d Au-delà exercées l’administra fraude qui du scrutin, quiète, no parti, mais Algérie qui entre les m au pouvoir Dans un dé à not Watan, Saï nu sur le déroulement de l’élection locale mais sur-tout a dressé un tableau des plus alarmants, sur la situation politique, écono-mique et sociale du pays. «Nous sommes bien dans le scénario irakien propre à la fin du règne de Saddam Hussein. Une famille installée au pouvoir par l’armée dans un moment de fragilité nationa-le accapare la richesse du pays, entretient le marasme social, étouffe les libertés et divise la nation dans un délitement éthique et poli-tique», a déclaré le prési-
Actualité
SAìD SADI AU QUOTIDIENEL WATAN :
ment colonisé le g ment et la haute ad tion, Bouteflika p sa «conquête» pa pation clientélis espaces de gesti richesse national articulé. Ayant une anal profonde des quences d’une ge bale, Sadi craint pays s’engouffrer veau dans l’instabil ritaire et voir la br Qaïda Maghreb s’i en Algérie. Sur plan, le leader du pas caché ses pr
IL A RECONNU AVO
La peine de mort prononcée hier par nal criminel près la cour d’Alger à l’enc Noureddine Boudiaf alias Hakim RPG, émir national du GIA, a clos définitive dossier de cette organisation terroriste. Abder Bettache-qui a eu lieu dans la soirée Alger (Le Soir) -du 5 novembre 2004, a étéLe procès qui a duré près de quatremarquée aussi par la neu-heures, a mis à nu lestralisation de deux terro-«agissements» de l’accusé,ristes activement recher-qui a reconnu devant le tri-chés, en l’occurrence bunal criminel avoir dirigéGuechniti Redouane, alias cette organisation terroristeChouaïb, Mossaâb et El et avoir également assuréHadj, l’un des principaux son «émirat» après la mortanimateurs du GIA». de Oukali Rachid, ditLors de son audition, Abderrachid Abou Tourab.l’accusé a déclaré avoir La condamnation à larejoint les maquis du GIA peine capitale de celui qui aen 1993. Sous la direction fait partie de la garde préto-de l’émir local, à savoir rienne de l’autre émir natio-Habchi Amour, Hakim RPG nal du GIA, Antar Zouabri,activait notamment dans n’a fait que confirmer lal’axe Boufarik- Birtouta-demande formulée par leMédéa. représentant du parquetLe GIA qui était respec-général qui a requis pour sativement sous les directions part la peine de mort. Unde Si Ahmed Mourad, alias verdict qui n’a soulevéDjaffar El Affghani et de aucune réaction deChérif Gouasmi était une Noureddine Boudiaf.occasion pour Hakim RPG Natif de Boufarik, Hakimpour démontrer ses «capa-RPG a été arrêté par lescités» meurtrières, ce qui services de sécurité, lorslui a permis de gagner en d’une opération qui a durénotoriété. Très vite, il rejoint plusieurs heures au niveaula phalange (Katibat) El de la cité de Bab Ezzouar àKhadra, une structure du l’est d’Alger. L’opération,GIA, activant dans la région
«Nous n’avons pas toujours su réagir de façon intelligente.»
Kébir, Bouïnan Sidi-Moussa sont autant de localités, où le terroriste Boudiaf Noureddine semait la terreur. «Je n’ai pas tué de citoyens. Certes, j’ai participé à des opérations de faux barrages, mais je n’ai pas usé de mon arme. Je faisais la garde», a déclaré l’accusé au grand étonnement de l’assistan-ce. Le président du tribunal criminel lui rappelle les massacres et autres opéra-tions auxquels il a participé et reconnus par l’intéressé lors des différentes phases de l’instruction. M. Naoui lui évoque les massacres de Bentalha, de Raïs, contre des bergers à Oueza, Médéa, contre des villageois du Zaccar, à Sidi-El-Kébir, Maâsouma, sans compter les attaques per-pétrées contre les patrouilles de la police, de la Garde communale et des forces de l’ANP. L’ex-émir du GIA recon-
publiquement que des «phalanges (Katibate) constituées par des élé-ments activant à Boufarik, Birtouta, et Ouled-Allel et dont je connais certains éléments qui ont participé à des opérations de mas-sacre perpétrées contre des civils». Mieux, il dira aux membres du jury que les bijoux récupérés sur les victimes sont transformés en lingot, d’or, «après accord de Antar Zouabri». Pour rappel, lors de son arrestation par les services de sécurité sur lequel ont été récupérés un pistolet automatique (P.A) et un Kalachnikov, «une quantité importante d’or volée lors des massacres perpétrés contre les populations de Raïs, Bentalha, Had-Chekala et Ténès a été retrouvée dans l’apparte-ment investi par les forces de sécurité». L’audition poussée de l’accusé a permis à l’assis-tance et par voie de consé-
5 Mardi 4 décembre 2007 - PAGE
direction. C’est ainsi qu’Oukali Rachid, dit Abderrachid Abou Tourab qui a succédé à Antar Zoaubri, a été exécuté en juillet 2004 par ses acolytes pour permettre à Boudiaf Noureddine d’accéder à l’«émirat» de l’organisation. «On m’a convoqué à Tamezguida sur les monts de Médéa et là on m’a nommé émir national du GIA. C’était une nomination par intérim» a indiqué le concerné au grand étonne-ment de l’assistance. Sur ce point précis, le président du tribunal criminel l’inter-pelle et lui demande sur quelle base désigne-t-on un émir national du GIA ? Hakim RPG évite de répondre. Le procureur général, en parfait connaisseur du dossier sécuritaire porte à la connaissance de Boudiaf que «la nomination d’un émir national du GIA obéit à une seule considération:
»
. , politique 1+1 cela fait plus de 2. La synergie créée par deux forces génère plus que la somme arithmétique qu’elle représente. Si nous avions mieux géré ce piège, la Kabylie ne subirait pas la régression générale qu’elle connaît actuellement et la perspec-tive démocratique nationale aurait, aujourd’hui, un autre poids», a affirmé Dr. Sadi. Evoquant en outre la visite du chef d’Etat fran-çais en Algérie, et précisé-ment la polémique qui a précédé cette visite d’Etat suscité par le ministre des Moudjahidine Mohamed Cherif Abbas, le président du RCD a répondu que «nous sommes en plein dans la culture politique du sérail qui confond ruse et stratégie. Le problème est que nos partenaires ne sont dupes de rien. Ils savent pertinemment que Chérif Abbas qui, au demeurant, n’est pas connu pour être un grand excité, n’aurait jamais parlé si on ne l’avait pas sollicité». Il espère cependant que le président français rentabilise pour le mieux son voyage et ne considère pas l’Algérie comme un marché unique-ment.R. M. ES CIVILS
l’Etat algérien pour quitter le maquis et bénéficier des dispositions de la concorde civile ou la charte pour la paix ?» «J’ai peur qu’on m’exécute et puis je ne savais pas qu’il y avait eu toutes ces dispositions. Au maquis, il n’ y a ni radio, ni T.V, ni journaux ni télépho-ne», répond l’accusé, et l’avocat général qui rétorque en lui rappelant que «durant toute cette période, tu circulais d’une ville à une autre et d‘un vil-lage à un autre!» Boudiaf Nourredine se tait. Il ne dispose plus d’ar-gument. En direction du tri-bunal criminel, son avocat plaide les circonstances atténuantes et «la Rahma pour mon client», d’où la réaction du représentant du ministère publique qui indique «qui doit plaider les circonstances atténuantes de cette jeune fille de Oueza, violée puis égorgée et jetée dans la forêt». A. B.
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