La Lettre de votre Conseiller Pascal Leleux N°22 d avril 2012
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Description

L'actualité au Conseil municipal de la ville de Annay sous Lens, vue par le Conseiller municipal Pascal Leleux.

Informations

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Publié le 10 mai 2012
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

N° 22 ­ Avril 2012
L'information locale de Pascal Leleux, conseiller municipal annaysien
Groupe Notre projet, c'est Annay
Courriel :
pascal.leleux­conseilmunicipal.annay@orange.fr
Espérer voir émerger une Gauche
solidaire
Pas plus chez nous qu’ailleurs, cette campagne
présidentielle ne suscite l’enthousiasme, même si bien
sûr elle est suivie.
Comment éviter le flot médiatique et échapper aux
déclarations de ces candidats­sauveurs ?
Tous
nous
abreuvent
par
la
télévision,
la
radio
et
les
journaux de leurs certitudes sur la nouvelle gouvernance du monde. Tous ont la
réponse – forcément la seule juste et toujours la plus courageuse – pour éviter que
l’Europe vacille. Tous guériront la France malade.
Non, elle ne passionne pas cette campagne présidentielle. Nous la subissons.
Pourtant, soyez sûrs, son résultat et plus particulièrement le vote du premier tour,
le 22 avril, sont attendus avec une grande impatience au sein du microcosme
politique annaysien.
N’a­t­on pas récemment entendu, que le résultat de
cette élection présidentielle préfigurerait celui des municipales de 2014 ?
Rien de moins.
A trop rêver d’un joli score d’Eva Joly ou de Jean­Luc Mélenchon, à trop croire en
un carton de François Hollande qui ferait oublier la désastreuse production du Parti
Socialiste local…,
certains minimisent ces COULEURS MARINES qui,
d’élections, législative, régionale et récemment cantonale, assombrissent
jusqu’aux rives de notre étang.
La colère et le désespoir prennent parfois aussi
les voies de l’impasse et de la déraison.
Croire que l’élection présidentielle créera cette dynamique qui, du passé, fera
table rase est aussi illusoire qu’espérer voir une aurore boréale aux équateurs.
Socialistes et Communistes, qui à Annay se détestent si cordialement,
devraient se garder de toute fanfaronnade et de tout mépris.
Face aux véritables enjeux nationaux et locaux, cette attitude est détestable. La
population ne le supporte plus.
Elle n’accepte plus de subir en permanence, quel que
soit le contexte, ce climat malsain et si préjudiciable pour l’avenir et l’image d’Annay.
Elle l’a d’ailleurs fait savoir lors des élections cantonales de mars 2011 en
rejetant, balayant même au premier comme au second tour, le P.C.F. et le P.S.
dans notre commune. Hélas depuis, personne ici de
la Gauche « historique »
annaysienne
ne semble avoir retenu la leçon, entendu l’avertissement
puisqu’elle
continue à se déchirer, à se mépriser.
Avec de tels comportements irresponsables, de
drôles de surprises risquent
encore de se produire très bientôt au moment du dépouillement des
bulletins de vote. Allons­nous tout droit vers une nouvelle claque pour les
forces de la gauche locale ?
Une chose m’encourage :
les Annaysiens attendent
des acteurs de la vie
publique locale, de la tempérance, de la modération et
un rassemblement
démocrate unitaire pour préparer le changement en bonne intelligence, de
manière responsable et dépassionnée.
Avec l’espoir demain de voir émerger une Gauche solidaire et tolérante.
Pascal LELEUX
Retrouvez l’information locale et toutes les interventions de votre
conseiller Pascal LELEUX sur son blog internet :
http://www.
pascal­leleux­annay.info
Réduisons d’abord la facture de
l’éclairage public
55 % de la dépense d’énergie électrique de la
commune provient de l’éclairage de l’espace
public, soit 43 379 € pour 2011.
Ces chiffres, surtout
en temps de crise, devraient faire réagir Mme le
Maire et l’inciter à mettre en place une véritable
stratégie de recherche d’économies et de chasse aux
gaspillages en la matière.
Malheureusement rien de tout de cela n’est au
programme de la municipalité. Pourtant, simplement,
agir sur l’éclairage de l’espace public permettrait une
réelle et conséquente source d’économie.
La réduction de la facture passe par un «plan
éclairage»
et
un
investissement
en
termes
d’économie durable sur le réseau actuel.
Comment agir concrètement ?
Après avoir analysé
la fréquentation des rues selon leur classification :
départementales
ou
communales,
ainsi
que
répertorié les lieux où la lumière est indispensable :
places,
parkings...,
il
conviendra
d’envisager
d’équiper ces sites en matériel adapté. Et il existe
aujourd’hui des solutions économes pour quasiment
toutes les situations, avec de surcroît des systèmes
de télégestion et variateurs de puissance. Autant de
travaux subventionnés. Pour peu, il est vrai qu’on en
présente les dossiers.
Quant aux pistes pour réduire la facture : elles ne
manquent pas. Et cela est possible sur plusieurs
leviers comme :
­ la
limitation de l’éclairage public à un candélabre
sur deux
en prenant soin d’alterner un jour sur l’autre
le fonctionnement des lampes (pour s’assurer d’une
durée de vie équivalente entre ampoules et ainsi
doubler leur longévité),
­ la
baisse de l’intensité lumineuse
de l’éclairage
public,
­ la
suppression du fonctionnement de nuit
de
l’éclairage public (par exemple entre 1 h et 5 h du
matin),
­ la
mise en place de détecteurs de passage en
certains lieux,
­
l’installation de luminaires avec un verre plat qui
optimise l’orientation du faisceau lumineux
en
remplacement des «lampes boules» qui éclairent le
ciel,
­ la mise en place de lampes à basse consommation,
voire de dispositifs «LED» très peu énergivores,
­
le transfert
au Conseil Général du Pas­de­Calais
des charges en électricité liées à l’éclairage de la
Route départementale
917 dans son parcours
annaysien et
au rond­point du Carrousel
(arc de
triomphe),
charges
actuellement
supportées
injustement par notre commune.
«Eclairer juste» et diviser par deux, annuellement, la
facture de l’éclairage public est donc possible,
réaliste et cela à partir d’actions simples et
conjuguées. C’est juste aussi une affaire de volonté.
Séance de Conseil municipal du 6 avril 2012 ­ "SPÉCIAL FINANCES"
2
..................................
Bilan de l’exercice budgétaire 2011
Il a été observé
en 2011
par rapport à 2010, sur le budget
de fonctionnement,
une hausse de 79 268 € des
dépenses réelles
avec dans le même temps
une baisse
des recettes pour un montant de (–) 46 250 €
, soit un
écart qui atteint aujourd’hui 125 518 € !!!
A en croire Mme le Maire, cette situation est imputable,
encore et toujours, à l’Etat qui renie ses engagements à
l’égard des collectivités au travers de la
D
otation
G
lobale
de
F
onctionnement (DGF). Si l’Etat a bon dos, il est utile
de rappeler à
Mme le Maire
que ce n’est pas l’Etat, mais
bien elle
et sa majorité municipale
, qui
ont augmenté
les dépenses communales de fonctionnement de
79 268 € en une année
sans jamais rechercher à mettre
en œuvre une stratégie de réorientation, de limitation des
dépenses, de réduction pour certaines afin de faire face à
la baisse des recettes…
Quant au budget d’investissement 2011, sur les crédits
ouverts aux dépenses d’équipements, d’un montant total
de 920 300 €, 411 250 € ont été exécutés, soit seulement
45 % alors que les recettes correspondantes ont pourtant
en grande partie été perçues !
Autrement dit, plus de la
moitié de la programmation annuelle 2011 n’aura pas
été réalisée. Pourquoi ? C’est la «magie» d’une
technique bien rôdée, éprouvée et déjà largement
constatée
lors des exercices budgétaires antérieurs.
La pratique est devenue systématique. Elle consiste à
faire l’illusion de l’action en élaborant un budget
primitif où sont gonflées artificiellement les prévisions
d’investissement. Ces projets sont reportés d’années
en années.
C’est une technique de la manipulation
classique. Le dernier exemple en date, pour ne citer que
lui, est celui de l’aménagement ­ pour un montant estimé à
100 000 € ­ du parking du stade de football Henri Lucas. Il
a déjà été programmé en 2010, puis en 2011 et le voilà qui
réapparaît de nouveau dans le budget 2012. Espérons
juste que cette fois sera la bonne !
Zoom sur le budget 2012
«PAS D’EMPRUNT en 2012 :
la conjoncture incertaine et
nos
faibles
marges
de
manœuvre
en
matière
d’investissement ne permettent pas actuellement de
lancer de nouveaux projets importants».
Voilà comment le document dit «de travail», transmis aux
élus dans le cadre de la préparation du budget primitif
2012, présente le contexte économique et financier et les
conséquences pour notre commune. Qu’attendre alors du
budget «cru 2012»?
Evidemment rien. Les caisses sont vides. Et la situation va
au moins durer jusqu’en 2013/2014, période au cours de
laquelle la commune cherchera à retrouver un peu de
capacités financières par le désendettement.
C’est dire si des temps durs sont promis aux Annaysiens.
Le
tableau
est
sombre
et
la
situation
annoncée
douloureuse. Ils apportent un éclairage cruel sur la
compétence et le sérieux de Madame le maire qui, lors de
la cérémonie des vœux a
réaffirmé, avec autant de fierté
que
d’inconscience,
le
maintien
d’une
barre
«mémoire» au quartier Leclerc par la requalification
d’un CAMUS dans le cadre d’un projet à vocation
touristique !!!
Farfelu et inadapté.
Il en a été de même pour
les projets de réalisation de ce
rond­point à l’Idéal
­ en remplacement des feux tricolores
existants ­
et du réaménagement de l’ancienne R.N. 17.
Des projets toujours d’actualité, qui vont tous deux
coûter à la commune une petite fortune...
Plus d’argent pour les Annaysiens, pour les associations,
mais on continuera à creuser la dette avec des ouvrages
payés par la commune qui seront la propriété du Conseil
Général du Pas­de­Calais.
Il y a vraiment quelque chose qui cloche chez ceux qui ont
en charge de conduire les affaires avec, en permanence
ce discours mensonger et irresponsable.
Faut­il que certaines personnes nous prennent, nous
les gens d’Annay, pour des imbéciles ?
Avec le budget que Mme le maire a fait adopter par sa
majorité municipale, on reste dans ce même esprit : entre
le n’importe quoi et le vide.
C’est à ce point dramatique que nous n’évoquerons qu’un
chapitre de ce budget 2012 qui veut s’équilibrer en
recettes et en dépenses à 4 029 723,10 € et se
décompose de la façon suivante, car tout le reste est du
même tenant : affligeant !
3 140 176 € (3,14 millions d’euros) en budget
de fonctionnement :
charges de personnel, charges à caractère général
(prestations
de
service,
alimentation,
électricité,
combustibles, fêtes et cérémonies, entretien de voies, frais
de transports, petits équipements, entretien bâtiments,
frais
de
télécommunications,
carburants,
fournitures
scolaires,
eau,
entretien
cimetière,
fournitures
bibliothèque, fournitures administratives…),
charges de
gestion
courante
(indemnités
de
fonctions
d’élus,
subventions aux associations, subventions au C.C.A.S.,
frais
de
formation,
cotisation
retraite),
charges
financières
(intérêts des emprunts…)… ;
889 547,17 € (889 mille euros) en budget
d’investissement
(remboursement
du
capital
des
emprunts, réparations importantes de bâtiments…).
C’est probablement avec un air amusé que les Annaysiens
liront cette phrase croustillante écrite par les services
municipaux pour résumer les marges de manœuvre de la
section de fonctionnement. Elle est la suivante :
«Les
marges
de
manœuvre
sont
inexistantes
pour
l’exercice 2012, l’effort devra de nouveau être porté
sur les dépenses de fonctionnement...».
Bravo pour la brillante analyse de nos apprentis
gestionnaires !!! Il faut une bonne dose de courage… ou
d’inconscience, c’est selon, pour prétendre une telle
énormité quand on sait déjà que le budget réel de
fonctionnement 2011 par rapport à 2010 présente
une
hausse de 79 268 € des dépenses
pour une baisse des
recettes de (­) 46 250 € (cf. paragraphe précédent).
Sans plus de commentaires.
La Lettre de votre conseiller P. Leleux, "Titre déposé"
L'information locale de Pascal Leleux, Conseiller municipal annaysien
Contact : 1A, rue Kociemski ­ 62880 Annay ­ Tél. : 06 07 36 60 99
pascal.leleux­conseilmunicipal.annay@orange.fr
Déclaration de publication : Parquet du procureur de la République / TGI Béthune ­
Directeur de publication : Pascal Leleux ­ I.P.N.S.
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