nu MÉro SpÉCiAlN°575 DU 12 AU 18 jUIN1,5€10, rue de Solférino 75333 Paris Cedex 07 Tél. : 01 45 56 77 52 – Fax : 01 47 05 27 70hebdo@parti-socialiste.frDIREctEUR DE lA RéDActION Et DIREctEUR DE lE pUblIcAtION • David Assouline• RéDActRIcE EN chEf Stéphanie Platat (76 32) • phOtO Philippe Grangeaud (76 00) • MAqUEttE Florent Chagnon (79 44) • flAShAGE Et IMpRESSIONPGE (94) Saint-Mandé • N° DE cOMMISSION pARItAIRE : 0114P11223 • ISSN 127786772 “L’Hebdo des socialistes” est édité par Solfé Communication, tiré à 188 000 exemplairesSOMMAIREp.2 p.25u Discours de Martine Aubry u Suite des interventions du Conseil nationalp.6 p.33u C onseil national du 8 juin : u inscription pour les universités d'étéextraits des interventions de l a r ochelle 2010p.13 p.36u CAhier Centr Al u B ulletin De vote Du texteDe l A Convention De l A ConventionMode d'emploi p.14Introduction d'Arnaud Montebourg p.15Texte soumis au vote des militant-e-s p.19des socialistesDiscours de Martine Aubrypremière secrétaire du pS« En 2012, nous ne voulons pas La dépolitisation gagne également du terrain. Cela seulement succéder à la droite, nous se voit par l’abstentionnisme : 50 % de votants voulons changer la France. Pour aux élections régionales, 40 % aux élections nous, gagner dans les urnes, c’est européennes. C’est le cas dans toutes les social-gagner par le projet. Une économie démocraties, dans toutes les démocraties même, du bien être, une société du ...
N°575 DU 12 AU 18 jUIN 1,5€ 10, rue de Solférino 75333 Paris Cedex 07 Tél. : 01 45 56 77 52 ax : 01 47 05 27 70 – edoarisoialise.fr DIREctEUR DE lA RéDActIONEt DIREctEUR DE lE pUblIcAtION•aid ssouline c cE EN chEfSéanie Plaa •RéDA tRI 76 32 •phOtOPilie raneaud 76 00 •MAqUEttEloren Canon 7 44flAShAGE Et IMpRESSION • P 4 Sainandé • N° DE cOMMISSION pARItAIRE:0114P11223 •ISSN12776772 “’edo des soialises” es édié ar Solfé Couniaion, iré à 1 000 exelaires
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SOMMAIRE p.2 uDiscours de Martine Aubry p.6 uuin8j:onCliestananoiudl extraits des interventions p.13 uCAh CA D A C Mode d'emploi p.14 Introduction d'Arnaud Montebourg p.15 Texte soumis au vote des militant-e-s p.19
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p.2 uuite des interventions du Conseil national p.33 unscription pour les universités dété de a ocelle 21 .36 u D D D A C
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Discours de Martine Aubry reière secrétaire du
012, nous ne voulons pas « ment succéder à la droite, nous ns changer la France. Pour gagner dans les urnes, c’est r par le proet. ne économie en être, une société du respect, épuliue citoenne, une e orte dans un monde uste sont les piliers de la maison e ue nous voulons âtir. avons tiré les leçons de l’échec oliéralisme dans le monde arosme dans notre pas. avons lancé collectivement mense proet socialiste sur leuel nous travaillons et ui, nous l’espérons tous, sera la colonne vertérale du programme de la gauche ue nous préparons pour 2012. ais, nous, hommes et emmes de gauche, nous savons u’il n’ a amais dans la conduite de la nation, de succès et d’avancées si cellesci ne s’accompagnent pas d’un nouveau soufle pour la démocratie. e crois u’il ne aut pas oulier ue chaue ois ue les citoens ont accordé leur confiance au idées socialistes, au valeurs progressistes, ils ont en même temps accordé leur confiance à des militants de la démocratie, à des militants de la modernisation de l’action puliue. éon lum, en 1, Pierre endès France en 1, François itterrand en 11, ionel ospin en 1, tous l’ont afirmé avec orce : la droite veut concentrer le pouvoir, la gauche veut le partager, et cela doit rester une ligne orte pour nousmêmes. a démocratie usu’au out, chère à aurès , est dans le ond le fil continu de notre histoire et le ciment de notre identité. usu’au out pour la fin des inégalités, pour la conuête des liertés, voilà ce ue nous déendons, notamment dans les institutions, de lÉtat au collectivités locales, au Parlement, et même dans les entreprises, dans les médias. ela est notre orce. r, il aut ien le dire auourd’hui, nous en sommes tous témoins, nous le disions d’ailleurs après les élections, la démocratie ne va pas ien. e scepticisme la mine. amais les inormations n’ont été aussi nomreuses et amais nos concitoens n’ont eu autant de mal à se aire une opinion. En même temps, ils ont la soi d’apprendre, la soi d’être auprès de nous, de se moiliser, d’intervenir dans la société. ous les élus locau connaissent ien ces aspirations, car ils voient les Français our après our.
a dépolitisation gagne également du terrain. ela se voit par l’astentionnisme : 0 de votants au élections régionales, 0 au élections européennes. ’est le cas dans toutes les social démocraties, dans toutes les démocraties même, mais ce n’est pas une raison pour nous en satisaire. ela se produit uand les Français, uand les citoens, ne se retrouvent pas dans le discours politiue. ans le ond, uand le spectacle tend à prendre le pas sur le déat, uand les slogans sont plus importants ue les idées, uand le apping est plus important ue la réfleion critiue, la démocratie recule. i nous ne soignons pas notre démocratie, nous avons un risue de coup de tonnerre collecti, de montée des etrêmes et de tous les anti. ous le voons déà dans certains pas européens avec la violence des revendications, la radicalisation des moilisations, le repli identitaire, l’enermement, le communautarisme, le nationalisme. out cela va à l’encontre d’une démocratie et d’une épuliue. ans notre pas, depuis huit ans, le pouvoir et auourd’hui icolas aro, che de l’P et che de lÉtat, n’ont eu de cesse d’aîmer le pacte répulicain et de ragiliser les contrepouvoirs. ansl’omniprésidenceetl’oermsndieplr’éÉslenséceeodnetplusicolas aro, les conseill de puissance ue le Premier ministre ou ue ses ministres, le Parlement est méprisé, les collectivités locales asphiées, la ustice reprise en mains, les partenaires sociau négligés, on le voit d’ailleurs ces oursci, et les médias sont sous pression, nomre de groupes industriels, financiers, aant la mainmise sur eu et travaillant en smiose étroite avec l’eécuti. Pire, en vue de 2012, la droite mise sur une stratégie de tension en opposant les Français les uns au autres, en attisant les peurs, en ignorant les moilisations populaires comme c’est le cas actuellement pour les retraites. uourd’hui, comme hier, la rénovation de la démocratie rançaise et celle du Parti socialiste sont donc intimement liées, c’est en tout cas ma conviction. ous sommes auourd’hui dans la nécessité d’avancer encore pour aire gagner la gauche en 2012, pour donner une crédiilité à ce proet social écologiue ue nous préparons pour la France. ien sûr, rien ne se era sans une reonte en proondeur de nos institutions. ien sûr, et nous travaillons, le proet socialiste ne peut pas garder un sstème ui présente tous les déauts du présidentialisme et ui ne s’appuie sur aucun des avantages du parlementarisme. l aut donc réfléchir
sur nos institutions, le déat est déà lancé, nous aurons évidemment des propositions au cœur de notre proet. ais pour ue les Français nous assent à nouveau confiance, une étape me semle indispensale. énovation ien ordonnée, commence, par soi même. r, il est dificile de porter la démocratie en France si nous ne sommes pas aptes à la porter avec encore plus de orce dans notre parti. a multiplication des promesses non tenues, l’asence cruelle de résultats en matière économiue et sociale ont dévalorisé la parole politiue. À nous, socialistes, de lui redonner crédit. omment En afirmant d’aord des valeurs, des principes, des solutions. ’est le travail de notre proet. ais si nous voulons aussi être crédiles, tenons nos promesses. i nous tenons promesse dans notre parti, nous tiendrons nos promesses après pour le pas, les Français le savent. ors du congrès de eims, nous avons tous parlé de la rénovation, avec eaucoup de trémolos dans la voi, chacun croait. aintenant il aut la aire, car il n’ a pas les tetes dont on parle dans les congrès, dans les soirées, et puis la réalité de ce ue nous voulons uand cela s’appliue à nous. Ensemle, il nous revient de concrétiser nos engagements. a rénovation, c’est d’aord aire passer la discussion sur le proet avant la sélection des personnalités. ’est pouruoi nous proposons dans le tete ui sera soumis au militants une onvention etraordinaire sur le proet au printemps 2011, après la ataille des cantonales et avant le processus des primaires présidentielles. e uoi s’agitil ertains m’en ont parlé avec orce et m’ont convaincue : il nous aut, avant de choisir nos candidats, être capales de tirer toutes les conséuences des uatre grandes onventions, des Forums des idées dans lesuels nos militants auront travaillé avec la société civile pour pouvoir présenter un proet cohérent sur leuel devront s’appuer les candidats à la présidentielle. a orce c’est le proet, la orce c’est la ligne politiue, rien n’est pire ue des petits arrangements ou des consensus, il nous aut donc, comme nous savons le aire démocratiuement, être capales, au printemps, de porter le proet des socialistes sur leuel s’appuieront nos candidats au primaires et, finalement, notre candidat à la présidentielle. a rénovation, c’est aussi mettre en œuvre des primaires populaires pour désigner notre candidat à l’élection présidentielle à l’automne 2011. ous le save, à l’P, le corps électoral, c’est le candidat, et l’urne se trouve en général dans le ureau du président de la épuliue. ous, nous sommes un parti démocratiue, nous avons
l’haitude de déattre, en général pour le meilleur, parois cela dérape un peu. ais moi ’aime ce parti démocratiue où les militants travaillent sur les idées, ont remonter la uotidienneté de ce ue vivent les Français, et nous disent aussi comment les Français nous voient dans notre onctionnement. uourd’hui, nous préparons des primaires et nous aurons sans doute l’intelligence collective de discuter ensemle sur le proet et sur lenvironnement politiue. uand ’entends certains commentateurs nous dire ue l’unité, et e dirai même peutêtre la raternité, retrouvée entre les socialistes serait en train de tuer dans l’œu les primaires, e m’étrangle. e m’étrangle parce ue les mêmes, à uste titre, nous disaient, il a un an : « ous ne save parler ue de vous, vous ne save ue vous opposer, vous n’êtes pas unis pour présenter le meilleur de vousmêmes au Français ». es primaires, ce n’est pas seulement le choi du candidat, mais c’est aussi la capacité ue nous aurons à moiliser des hommes et des emmes pour porter notre candidat vers le succès en 2012, mais peutêtre aussi plus ortement encore, pour porter avec nous les changements ue nous voulons mettre en place dans la société. ar nous savons, plus ue tout autre, ue même s’il aut des lois, même s’il aut un gouvernement ort et volontariste, ce sont les citoens ui nous aideront proondément à changer la société. e crois ue les primaires les moiliseront et leur permettront d’être autour de nous. Enfin, e crois ue les primaires, c’est aussi la reconnaissance du rôle pivot du Parti socialiste, de ses sections et de ses édérations. Et e suis heureuse de voir d’ailleurs ue les militants l’ont compris. ls n’ont pas eu du tout l’impression d’être dessaisis, comme certains le disaient. ls ont eu au contraire l’impression d’être au cœur d’un dispositi ui va moiliser les citoens, ui va organiser une des plus grandes consultations u’un parti aura ait directement auprès des Français. Et sans un parti comme le nôtre, sans ses sections, sans ses édérations, amais nous n’aurions pu préparer et organiser des primaires dans notre pas, c’est pour cela ue nous avons pu le aire, il aut le dire et dire encore merci au militants. Et puis pour moi c’est un message de rassemlement de toutes les orces de gauche. outes les orces de gauche pourront venir avec nous si elles le souhaitent, nous sommes ouverts, elles pourront présenter leurs candidats si elles le décident, nous sommes évidemment respectueu des décisions de chacun. lors, à l’automne 2011, notre candidat sera désigné et une convention l’investira et maruera le rassemlement des socialistes et, ’espère, d’autres partis de gauche autour de cette candidature. a légitimité viendra ien sûr du peuple de gauche, nous avons ouvert largement les critères pour ue chacun de ceu ui se disent être prêts à soutenir le
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candidat de gauche puisse choisir notre candidat. ais sa candidature sera aussi orte du proet et du rassemlement des socialistes autour de lui. a rénovation, c’est aussi aire un parti ui ressemle à la société u’il représente. e noncumul des mandats va entraîner un vaste mouvement de renouvellement. ’est l’occasion de porter au responsailités des emmes, des eunes, des catégories sociales insufisamment représentées auourd’hui parmi les élus et des citoens issus de l’immigration. e crois u’il est de notre devoir de donner auourd’hui les moens réels à tous ceulà de pouvoir eectivement otenir des mandats électis. ’est d’ailleurs ce ue nous aisons dans le tete ue nous proposons en inscrivant dans nos statuts la parité intégrale dans toutes nos instances, en fiant à 0 au moins la proportion des emmes candidates au élections législatives. ais ’aoute tout de suite le codicille, pour u’on ne se réouisse pas trop vite dans certains rangs : en nous donnant les moens réels de tendre vers 0 d’élues, vous voe ce ue e veu dire… toutes les circonscriptions sont ien réparties, les onnes comme les mauvaises. e le dis, même si e n’oulie pas u’en 1, ionel nous avait dit : « n m’avait dit ue e perdrais à cause de la parité et c’est grâce au emmes ui sont allées gagner là où personne ne l’attendait, ue nous avons gagné les élections législatives ». e ne l’oulie pas, ça non plus. lors, il aut ue ceu ui ont des responsailités depuis de nomreuses années permettent ce renouvellement. a rénovation, c’est donc ranchir une nouvelle étape dans la limitation du cumul des mandats, c’est un eneu, e viens de le dire. ans le noncumul, nous n’arriverons pas au renouvellement. Et ce n’est pas la peine, dans ce caslà, de parler de parité, de diversité, d’accès au eunes, cela reste des mots, et les mots, ce n’est pas crédile s’il n’ a pas les actes. ais c’est aussi un ormidale eneu démocratiue, car la décentralisation a confié des responsailités éminentes au élus locau, elle leur donne une visiilité, une légitimité de premier plan. ais elle leur donne aussi des tâches immenses u’il va alloir remplir pleinement, c’est aussi cela ue nous devons à ceu ui nous ont ait confiance lorsu’ils nous ont élus. ussi, e pense ue nous devons aire un pas complémentaire en n’ouliant amais ue sur le cumul des mandats, comme sur tout ce ui constitue des progrès dans le onctionnement démocratiue, c’est une ois de plus la gauche ui le ait. ous devons ranchir une étape complémentaire et nous devons le aire ensemle. l n’ a pas, en tout cas pas pour moi, d’un côté le parti, ses militants, ses cadres, et de l’autre les élus. l n’ a pas non plus les élus nationau d’un côté et les élus locau de l’autre, nous en reparlerons d’ailleurs au mois de uillet, mais e trouve auourd’hui u’il nous aut remettre les élus au cœur du onctionnement du parti au niveau national, des propositions seront aites pour cela.
a fin du cumul des mandats ne peut en aucun cas se traduire par une stigmatisation de nos élus, pour des raisons simples : d’aord parce ue leurs victoires sont autant d’avancées pour nos concitoens parce u’ils se attent uotidiennement pour aire avancer l’intérêt général et pour aider à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoens et aussi parce u’ils sont des serviteurs passionnés et dévoués, n’en déplaise à la droite, de l’intérêt général. ous devons comattre ce discours antiélu, nous devons valoriser les élus. ls sont les constructeurs et les réalisateurs du changement ui a déà eu lieu et ui aura lieu demain au cantonales en 2011, au sénatoriales en 2011, au législatives en 2012 et ien sûr au municipales, au cantonales, au régionales et au Européennes. ous avons un devoir d’eemplarité, e l’ai dit, e le redis simplement parce ue c’est ma conviction. e l’avais dit dès a ochelle en 200, e veu un Parti socialiste eemplaire. ous ne pouvons pas être le er de lance de la démocratie, nous ne pouvons pas être crédiles auprès des Français si nousmêmes nous ne sommes pas eemplaires. Et l’eemplarité, c’est, dans notre proet présidentiel, de nous engager ermement à aire voter en cas de victoire une loi sur le noncumul des mandats, et son corollaire indispensale, le statut de l’élu. ès la semaine prochaine, un groupe se mettra en place au parti pour préparer ce statut de l’élu ui est un corollaire, encore une ois, indispensale. ous placerons d’ailleurs la droite devant ses responsailités sur le noncumul. appelevous ue lorsue nous en avons parlé à a ochelle, le président de la épuliue a dit immédiatement : e suis pour. ais il n’a amais voulu nous suivre dans nos propositions et e remercie les présidents de groupe de lssemlée nationale et du énat de préparer ensemle et avec le parti une proposition de loi ui sera présentée dans les semaines ui viennent devant les assemlées et ui mettra la droite devant ses responsailités et ses choi. ais l’eemplarité, c’est aussi ne pas attendre la loi pour nous appliuer à nousmêmes la limitation du cumul des mandats, des mandats de parlementaire et d’un eécuti local, c’est d’ailleurs ce ue nous avions ait pour la parité en 1. ous l’avions appliuée pour les élections et ensuite ionel ospin a ait voter la loi sur la parité u’Élisaeth a déendue devant le Parlement. e vais là vous aire part, mes camarades, de ma conviction proonde. ’ai évidemment écouté, entendu les uns et les autres. Et dans le ond il a ceu ui pensent ue le noncumul des mandats est un handicap pour notre parti, et ceu ui pensent ue c’est un atout. e le dis très simplement, un parti ui s’ouvre vers l’etérieur, un parti où les élus sont, our après our, heure après heure, consacrés au travail ue leur a ourni les citoens en leur aisant confiance, c’est une preuve de crédiilité. e ne crois pas u’il s’agisse d’un handicap, e crois au contraire ue c’est une crédiilité d’un parti démocratiue ui s’appliue à luimême ce u’il aimerait voir appliué dans le pas.
es Français nous sauront gré de cette petite révolution, nous serons à l’avantgarde visàvis de la droite et nous placerons là une avancée dans la démocratie ui sera totalement irréversile. ’est la raison pour lauelle e propose ue ce non cumul s’appliue dès les élections sénatoriales, avant l’élection présidentielle et avant le vote d’une loi. Pour moi, la vraie rénovation est celle ue l’on met en pratiue. ussi, le uillet, nous serons le premier parti ui inscrira dans ses statuts ce non cumul entre un mandat national et un mandat local. ’ai ien entendu les critiues et les remarues de ceu ui ne partagent pas cette analse. e le redis simplement : e ne suis pas convaincue par ceu ui m’epliuent ue nous allons vers un désarmement unilatéral. e considère u’être plus démocratiue, u’être plus ouvert, u’être mieu renouvelés et u’être au couleurs de la France ue nous voulons représenter est un atout. on souci, c’est d’être capale de porter ensemle une avancée démocratiue. ussi, e proposerai, tout en maintenant le noncumul pour les sénateurs élus en 2011, u’ils puissent, s’ils le souhaitent, rester à la tête de leur eécuti territorial usu’en septemre 2012, date à lauelle les députés devront eu aussi avoir ait ce choi. ela permet par ailleurs d’harmoniser la situation entre l’ensemle des parlementaires. Enfin, la rénovation, c’est renorcer la démocratie au sein de notre collectivité socialiste. ous sommes un parti déà ien démocratiue, où tous nos candidats sont désignés par les militants. ous préérons un parti ui déat, vivant et lire,
cohérence le choi des orientations politiues et de nos dirigeants au niveau national comme au niveau local. e voudrais dire aussi u’il ne aut pas oulier les militants dans la rénovation. ous discuterons ensemle. avid ssouline nous era des propositions pour un chantier u’il souhaite ouvrir dès le uillet, pour réeaminer nos règles d’adhésion, les conditions d’accueil des nouveau adhérents, mais aussi pour porter des nouvelles ormes de militance. isonsle entre nous, les réunions de section, ça ne sufit pas, on a envie de nous voir sur le terrain, et eaucoup de militants ont parois envie de nous reoindre pour s’occuper d’insertion, de culture, de sport, et pas oligatoirement pour être tout de suite à même d’entrer dans l’ensemle des dispositions de notre parti. oilà, mes chers camarades, rénover, ce n’est ni rafistoler ni ripoliner. énover vraiment, c’est dire au citoens l’idée ue nous nous en aisons comme socialistes, l’idée ue nous nous aisons de cette démocratie au è siècle. ’est aussi lui donner chair, et c’est ce ue nous essaons de aire en mettant un parti eemplaire ouvert, ouvert sur la société, avec nos primaires, proondément renouvelé grâce au noncumul, à l’image de la société avec la parité intégrale et l’ouverture avec la diversité, et transparent avec la aute autorité. ’est aussi la capacité de construire une dnamiue de victoire à gauche. ’est uand le P a su se réormer luimême pour répondre au changements de la société u’il a otenu la confiance de celleci.
Élisabet uiou
Conseil national du 8 juin : les extraits des interventions etrouvelintégralitédesinterventionssurpartisocialiste.r